Ha ha ha !! Ouais, c’est ça.
Je ne sais s’il est sur Facebook, j’y ai vu ses propos repris, sur la page de Dionnet si je dis pas de bêtises.
Ha ha ha !! Ouais, c’est ça.
Je ne sais s’il est sur Facebook, j’y ai vu ses propos repris, sur la page de Dionnet si je dis pas de bêtises.
Oui !
C est là que le film est le plus subversif : tyler est tout ce qu il pretend denoncer.
Prise au piege du spectateur : plus il aime la figure de rebellion incarnée par tyler plus il est un singe de l espace comme les autres.
Effectivement, c’est un des sous-textes les plus secrètement jouissifs et retors du film (et pas du livre, qui n’est pas sur ce registre, Tyler n’y étant pas un Brad Pitt).
Et les critiques de l’époque s’y étaient d’ailleurs bien trompées, elles qui voyaient majoritairement dans le film le syndrome de la rébellion préfabriquée, « en canette » comme j’avais pu le lire à l’époque.
Là, c est vraiment se tromper de lecture et se croire plus malin que le film parce que je defie quiconque de ne pas etre seduit par le charisme de tyler/Pitt.
Le piege se referme et malin ou pas, on tombe dedans.
C’était totalement ça dans l’esprit des retours de l’époque ; c’est un film qui a pris du temps à acquérir son aura particulière d’ailleurs (et un gros échec public à l’époque, on l’oublie trop souvent : c’est le DVD qui a fait la réputation du film, pas son exploitation en salles).
Complètement.
Flore Maquin :
Après avoir revu Fight Club hier, j’ai jeté un œil sur le topic dédié et je reconnais que ta première intervention @n.n.nemo m’intrigue.
Pas bien compris comment tu en arrives à cette conclusion ?
Si jamais tu pouvais développer, ce serait apprécié.
« Pauvre fou! » x)
Notons déjà ce point : fight club tout comme big lebowsky mettent en scene des personnages qui ont décroché et ne s inscrivent pas dans la société et qui vont s y raccrocher d une maniere où d une autre par les marges, leur presence entrainant une profonde déstructuration de la société à leur niveau
Notons aussi que ce decrochage/racrochage est articulé à un dédoublement du personnage, par la folie dans fighclub et par le nom dans the big lebowsky.
Cette communauté de structure déjà indique que les deux films partagent bien plus qu on pourrait le croire de prime abord.
Dans les deux films, le monde apparaît comme faux semblant, ce que rejettent les persos en quete d une authenticité individualiste par la violence ou par un absurdité ludique. Authenticité mise à mal par le dédoublement du personnage lui même.
Le rejet de la représentation et des semblants de la société renvoyés au faux/mensonge se paie d etre soi même dédoublé, et le monde se defait en conséquence de la quete pour mettre fin a ce dédoublement.
Rejet du nom aussi, inconnu pour l un, rebaptisé et source des problèmes pour l autre.
Même structure, même histoire à ce titre donc, mais prise par les deux bouts de la violence et de la non violence.
Deux figures, tyler et the dude, qui sont en fait la même mais prises par les deux bout du spectre politique violence/non violence.
Notre génération comme faisant face à une crise de la représentation et travaillee par un desir nihiliste d y mettre fin que ce soit du côté de la violence ou de la non violence, les films en explorant les impasses.
Merci mille fois pour le développement. Punaise je ne m’attendais pas à ça.
Vais le relire au calme et revoir The Big Lebowski, pas revu depuis sa sortie au ciné.
Pour reprendre une expression a la mode, je n’étais pas prêt.
Mais merci, vraiment.
Pas faute de t’avoir prévenu, pourtant.
Oui mais d’habitude je suis prêt. La réflexion bouillonnante.
Là, que dalle…
Pour moi ce serait Fight Club en commun avec American Beauty plutôt qu’avec le big lebowski…
Mais pas envie de détailler argumenter et expliquer…