FREEDOM FIGHTERS #1-12 (Robert Venditti / Eddy Barrows, Bruno Redondo)

(W) Robert Venditti (A/CA) Eddy Barrows, Eber Ferreira, Adriano Lucas
The final showdown between the forces of freedom and the axis of oppression crashes to a cataclysmic conclusion! Will a fully powered Uncle Sam be enough to stop Cyborg Overman? What dark impulses must Phantom Lady tap into to stop the Plasstic Men? And…wait a minute, did Adolf Hitler III just murder his own father in cold blood? Oh, you’re going to need to read this one to believe it…
In Shops: Jan 15, 2020
SRP: $3.99

Source : www.comicsnow.com

C’est une belle fin.
Une fin un peu « facile », parce que Robert Venditti ne se force pas et suit un chemin bien tracé. Une fin peu « sobre », aussi, parce que ça reste quand même très prudent, très doux.
Mais une belle fin - parce que c’est rempli de moments épiques, et parce que ça fait plaisir.
La bataille finale est donc enclenchée, et les Freedom Fighters donnent tout. Uncle Sam affronte Cyborg-Overman et cette saloperie Nazie finit par tomber, sous la puissance de l’idéal de liberté à l’américaine. Les Fighters découvrent que Adolf Hitler II a été tué par son fils, qui s’enfuie ; et veut les faire exploser dans le bunker, avant de s’enfuir en Argentine. Human Bomb propose de se faire exploser avant la fin du compte-à-rebours, les adieux sont déchirants… et le plan fonctionne ; l’explosion nucléaire est stoppée. Et Human Bomb survit ! Les autres esprits de la liberté s’éveillent et rejettent les Nazis dans le monde (Britannia, Marianne, le Golem de Prague). La liberté revient et, huit mois après, en Argentine, Adolf Hitler III découvre que sa couette est… en fait Black Condor, avec les pouvoirs des Plasstic Men. L’heure de la vengeance a sonné, pour eux.
C’est bien, oui. Un peu « facile », parce que Robert Venditti n’ose ni le twist, ni le drame (en ce sens, le destin de Human Bomb est autant décevant que mal fichu, car les adieux étaient émouvants et justes) mais ça fonctionne quand même. La maxi-série finit sur une note positive, qui fait plaisir vu la menace adverse ; voir les Nazis en prendre plein la tronche, c’est quand même bien agréable.
Après, ça reste quand même très sage et « gentil ». La maxi-série aura fonctionné par son propos de base, par les moments épiques organisés par Robert Venditti, et par la grâce d’un Eddy Barrows en immense forme. Ce numéro le prouve encore, avec une puissance graphique hallucinante.
Quel dommage, alors, que Bruno Redondo soit intervenu sur un numéro ; douze épisodes par Barrows aurait eu du sens et aurait été un ensemble vraiment agréable, et cohérent. Reste que tout ça demeure sympathique, épique et magnifique, avec un final qui donne le sourire ; et ça, c’est bien aussi !

Petite fin pour une grande maxi.

D’un postulat édité par Multiversity, Venditti aura réussi à prendre de la distance en développant une chouette histoire avec des relents d’Histoire de notre Terre et en proposant une équipe des FF très solide, bien caractérisée et variée.

Évidemment, Barrows est au top de son art. Après ses Detective Comics, il continue de nous proposer des planches sublimes. Son Black Condor est magnifique.

En ce moment, je lis le Challengers of the Unknown de Loeb et Sale. Après la planche pourrie post-Métal, Venditti et Barrows seraient inspirés de proposer un petit projet aux éditeurs DC.

Une belle équipe, une bonne histoire, de beaux dessins… la vie est belle!