FOUNTAIN OF YOUTH (Guy Ritchie)

C’est mou, chiant et lisse, sans même parler de la base du indiana-like c’est moins sympa qu’un Benjamin Gates ou même un Quatermain…

la base me dérange pas, mais c’est clairement le plus faible Guy Ritchie,

totalement.

c’est vrai c’est dire.

Je me suis ennuyé à mourir, c’est nul l’action n’a de mot que action, car j’ai pas vibré un seul instant, les énigmes sont résolues en 1 seconde trente, non vraiment nul.

En fait les affiches vendent exactement ce que c’est …

Je suis partagé avec ce film parce que c’est un cran au dessus de la soupe habituelle que l’on peut trouver chez la concurrence.
Mais c’est un film clairement mal conçu. D’ailleurs encore un film où le montage me pose problème. Ça sent l’écrémage de plans à fond, et ça donne un drôle de rythme au film.
Je me suis surpris à sourire plusieurs fois, parce que c’est typiquement le genre de film que je kiffe. Mais c’est dommage de gâché autant le potentiel du concept.
Les perso manquent de caractérisation et de profondeur. On ne s’attache pas à eux.
Le perso du gamin est intriguant mais il est trop proactif dans l’histoire selon moi que ça en devient portnawak.
Stanley Tucci n’est quasiment pas introduit dans le film alors que c’est un élément important de la mythologie de cette saga que semble vouloir construire Richie.
Ça manque vraiment de surprises, le véritable vilain est démasqué très tôt, et la fin n’est absolument pas à la hauteur du reste du film.
Dommage, parce que je n’ai pas retrouvé la patte de Richie.
Ça reste un bon divertissement.
Pour les fans des romans de Douglas Preston & Lincoln Child, ainsi que de Boyd Morrison, James Rollins, et Antoine Tracqui. Ça laisse entrevoir la possibilité d’adapter au ciné certains de leurs romans.
Je pense au Piège de l’Architecte, Ice Limit, la série de Tyler Locke et celle consacrée à la Sigma Force et à la Hard Rescue.

Fountain of Youth de Guy Ritchie

Le nouveau film de Guy Ritchie, Fountain of Youth, s’ouvre sur une séquence d’action où Luke Purdue (John Krasinski) tente d’échapper à des poursuivants, après un vol dont on ne saura pas immédiatement les détails. Dès les premières minutes, le réalisateur place son spectateur dans une aventure rythmée, sans perdre de temps en mise en place laborieuse.

Rapidement, on découvre que notre “héros” est loin d’être un modèle de vertu. Il va subtiliser un tableau appartenant à sa propre sœur, Charlotte (Natalie Portman), avant de rejoindre l’ancienne équipe de son père, un grand archéologue décédé. S’ensuit une série de péripéties qui emmènent Luke et ses compagnons sur les traces de la légendaire Fontaine de Jouvence. Entre trahisons, énigmes et séquences d’action, le film déploie un casting sympathique : la charmante Eiza González, Laz Alonso (alias “La Crème” dans The Boys) ou encore l’infatigable Stanley Tucci.

Ce qui surprend agréablement, c’est la tonalité choisie pour le protagoniste. Là où beaucoup de films du genre misent sur la violence et afin de se débarrasser des poursuivants, Luke Purdue se distingue par son refus de basculer dans la tuerie gratuite. Il tente d’éviter la violence, et cette nuance psychologique en fait un personnage plus humain et plus crédible que certains héros de films d’actions. C’est ce qui rapproche ce Fountain of Youth d’une adaptation idéale de la saga Uncharted : on retrouve l’aventure, l’humour, les retournements de situation, mais avec cette subtilité qui le rend plus crédible dans son humour que Nathan Drake.

Côté musique, Christopher Benstead, compositeur attitré de Ritchie depuis The Gentlemen, signe une bande-son en phase avec l’action. Les compositions soutiennent le rythme, sans toutefois offrir de thème mémorable. On reste donc sur une efficacité discrète, mais un manque de morceaux “signature” qui auraient pu marquer davantage l’expérience.

Le scénario, écrit par James Vanderbilt, se révèle quant à lui simple, parfois caricatural, mais efficace. Vanderbilt n’est pas connu pour ses grands scénario, et il reste ici dans une formule éprouvée : archéologie, trésor mythique, rivalités et chasse au pouvoir. Rien de révolutionnaire, mais ça fonctionne — le spectateur ne s’ennuie jamais, et c’est bien l’essentiel pour un film d’aventure.

Reste la question de la mise en scène. Guy Ritchie livre un film dynamique, mais sans l’inventivité qui a fait sa marque dans des œuvres comme Snatch ou The Man from U.N.C.L.E.. Là où on attendait des plans audacieux, des montages nerveux et ce style visuel si particulier, Ritchie reste étonnamment sage, presque académique. On sent qu’il a privilégié l’efficacité du récit au détriment de sa patte visuelle. C’est frustrant.

En définitive, Fountain of Youth est une œuvre sympathique et rafraîchissante. À une époque où les films d’aventures se font rares, il coche toutes les cases : action rythmée, humour bien dosé, personnages attachants. On pourra reprocher son classicisme et son manque de folie visuelle, mais il n’en reste pas moins une proposition solide qui se démarque dans le paysage actuel.

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Oh, bel avis qui relance mon intérêt, merci !

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