Discutez de Fripons
Recueils d’histoires courtes à teneurs érotiques, les albums estampillés « fripons » proposent un florilège d’auteurs des années 1990, avec cette petite touche bobo qui permet d’affirmer qu’on ne sombre pas dans le graveleux.
Certes, c’est assez joli, Varennes, Altuna, Gibrat, Gillon, tout cela est très chouette. Certains styles plus froids ou tranchés, comme ceux de Baru ou d’Igort, prennent de la distance par rapport à l’exultation des corps.
Les couvertures de Fred Beltran finissent par donner à l’ensemble un côté très illustratif. Les scénarios sont en général oubliables et anecdotiques, même si c’est l’occasion de croiser le chemin de scénaristes qui ne sont d’ordinaire pas associé au genre érotique.
Jim
Ce n’est pas cochon, c’est fripon, en somme…
Tori.