Il n’y a pas encore de topic sur cette série donc je me propose de le créer en postant mes critiques depuis les premiers numéros.
Hellraiser Prelude and #1 de Clive Barker,Christopher Monfette & Leonardo Manco
“At the Tolling of a Bell” and “Pursuit of the Flesh, Part One”: Voila, comme je l’ai dit, voici ma critique de Hellraiser numéro 1 et du prélude à la série. C’est awesome du début à la fin et on voit bien que Clive est derrière le scénario. Cette série fait suite au premier et second film donc vous pouvez oublier le reste ou presque. Après je ne sais pas comment la série va être lié avec les évènements futurs de The Scarlet Gospels qui verront Harry D’Amour confronté à The Pinhead, pour le moment il n’y a aucune interview ou aucun article qui n’en parle donc on verra bien! Concentrons nous d’abord sur la dite série édité par Boom que vous pouvez acheter directement sur leur site ou bien entendu via des boutiques qui vendent des comics. Ce n’est pas la première fois qu’il existe des séries sur Hel raiser (ou sur Nightbreed pour n’en citer que deux) et contrairement aux autres qui étaient proche d’un style *« Tales », *ici on a une série ongoing qui je l’espère quand même prendra des éléments des comics précédents déjà scénarisé en partie par Clive Barker.
“At the Tolling of a Bell” est disponible gratuitement sur internet, Boom ayant voulu attirer des lecteurs pour la série via ce procédé et même si on peut l’avoir en édition papier, la version internet était disponible quelques jours avant la sortie et ma fois ça faisait plaisir. L’histoire est assez simple. Un homme doit être exécuté dans un établissement correctionnel n’étant plus utilisé et qui est pratiquement utilisé. Cet homme qui doit être exécuté n’est pas seul au moment de l’exécution, en sa compagnie, se trouve un prêtre qui lui propose de faire un pacte en quelque sorte, il doit utiliser la boite de Lemarchand mais tout ne se passe pas comme prévue et la boite tue le condamnée et l’envoi dans une partie de l’Enfer. Pinhead étant plus intéressé par un homme d’église que par un simple détenue. L’histoire en soit sert de mise en bouche et d’introduction au récit. La première chose qui est épatant dans ce one-shot, c’est le dessin qui renvoi à la crasse et à l’aspect malsain de l’univers de Clive Barker. Ici outre l’univers carcéral et l’exécution qui a lieu au début du récit et qui met mal à l’aise, c’est toute l’ambiance de l’œuvre qui rend mal à l’aise. En effet les postures des personnages et ce qui leur arrive, le tout nimbé de noir renforce le côté purgatoire de la prison. Le dessin bien que détaillé et aéré rend claustrophobe et comme le prêtre on veut fuir devant The Pinhead. Le seul problème du dessin serait la composition des planches qui par moment n’est pas assez dynamique, il y a des brèves ellipses pouvant non pas déroute mais énerver légèrement.
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Ici le Cénobite utilise toujours un humour particulier pour s’exprimer et quand je dis humour c’est qu’il tourne non pas à la dérision les propos du prêtre, mais sa façon de s’adresser à lui, le passage ou le prêtre évoque God est particulièrement démonstratif de ce dont je parle. Le récit est assez court mais bon c’est une introduction et celle-ci est bien suffisante pour attirer l’attention sur la série je pense, même s’il n’y a que très peu de lien entre le one-shot la série en elle-même. Les dialogues sont en tout cas savoureux et vraiment outre le support, il n’y a aucune différence entre le Pinhead que l’on connait et celui que nous propose Clive Barker dans cette suite au films/romans/nouvelles.
