Deux générations avant Batman, le détective privé Slam Bradley se retrouve mêlé au « kidnapping du siècle » lorsque l’enfant héritier des Wayne disparaît dans la nuit… Lancé à sa recherche, il découvre vite que les faux-semblants se multiplient, et que les justes ne sont peut-être pas ceux que l’on croit. Ainsi débute l’histoire brutale d’une Gotham devenue moderne, cité d’abord radieuse abritant en son sein le vice, la violence et la corruption, et prête à déverser le chaos sur ses habitants.
Ah ça, quand les tenants de l analyse par les structures de domination vont s apercevoir que la relation de domination la plus extrême et la première est la relation mère-enfant et que finalement leur thèse consiste à faire des femmes l origine de problèmes de la société, cela va leur faire tout drôle.
Heureusement pour les meres et pour l enfant, l inverse (la domination de l enfant sur la mère) est bien moins extrême et n a pas de caractère totalisant. Une mere n est pas que mère et c est vitale pour l enfant de s en apercevoir. Ça le nevrose mais c est vitale.
Pas du tout. C’est un bon polar dans une veine des années 50-60. On sent l’industrialisation naissante, les droits civiques (ça aurait mérité plus de développement) et la « question » noire par les yeux de Slam Bradley.
Là, où ca peut tiquer, c’est la fin où Tom King « lâche » une information ou il sous-entend très fortement un lien racial inconnu.
Perso, j’ai beaucoup aimé car classique, bien maitrisé et grâce à Hester Egg.
Excellent récit ! Après un Killing Time de commande, confirmé par l’auteur, Tom King revient sur le devant de la scène, dans sa Gotham avec un récit parfaitement maitrisé ! Nous avons un récit Polar, qui tente de donner une origine à la grande fortune de Bruce Wayne et de pourquoi la ville a autant sombrer dans le chaos. Tout est raconté à travers un narrateur qui parle autant au lecteur façon roman noir, qu’à Batman et rien que pour cette idée de tradition/cohérence, cela me semble clairement à souligner.
Tom King maitrise son rythme, ses personnages et ses écrits avec une finesse qui pousse le lecteur à dévorer l’ouvrage en question, d’autant que le tout est accentué par l’ambiance visuelle de PHIL HESTER ! Je déplore tout du moins certaines choses comme l’âge de Bradley qui du coup le place dans une position délicate par rapport à Selina (plus vieux que prévu) et également la grande montée en puissance des Wayne et la déchéance de la ville qui me semble un poil trop rapide. Reste que c’est clairement à recommander !
