Dans cet article du Guardian, je trouve cette formulation :
But in truth, every page of this luscious collection is delightful. Quietly curated by Robbins, an Eisner award-winning comics historian
Ça semble bien expliquer et confirmer ce qui est dit plus haut, à savoir que Trina Robbins a créé une sorte de florilège du travail de six autrices du passé.
Qui plus est, en cherchant un brin, je ne trouve que des images provenant du travail desdites autrices, et pas de Trina Robbins elle-même. Ce qui me semble être un énième indice de cet aspect « compilation ».
Oui oui ce n’est pas une bande dessinée (ou du comics) au sens propre. C’est un essai copieusement illustré de Robbins.
Le bouquin est hyper grand et la fab’ magnifique. Il va être remarqué (je pense) en librairie.
Sauf que c’est une compilation de « vieilles » planches. Visiblement agrémentée de commentaires, si je comprends bien ce que dit Arno (mais j’aimerais bien trouver un échantillon représentatif de la maquette, pour me faire une idée.
C’est ce que dit l’article que j’ai cité plus haut : ça rend curieux.
Je sens que ma libraire va sans doute en commander, la connaissant : j’irai voir à cette occasion.
Je l’ai reçu déjà chez moi donc je peux vous prendre quelques photos des intérieurs demain soir si vous voulez vous faire une meilleure idée. Mais en le découvrant il m’a vraiment bluffé.
Très bel objet.
Je ne l’imaginais pas aussi grand, mais je le pensais plus épais, cela dit.
La couverture a de nombreux effets de vernis, le papier semi-mat est épais et agréable, la reliure est parfaite, la reproduction de très grande qualité. Rien que par sa forme, c’est une réussite.
Je n’ai pas encore plongé dans les textes. Le sommaire accorde une place de choix à Nell Brinkley, et il y a d’autres très belles choses, notamment, à mes yeux, les travaux d’Ethel Hays. On voit bien la manière dont l’illustration incorpore petit à petit les codes des strips, et il y a de très belles choses là aussi.
Reste plus qu’à lire.