“Pursuit of the Flesh, Part One”: Le premier numéro de la série pose directement des jalons de l’orientation, du moins d’une des orientations de la série et ma fois c’est tout aussi mystérieux que étrange. En effet, le récit débute au Nebraska dans une ambiance très *« The Texas Chainsaw Massacre », *en effet, une femme est enfermée dans un silo et doit sous la volonté d’un agriculteur étrange ouvrir the Lament Configuration ce qui déclenche bien entendu l’arrivée des Cénobites, massacrant la jeune femme les ayant appelé. Le hic c’est que comme le lecteur, cela peut être lassant, en effet. The Pinhead se lasse de son rôle et désire autre chose, pour cela il parle avec les personnes les mieux placés pour l’écouter car que ce soit l’Enfer ou le Paradis, il n’y a pas de grande différence à l’exception de la Souffrance que l’on ressent chez l’un et pas l’autre. The Pinhead parle avec son prédécesseur, son maître en quelque sorte pour récupérer son humanité, sa partie humaine (qu’il a perdue dans le troisième opus pour donner une idée à certains même si je pense que ça sera différent dans le comic), désirant trouver la paix au Paradis, un choix en soit peu étonnant quand on connaît l’univers de Clive Barker. Pour ne prendre qu’un exemple dans l’univers Hellraiser, l’uncle de Kirsty, Frank était lui aussi lasser par sa vie sur terre, en effet il avait goûté à toutes les joies, à toutes les luxures pour au final tenter de trouver le Nirvana suprême et donc s’associer au Cénobite avec le résultat que l’on connaît. Ici Pinhead ne désire pas connaître le bonheur absolue en soit mais une alternative à sa vie actuelle qui lui est inconnue. Son seigneur et maître accepte, le Leviathan, du moins s’il arrive à atteindre ce but car outre cela il connaitra des tourments qu’il ne peut imaginer. C’est tout ou rien donc!
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On retrouve un autre personnage que nous avions pas vue depuis les films, Kirsty Cotton, l’héroïne du premier opus, qui apparaît dans le second (Hellbound) et troisième (Hell on Earth) opus avant de revenir le personnage principal dans le sixième opus de la franchise cinéma (Hellseeker). Ici elle nous apparaît plus mature, plus âgé ce qui est normal vu que l’histoire se déroule des années après. Son apparition est encore plus intrigante vu qu’un nom apparait et que les fans connaissent bien, celui des Harrowers, le groupe opposé au Cénobite et qui agissent sous la tutelle de la déesse Amérindienne « Morte Mame » groupe ayant des pouvoirs assez particuliers utilisant des des liquides et des gaz ma fois pouvant dérouter Satan lui-même… façon de parler mais bon les gaz d’un chérubin c’est dangereux ^^. Ici les personnages renvoient aussi au Ghost Rider dans leur façon de se mouvoir, on voit que Clive est fan de comics, mais bon la ressemblance s’arrête la et ses envoyés en quelque sorte de Dieu, je dis bien en quelque sorte vu que ce n’est jamais clairement exprimé affronte les envoyés de l’Enfer dont les Cénobites et voir le nom de ce groupe que j’apprécie énormément apparaître dans la série éveille encore plus mon intérêt pour le reste de la série. Même si Clive n’apprécie pas la tournure qu’à prit la série au cinéma, il respecte le travail fait par les autres auteurs sur la franchise et donc il utilise des éléments des films comme Hellseeker dont je parle peu avant ou on voit Kirtsy et son mari. Les quelques éléments tournant autour de Kirsty donne une idée claire du personnage à ceux ne la connaissant pas je pense et même si on regrette que nous ne découvrons rien de nouveau quand on connaît le personnage, mais bon les éléments tournant autour d’elle comme les Harrowers donne de l’intérêt au personnage et on se demande comment la rencontre va se faire/évoluer.
L’autre personnage qui n’est pas en reste est bien entendu Pinhead, comme je l’ai dit il est lassé de ce qu’il fait et donc on a une vision plus particulière du personnage, en effet il n’est pas le mal absolu, d’ailleurs il ne l’a jamais était, il le dit lui-même dans le roman. Le mal et le bien ne sont que des concepts, ce qu’il fait à nos yeux est maléfique alors que pour lui c’est une forme artistique et ce trait est souligné dans le comic, comme il l’était dans le premier et le troisième film. Ici l’une des planches, magnifique au demeurant renvoi à cette conception. Certes pour certains c’est un art particulier mais bon outre le fait que les gens soient charcler, il y a quand même une vision artistique de la chose, surtout que cela renvoi indirectement à Clive Barker qui dessine et peint depuis de nombreuses années.
