FUZZBUCKET (Mick Garris)

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REALISATEUR & SCENARISTE

Mick Garris

DISTRIBUTION

Chris Hebert, Phil Fondacaro, Joe Regalbuto…

INFOS

Téléfilm américain
Genre : comédie dramatique/fantastique
Année de production : 1986

En 1986, Disney proposait chaque semaine un téléfilm dans le cadre de l’émission The Disney Sunday Movie, un programme qui était une relance de The Wonderful World of Disney, sur les antennes depuis 1954. Et une semaine avant le Casebusters de Wes Craven, les jeunes spectateurs américains ont pu découvrir l’une des créatures les plus bizarres du bestiaire de la maison de la souris aux grandes oreilles, Fuzzbucket !

Mais pendant la première moitié du métrage qui ne dure que 45 minutes, on pourrait croire que Fuzzbucket n’existe que dans l’imagination de Michael, un gamin de 12 ans. Michael n’a pas beaucoup d’amis, il appréhende son premier jour au collège et il vit mal les disputes de ses parents. Tout le monde pense que Fuzzbucket est son ami imaginaire, ce qui lui cause quelques soucis pendant la rentrée scolaire. Mais Fuzzbucket existe bien et il nous est dévoilé quand Mickey lui prépare un breuvage très spécial en suivant ses instructions…

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C’est d’abord le squelette qui apparaît, puis le sang et les muscles avant la révélation finale : Fuzzbucket est une sorte d’opossum géant avec un gros bidon et une grande queue de rat. Une vision grotesque (qui a peut-être filé quelques cauchemars aux plus jeunes) et pourtant étrangement mignonne dans son genre, avec son amusant jargon et son amour des cartoons. Michael aimerait bien passer son temps à jouer avec son nouvel ami mais comme E.T., Fuzzbucket doit retourner à la maison…car s’il tarde trop, il risque de redevenir une nouvelle fois invisible. Pourquoi ? La courte durée ne permet pas de développer ces éléments (comme le fait qu’il avait choisi Michael pour l’aider et que seul le garçon pouvait le comprendre) et tout ce qui concerne Fuzzbucket restera donc un mystère.

Ce personnage croquignolet a été imaginé par Mick Garris, le futur créateur de la série Masters of Horror et spécialiste des adaptations de Stephen King (Le Fléau, Shining, Désolation…), qui signait avec ce drôle de petit téléfilm son premier scénario et sa première fiction après avoir réalisé plusieurs making-of de films d’horreur. Et au générique de Fuzzbucket, on retrouve aussi un certain John Landis au poste de producteur exécutif.

Tu déterres de ces trucs… Ça me dit quelque chose, pourtant je ne pense pas l’avoir déjà vu. Peut-être y avait-il des articles dessus dans des magazines…

Il y a eu une version française ?

Tori.

Alors moi aussi, la trombine du mec me dit quelque chose.

Sur Disney +, c’est en VOST…mais je pense que ça a du sortir en VHS chez nous car il y a un extrait en VF sur Youtube qui a l’air de provenir d’une vieille cassette…

Ah, il y a de tout, sur Disney+, j’ai l’impression…
Il ne se sont pas contentés de leurs trucs les plus connus.

Ce qui ne veut pas dire que c’est arrivé jusqu’en France, d’ailleurs : ça peut être une version québécoise. Mais une VF a donc existé.

Tori.

J’aime bien creuser et dénicher les trucs les moins connus. Je pense que le prochain billet sera encore sur un des ces « téléfilms du dimanche », il y en a un autre qui me tente bien…

Ce qui ne veut pas dire que c’est arrivé jusqu’en France, d’ailleurs : ça peut être une version québécoise.

Je l’ai regardé et pour moi c’est bien une V.F.

D’après la fiche de myCanal, il y a bien une VF :

Et, apparemment, le titre français est Fuzzbucket, l’ami invisible.

Tori.