Gueule de cuir - vol. 01/3: L’épéiste
Gueule-de-cuir, c’est une histoire de cape et d’épée sombre et fantastique, c’est Batman sous Louis XIII. 1633. Dans la France de Louis XIII et de Richelieu, magie noire et alchimie sont à l’oeuvre. Tandis que de mystérieuses factions s’affrontent en secret autour du Zodiaque du Diable, un redoutable nécromant étend son règne sur les bas-fonds de Paris et rêve de vengeance. Contre lui, un seul homme peut encore se dresser. Un duelliste que le destin a maudit et qui n’aura d’autre choix que d’accepter le masque et la destinée de Gueule-de-cuir.
- Éditeur : Drakoo (10 janvier 2024)
- Langue : Français
- Relié : 64 pages
- ISBN-10 : 2382331461
- ISBN-13 : 978-2382331460
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Pierre Pevel ! Formidable romancier.
Pas mal.
Le titre, finalement, me rappelle la bande-dessinée Grimion Gant de Cuir, lue chez mes parents enfant, et qui m’a marquée.
Je me rends d’ailleurs compte que c’est par le même scénariste que Balade au bout du monde, dont mes parents avaient les deux premiers cycles, et ça m’a aussi impacté.
Ouais, Makyo.
Scénariste important des années 1980. Toujours actif, d’ailleurs.
Jim
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Oui, en voyant son Wikipédia, j’ai l’impression qu’il était une star des 80s.
Oui, un scénariste incontournable. Avec Cothias. Puis Convard.
Jim
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Prenant et intéressant. Pierre Pevel, formidable romancier dont je suis fan (LE HAUT-ROYAUME, quelle épopée) poursuit son avancée comme scénariste de BD (ses adaptations de son PARIS DES MERVEILLES sont fort justes), avec ici un récit neuf et dynamique.
Il retrouve le thème cape et épée traité dans LES LAMES DU CARDINAL, avec également un aspect ésotérique pertinent, via le Zodiaque du Diable, qui dicte les destins et bénéficie de figures qui s’incarnent et s’affrontent. L’on suit ainsi divers personnages bien croqués dans le Paris étouffant et intrigant de 1633, avec Gueule-de-Cuir en héros mais aussi en sujet de l’ensemble, justifier d’apparence mais dont le lien avec le grand dessein ésotérique donne un élan différent et bien venu. La menace est terrible et crispante, le protagoniste est en soi classique mais attachant, et l’ensemble est si fluide et agréable que j’en viens à espérer plus que la trilogie prévue.
Graphiquement, Stéphane Créty tente beaucoup, réussit régulièrement notamment dans de beaux décors et de belles illustrations de Gueule-de-Cuir, mais quelques visages ou postures sont à perfectionner. Ça reste fort correct dans l’ensemble.
Un très bon début, donc, notamment sur ce scénario malin, qui fait plus qu’un « Batman en 1633 », et intéresse beaucoup sur le grand plan ésotérique.
Vivement la suite.
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