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Il y a bien entendu d’autres personnages dans le récit, les Cénobites entourant Pinhead. Il y a Chatterer qui apparait dans le roman, dans les films Hellraiser, Hellbound, Bloodline, Inferno, Hellseeker, Deader et Hellword sans compter les comics donc dans une grande partie de la franchise. Il n’y a pas trop de développement autour du personnage et ce n’est pas plus mal vu qu’on en sait assez à son sujet. Ce qui le plus étonnant par contre, c’est qu’il y a également The Female Cénobite, alors ce n’est pas étonnant vu que celle-ci apparait dans le roman par exemple ou dans les premiers films, mais ce qui est étonnant c’est le traitement autour du personnage qui nous apparait encore plus humaine qu’elle ne l’était déjà. Le personnage apparaissait comme noble et surtout forte au niveau de son caractère . Ici elle nous apparait comme proche sentimentalement parlant de The Pinhead ce qui indirectement renvoi à la mini série tournant autour des Harrowers, un écho de son travail passé. Bref la caractérisation des personnages est parfaites, respecte bien entendu ce qui a était fait avant ce qui est normal vu que Clive est derrière le scénario et en même temps qui se permet des petites nouveautés comme celle sur Female qui m’a fois me fait espérer diverses choses. Bref le dynamisme de la série est parfait pour un premier numéro et même s’il faut attendre le reste de la série bien entendu pour savoir si ça sera aussi bon que je l’espère, je suis totalement conquise pour le moment!
Clive et son acolyte utilise un pan entier de ce qu’il a fait sur la franchise à travers les divers médias et pour le moment on ne peut être que conquis si on a apprécié les œuvres précédentes, le twist final est excellent et ma fois fort étonnant quand on se souvient du premier film. Les dessins de Leonardo Manco sont très bons et le découpage des planches est bien mieux que dans le one shot, bref c’est un épisode awesome qui inaugure que du bon pour la suite!
Hellraiser #2 est excellent encore une fois, je poste ma critique avec un peu de retard désolé! Alors, on m’a demandé si la lecture de cette série était possible sans connaitre l’univers de Hellraiser, sincèrement je pensais que oui avec le premier numéro, mais à la lecture du second, si vous n’avez pas eu l’occasion de voir le film ou de lire la nouvelle et le roman (les comics n’étant pas obligatoires vu que ce qu’il faut savoir est réexpliqué dans ce numéro) vous serez très vite perdu. Ce nouveau numéro en tout cas propose des moments assez intéressants où on voit que les scénaristes s’interrogent sur ce qu’ils écrivent en cassant les codes de ce genre d’œuvres. Les héros sont intelligents et développent de réels moyens pour lutter contre leurs ennemis, les Cénobites ici sont encore plus terrifiants que habituellement et leurs confrontations entre les deux groupes est bien awesome, le seul problème c’est que les dessins ne rendent pas vraiment honneur à la scène de violence et de terreur. Il y a mieux on va dire. Outre ça, les auteurs incluent dans le récit tout un tas d’éléments pour les futurs récits dans l’univers de Pinhead. J’aime bien la tournure en tout cas que prend la quête de Cotton. Il y a un aspect quêtes ou les héros (Kirsty et ses nouveaux alliés, les Harrowers) cherchent les créations de Lemarchand qui, du moins à leurs connaissances, permet de faire venir les démons du Leviathan.
Il y a un réel travail de fond dans l’œuvre vu qu’ici les Harrowers (Bethany, Alex & Marcus) ne sont pas l’équipe du Bien envoyé par la déesse pour vaincre les Cénobites, mais bien des survivants comme Kirtsy à l’emprise des Cénobites. Chaque personnage nous est présenté et même si ce n’est pas encore aussi étoffé que les personnages que nous connaissons depuis les films, on se doute que le tout sera développé par la suite. Ils sont aussi humains que vous et moi. La seule différence étant la confrontation avec les démons et le changement de vision qu’ils ont du monde. En gros ce sont des John Constantine version Clive Barker avec les touches habituelles de l’auteur sur ce genre de personnages. Ce sont des occultistes dont le but premier est de retrouver toute création de Lemarchand qui ici nous apparait plus glauque que prévu. En effet le personnage de Bloodline à travers le temps nous apparaissait comme passionné par son travail, passion frôlant l’obsession compulsive, mais qui était quand même dans le clan des gentils. Ici il nous apparait plus glauque, plus malsain, un peu comme le personnage de Joseph Whitehead. On savait qu’il était le créateur de multiples objets et les dits objets prennent des formes étonnantes comme par exemple, dans ce récit, un carousel.
