GREENLAND - LE DERNIER REFUGE (Ric Roman Waugh)

DATE DE SORTIE PREVUE

14 août 2020 (USA)
Indéterminée (France)

REALISATEUR

Ric Roman Waugh (La Chute du Président)

SCENARISTE

Chris Sparling

DISTRIBUTION

Gerard Butler, Morena Baccarin, Scott Glenn…

INFOS

Long métrage américain
Genre : film catastrophe
Année de production : 2020

SYNOPSIS

Une pluie de météorites s’abat sur la planète, ravageant tout sur son passage. Le dernier espoir de l’humanité se trouve dans des bunkers militaires situés au Groenland…

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Tiens, à voir. Le réalisateur sait faire parler la poudre, à défaut de l’avoir inventée, et sa Chute du Président proposait une action trépidante, même si dénuée de surprise. Faut voir s’il parvient à faire intéressant sur un sujet déjà défriché et labouré par d’autres.

Jim

Gégé revient.

Ça a l’air d’être un poil moins bas de front que les derniers Butler.
On dirait du Roland Emerich en correct.

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Zactement.

Greenland n’échappe pas à certains clichés/passages obligés du film catastrophe mais le long métrage se montre plus intéressant que la participation précédente de Gerard Butler au genre, Geostorm (ce qui n’était pas bien difficile, me direz-vous).
Le réalisateur Ric Roman Waugh sait faire monter la tension en s’intéressant au côté humain, au chaos provoqué par la « loterie du gouvernement » (idée au coeur des péripéties, des décisions bonnes et mauvaises prises par les personnages) avant la catastrophe en elle-même qui n’arrive que dans les dernières minutes. Et c’est efficace car le couple qui doit se reconstruire et se retrouver de différentes façons au cours du récit est plutôt attachant.
Des défauts certes (dans la longueur, dans certains détails du final…) , mais dans l’ensemble c’était pas mal du tout, ce Greenland

Très sympathique, ce film.
Déjà, le scénario prend son temps de poser les éléments, de créer une atmosphère de paranoïa (ah, le coup de téléphone « présidentiel »). Puis, à un moment, alors que les choses tournent mal et que la famille part, on sait que le chaos va se répandre (destructions, bien sûr, mais aussi pillages, violences…), mais on ne le voit pas, puisqu’on suit les personnages principaux. Et l’effet est pas mal, puisqu’ils vont de problèmes en problèmes, et que le « retour » s’annonce tout aussi problématique.
La force du récit, c’est aussi d’avoir un sujet unique, de ne pas se disperser, d’être assez linéaire (contrairement par exemple à Geostorm qui confond tous les genres et en balance trop sans faire le tri). Il y a des clichés (le diabète du gamin), mais ils servent plus de moteur que de raccourcis.
Le scénario va jusqu’au bout de son postulat, dans une longue fuite en avant où les protagonistes sont constamment talonnés par le danger. La comparaison émise par notre Sylvain national avec 2012 est intéressante parce que le mécanisme est le même : la famille court, la catastrophe les poursuit. Mais la volonté de traiter le sujet d’une manière frontale, avec un sérieux assumé. Et si l’on croit aux personnages, c’est pas seulement parce que c’est bien joué (Morena Baccarin, en plus d’être splendide, tient formidablement son personnage), c’est aussi parce qu’ils sont dépassés par plein de choses qu’ils ne maîtrisent pas (et pas seulement le ciel qui leur tombe sur la tête). Ils se démènent, sans réellement avoir de maîtrise.
Et ça donne une intrigue qui tient plutôt la route.

Jim

Oui.
Sans doute l’un des meilleurs films catastrophe de ces dernières années.
Parce l’histoire se place à la hauteur des personnages et pas des évènements qu’ils subissent (le film n’est pas cadencé par les destructions de masse). Il a aussi le bon goût de ne pas faire dans le pathos éhonté comme Deep Impact.
Ce qui compte, ce ne sont pas tant les dégâts de la pluie de météorites (qui tombent parfois de manière opportune) que la confusion bien sentie découlant d’une telle situation.
Pas un chef-d’œuvre, mais un bon film.
Butler dans ce genre de prod, j’achète. Et outre Morena Baccarin, c’est toujours un plaisir de revoir Scott Glenn à l’écran.

Ah tiens, faudrait que je le revoie, parce que ce n’est pas le souvenir que j’en ai. Enfin, « pathos », oui, un peu, mais « éhonté », non. Mais je ne l’ai pas revu depuis longtemps.

Jim

Disons qu’il vieillit mal.
La relation père/fille, voisin/voisine, c’est mignon, mais téléphoné.
Le coup du bébé, etc.

Bon, faut que je le revoie.

Jim

Greenland aura droit à une suite intitulée Greenland - Migration.