HARLEM, SUR LA ROUTE DU DIABLE (David Boriau / Goum)

Discutez de Harlem sur la route du diable

Y a un E en trop dans le titre

Je vois que tu es toujours à l’affût. Merci.

Jim

Ah tiens, je l’ai trouvé récemment, lui. Il est sur ma pile.

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Jim

Album très sympa. Rien de révolutionnaire, mais un rythme soutenu et un ton assez enjoué, malgré les événements racontés.

Donc, Harlem appartient à une famille noire qui a du mal à payer son loyer. L’enfant se passionne pour la musique. Son idole est son grand frère, Jazon, alias Jazz, qui enregistre dans une grande maison de disques, et qui vient de lui offrir une guitare. Mais quand il en joue pour la première fois, il fait apparaître un fantôme, celui de Robert Johnson, le joueur de blues.

S’appuyant sur la légende de ce musicien, qui affirme qu’il aurait vendu son âme au diable afin de maîtriser son art, le récit oppose des enfants surdoués à des producteurs surnaturels, dans une évidente métaphore du bras de fer constant entre création et commerce.

C’est très joli, très expressif, pétri de bons sentiments sans être mièvre. Le récit ne s’attarde pas sur les malheurs, préférant se concentrer sur l’optimisme et le sourire.

On pourra cependant reprocher une ponctuation hésitante et quelques coquilles (notamment en quatrième de couv), qui dénote un manque de relecture évident.

Jim