GREEN MANOR t.1-3 (Fabien Vehlmann / Denis Bodart)

Case abandonnée :

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Études de cases :

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Projet de couverture pour le tome 1 :

Couverture de la première édition, dans la collection « Humour Libre » :

Couverture de l’édition dans la collection « Expresso » :

Jim

Et c’est celle que j’ai.
Donc, voici ce qui semble être le 1er travail de Vehlmann publié en album. Comme je disais plus haut, mon dealer historique ne tarit pas d’éloge pour cette série, donc c’est avec un peu de fébrilité que j’ai lu ce premier album : je n’avais pas le droit de trouvé ça juste bon. Et c’est très bon.
Ambiance fin du XIXème, avec des petits récits autour d’enquêtes et de meurtres, liés au Green Manor’s Club ou racontés dans le Green Manor. L’auteur n’introduit pas cela en mode EC Comics, il y a juste une petite introduction et une conclusion pour ce qui serait un conteur, l’âme autoproclamé du Green Manor. Par contre, je trouve que ça a un peu son humour caustique et noir, pince sans rire et avec une certaine philosophie (je reconnais bien là mon dealer). Je crois qu’on peut s’attendre à tout dans le déroulé des histoires et je trouve même Vehlmann assez ingénieux dans le contenu et la construction de ces petits récits.
Denis Bodart retranscris parfaitement cette époque victorienne que j’aime tant, avec un petit suranné nécessaire dans l’attitude des perso.

Bref, j’avais conseillé il y a plusieurs années l’achat de l’intégrale à un pote, sans l’avoir lue, et je crois que je ne me suis pas trompé (bien fait de faire confiance à mon dealeur)

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Eh eh eh … ça se boit comme du p’tit lait, ces histoires.
Vraiment très plaisant à lire, avec Vehlmann qui apporte beaucoup de variété dans le style,la rythmique et le déroulé.
Et pour autant, ce que je disais plus haut concernant le côté EC Comics s’y prête toujours autant. Et puis faut aimer les histoires courtes, mais je ne vois pas en quoi c’est gênant dans le cas présent.
Et puis j’aime beaucoup sa manière d’introduire et de terminer les albums.

Magistrale de bout en bout, cette série. Vehlmann ferme les portes du manoir de fort belle façon, avec ces deux petites scénettes qui introduisent et concluent l’album. Et je reste assez épaté par cette variété de forme et de fond, avec pourtant un cahier des charges à tenir.
Ce qui est sympa dans cet album, c’est que l’auteur fait référence à des contemporains célèbres des personnages : Darwin, Carroll ou encore Blake (savoureux celui-ci).
Et Denis Bodart est un véritable métronome.