GODZILLA : THE CITY MECHANIZED FOR FINAL BATTLE (Shizuno & Shesita)

Après Godzilla : La Planète des Monstres

jpg-r_1920_1080-f_jpg-q_x-xxyxx

DATE DE SORTIE PREVUE

18 juillet 2018 (Netflix)

REALISATEURS

Kobun Shizuno et Hiroyuki Seshita

SCENARISTE

Gen Urobuchi

INFOS

Long métrage japonais
Genre : animation/science-fiction
Année de production : 2018

SYNOPSIS

Sur Terre, Haruo et ses acolytes entrent en contact avec la tribu des Houtuas. Pour vaincre Godzilla, ils entament un périple vers les anciens locaux de Mechagodzilla…

La bande-annonce :

Agréablement surpris par le deuxième volet de cette trilogie animée, qui a la bonne idée d’amener le mythique « kaiju » nippon vers de nouveaux rivages, embrassant complètement sa part SF pour le coup…

Le premier volet n’était pas nul, mais il était quand même plombé par une utilisation un peu chiche du plus fameux des monstres. En effet, via une astuce scénaristique pas inintéressante en soi, le vrai « Godzilla » n’y apparaissait qu’à 5 mn de la fin du métrage (pour un climax quand même assez démentiel). Plus gênant, malgré des éléments de design plutôt intéressants, le film était visuellement plombé par ses choix en termes d’animation, très raides (y’a un côté cinématique de Playstation assez désagréable, dû à la technique du « cel shading » expliqueraient les spécialistes).
Ce dernier point ne s’améliore pas vraiment sur le deuxième volet. Pour le reste, il est en tous points supérieur à son prédécesseur. Les idées SF, si elles ne sont pas inédites, sont plutôt intrigantes (tout ce qui tourne autour de l’évolution, et cette idée étrange et passionnante des espèces qui « copient » le chaînon supérieur de l’évolution, en l’occurrence ici Godzilla, rendu maître de la Terre…), l’action y est débridée, et on y renoue plus franchement avec les fondamentaux de la saga, via une utilisation assez originale du MéchaGodzilla (qui intervient sans apparaître vraiment).

Et puis il y a le monstre en lui-même, bien présent cette fois, quoique relativement discret sur toute la durée du métrage, mais ça c’est une constante des oeuvres qui en font l’usage. Godzilla est monstrueusement charismatique à chacune de ses apparitions ici, plus monumental que jamais…
Cerise sur le gâteau : une scène annonce en deux temps (dont un temps post-générique) le grand méchant du prochain volet, qui promet un mano a mano potentiellement anthologique, à la fois très classique dans le cadre de la saga mais aussi foutrement excitant pour les fans.

Vraiment pas mal ; décidément, entre l’excellentissime « Godzilla : Resurgence » chapeauté par Hideaki Anno et cette trilogie animée dont on espère qu’elle continuera à se bonifier, Godzilla est sacrément bien servi ces derniers temps. Espérons que les Amerloques feront aussi bien avec les suites du très bon « Godzilla » de Gareth Edwards. Sinon on se consolera avec « Godzilla : Planet Eater », dernier volet de cette trilogie, qui devrait sortir cet automne si je me rappelle bien…