Je viens de lire les 2 premiers tomes à la différence de toi, j’ai joué à type-0 Hd
Etant donné que le manga est une prequelle basée sur un des personnages adulte dans le jeu et que le manga retrace la manière dont il est devenu une legende sans réellement poser le contexte déjà introduit dans le jeu. Un pré-requis est donc de connaître un minimum le jeu avant de se lancer dans ce manga. (et le jeu est loin d’etre mauvais en plus !)
Mais sans cela, le manga n’est pas solide pour survivre de lui même. Il faut le considérer comme etant un bonus au jeu que comme manga à part entière.
Ouh, c’est pas bien, ça. Je suis client des opérations promo chez Carrefour menée par Ki-oon, j’y ai même fait des découvertes réjouissantes, mais ça, franchement, c’est pas bien. J’ai entamé le premier tome de l’intégrale il y a des mois, et la tranche du second, posé pas loin de la fenêtre de mon bureau, a eu le temps de jaunir, c’est dire.
Je bute sur quoi ? L’univers ? N’ayant pas joué au jeu dont il est, si j’ai bien compris, la préquelle, on pourrait se dire que le problème réside là, mais en fait, non. Je bute sur la construction des personnages, inexistants. Je bute sur la narration, faite d’ellipses mal fagottées. Je bute sur l’insertion de séquences « super-déformées » qui tombent souvent à plat. Je ne suis pas très client d’univers situés dans des milieux scolaires, mais là, les aspirants d’un jeu corps d’élite dans une société en guerre promettaient pourtant des choses plus ambitieuses. Mais la narration poussive, bordélique au point d’obliger à relire des passages, n’aident pas. J’ai mis des mois à finir le premier tome, là je suis dans le second, mais je pense que la série ne va pas rester longtemps chez moi…
Alors oui, la gestion des gros combats, qui occupent plus de place, est suffisamment bonne pour faire passer la pilule. Sans être géniales, ces pages sont dynamiques et, dans l’ensemble, compréhensibles. Les personnages sont mieux étudiés et les moments « super-déformés » sont moins nombreux et moins envahissants. Mais les enjeux de l’univers sont mal expliqués, mal amenés, et certaines lignes narratives (le gros méchant extérieur) promettent plus qu’elles ne tiennent.
Rajoutons un chapitre « bonus » qui tient essentiellement de la parodie, et on a un tome fortement dispensable dans une série qui ne l’est pas moins.
