GRENDEL, KENTUCKY #1-4 (Jeff McComsey / Tommy Lee Edwards)

J’ai précisé en volume et non pas en valeur. car en valeur tu le sauras jamais et moi non plus.

En volume de vente ou en volume de parution ? Tu me perds là. une part de marché peut s’exprimer en en volume de vente hein. De toute façon je suis allé ressortir les % de GFK pour 2019

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Donc 6%, c’est déjà plus en phase avec la vision que j’ai sur le milieu. Sachant que cette année, il y a eu nettement moins de Glénat et un seulwalking dead en début d’année, je suis pas sûr que les chiffres aient monté…

Le volume, c’est la quantité de produits (soit, dans l’édition, le nombre d’exemplaires).
La valeur, c’est le pognon que ça représente.

J’aime beaucoup « BD de genre ». Ahahaha, le fourre-tout.

Jim

Je le sais bien, je répondais à :

Où Kab me parle de sorties et donc de parution.
Donc pas de vente.
D’où ma question

Je pense que c’est le nombre de trucs vendus.
Mais tu sais, si un éditeur sort beaucoup de références, il cale ses tirages en fonction des ventes estimées : il peut très bien sortir plein de bouquins, et tirer certains à 40 000 et d’autres à 2000. Mais s’il sort beaucoup de choses, c’est aussi qu’il en vend une grande partie de manière satisfaisante. Si vraiment il prend un bouillon sur l’ensemble de son catalogue, il réduit la voilure très vite. Donc si ça continue à sortir massivement, c’est que l’éditeur y trouve son compte.
C’est ce que je comprends des propos de Kab, et si c’est bien le cas, je partage cette vision.

Jim

Sauf que Panini

(Traduction, on parle d’un éditeur qui sort en termes de référence par mois un peu près 50% de toutes les parutions comics où ça part dans tous les sens, où on est beaucoup à douter de leur gestion des stocks et du fond du catalogue, bref méfiance est là, donc quand on parle d’un éditeur qui fait tout à l’opposé de tous ses concurrents, la confiance règne peu)

Leur politique, c’est occuper les rayonnages.

Jim

en volume de parution, mec tu te perds tout seul.

Oui, mais personne n’a les chiffres hormis les éditeurs.

Et le manga représente 40% du marché BD ? Laisse moi rire.

Je partage cette analyse.

Comme énormément d’éditeur.

Je pense que le fait d’imprimer le même truc sur plusieurs pays leur donne un avantage économique que certains concurrents n’ont pas. Avantage qui se traduit par la capacité d’inonder.
L’exemple de Panini est intéressant : ils sortent des collections à bas prix pour la grande distribution (récemment, avec Star Wars). En termes de volumes, ils inondent, et ça gonfle artificiellement les chiffres (les leurs et, par conséquent, ceux du marché). En revanche, je parie qu’ils ne font pas de marge sur ces produits. Sortir des trucs à deux, cinq ou dix euros rien que pour créer des effets d’aubaine (et faire couler l’encre), ça fait augmenter le volume, mais qu’en est-il du chiffre d’affaires ?

Jim

Et de la marge, surtout

Sur ce genre de produits, je pense qu’elle est réduite à quasiment rien (c’est de la comm, essentiellement).
Quant au chiffre d’affaire : admettons qu’ils écoulent en quelques semaines des dizaines de milliers d’exemplaires, paf, ils font exploser le volume. Mais ça génère peu de sous, somme toute. Typiquement le genre d’opérations pour lequel il convient de bien définir de quoi on parle.

Jim

ça dépend … si tu triples ou quadruples les volumes.
Mais peu de marge en revanche.

Peu de sous quand même : tu vends quelques dizaines de milliers de bouquins à deux ou cinq euros, là où l’équivalent à un prix normal ne vendrait pas autant d’exemplaires, mais générerait sans doute plus de chiffre.
L’enjeu, c’est d’attirer un nouveau lectorat. J’imagine que s’ils répètent ce genre d’opération, c’est qu’effectivement ils doivent choper de nouveaux lecteurs.

jim

Bien pour ça que je te parle de tripler ou quadrupler … après, je demande aux spécialistes des chiffres de faire travailler leurs informateurs pour savoir quel est le facteur multiplicateur (et par rapport à quoi : aux librairies à 16 euros ou les couvertures souples à 9 euros ?)

Sauf qu’on passe avant ces nouveaux lecteurs !!!

Si on n’a pas ces bouquins-là. Pour un lecteur comme moi, ces collections n’ont guère d’intérêt.

Jim

Disons que les SW, c’était le pactole pour moi.
Les autres, je te l’accorde, j’en ai pris surtout que ma fille puisse les feuilleter sans trop se poser de question.

J’ai même pas songé à ça, de mon côté. Sans doute que ça ne m’intéresse pas assez.
Sans doute aussi que je n’ai pas envie de donner des sous à Panini.

Jim

Disons que je n’ai pas cherché trop loin … et ils sont apparus devant moi. J’ai pas hésité trop longtemps.

Grendel, Kentucky #3

Story by

Jeff McComsey

Art by

Tommy Lee Edwards

Letters by

John Workman

Cover by

Tommy Lee Edwards

Publisher

AWA Studios

Price

3.99 (USD)

Release Date

2020-11-18

For two generations, the rural hill town of Grendel, Kentucky has honored its Faustian bargain with the monster living in its abandoned coal mine: a human sacrifice every season in return for agrarian prosperity the likes of which this rocky region had never before seen (including its greatest cash crop: the dankest weed in the land). When one town elder breaks this pact, Grendel’s only hope is that its prodigal daughter will return home to face down the creature of her nightmares - and bring her all-female biker gang with her.

Les deux premiers titres AWA, ceux de Straczynski et Deodato, arrivent chez Panini en début d’année…