Le carousel nous présente quelque chose de particulier, chaque objet permet de faire venir des démons différents, on sait très bien que les objets en question apparaissent de manière aléatoire, ce qu’on ne savait pas déjà c’est qu’ils étaient plus nombreux que prévus, à la base on se doute et on sait même qu’il existe plusieurs boites, maintenant on sait qu’il y a de multiples objets et que ceux-ci permettent à différents types de soldats en Enfer, mais on ne se doutait pas de la multitude de Cénobites qui peuvent exister et surtout que ceux-ci commettaient bien plus d’actes monstrueux qu’on ne le pensait. Bref de nombreux objets multipliant le champ d’action des créatures et donnant plusieurs ouvertures sur notre monde. En tout cas il y a un réel travail de fond de réalisé, les personnages doutent et cela se voit autant à travers les dialogues que par leur façon d’être, on note bien par contre qu’ils ne sont pas encore aussi bien préparé contre les monstres qu’ils combattent. Ils font penser en quelque sorte au personnage de Harry D’Amour. En tout cas c’est une lecture bien agréable avec ce qu’il faut de révélations, d’actions, mais aussi des personnages intéressants et un final plus que satisfaisant. Leonardo Manco est toujours aussi bon même si on voit qu’il est plus faible dans les scènes d’actions mais bon j’ai confiance pour la suite. Vivement le prochain numéro!
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Hellraiser #3 - Pursuit of the Flesh, Part Three de Clive Barker, Christopher Monfette et Stephen Thompson. J’attendais ce numéro avec impatiente et ce fut vraiment encore plus awesome que les deux premiers numéros. Celui-ci nous plonge encore plus dans l’horreur, horreur prenant toujours autant de formes variés et qui bien sur ne se fait pas au dépend de la progression du récit toujours aussi informatif (le passé de chaque membre du groupe des Harrowers en expliquant encore plus ce qu’ils sont comme le pourquoi de leur confrontation avec les Cénobites. Les scènes d’exposition en question ne font pas passage à vide comme dans certains autres récits ou les moments explicatifs ont l’air d’être intemporel plus qu’autre chose et ou le récit fait du surplace. Ici, ça permet au rythme d’être soutenue et surtout de ne jamais faire retomber la tension.
L’approche des origines est très intéressante vu que ça fait penser comme l’a souligné une critique que j’ai lu aux films Marvel avec Fury qui vient recruter. En effet, pour chaque membres des Harrowers présents, Kirsty vient proposer la lutte contre les créatures du Leviathan ce qui ma foi est fort sympathique. Le plaisir est double, car outre les origines, on découvre des nouveaux Cénobites dont un qui me fait penser à la question « Est-ce qu’il y a de l’eau en Enfer? » Les présentations dans le précédent numéro furent bref alors qu’ici elles sont exploités totalement, on découvre pourquoi le preacher à rencontré les Cénobites et surtout avec quels Configuration (un snow-globe) , le cénobite qui en apparait défarouille de la culotte par son look et surtout ses différences physique comme de pouvoirs des autres Cénobites, pareil pour la call-girl qui rencontre les cénobites via un autre objet, cénobite étant lui aussi très différent des autres… bref il ya de la révélation étonnante à ce niveau. Ce que j’aime dans le comic c’est l’interaction/mélange indirect entre Hell et le monde réel, ou on voit que ce qui s’y passe n’est pas si différent de notre monde , il y a une hiérarchie, des groupes et surtout une vie de société si on peut dire cela ainsi. Le mari de Kirsty lui continue de faire des choix étranges par contre, étrange par la finalité que l’on peut imaginer et on se demande bien ou tout cela va nous mener au fur et à mesure du récit.
La force du récit aussi est de développer l’univers des Cénobites et de mettre en avant le côté manipulateur que l’on découvrait dans le roman par exemple. Ici ils utilisent les humains pour assouvir leurs appétits comme les nomme Pinhead et on découvre que le lien avec les Harrowers est encore plus grand que prévue ce qui n’est pas pour me déplaire. D’ailleurs c’est l’un des passages les plus terrifiants, sadiques mais aussi touchant de l’histoire vu qu’on découvre les vrais raison de Alexander, bien plus noble en soit que celle des autres Harrowers et on se demande si on doit prendre pitié vu qu’il tente de corriger ses erreurs ou s’il mérite vraiment ce destin indirect, c’est un dilemme difficile mais vraiment plaisant car pouvant être développer pour d‘autres récits! En tout cas on découvre, ou on suppose en tout cas qu’il abrite le mal en lui vu les victimes innocentes qu’il fait (des jeunes quand même) et on se demande si Pinhead n’avait pas raison depuis le début. D’ailleurs sa volonté de changer les choses est toujours présente dans ce numéro et on se demande vraiment quand le Leviathan changera lui aussi d’avis pour le remplacer.
Stephen Thompson est un vrai artiste en tout cas, le récit prend vie grâce à lui et ses dessins des différents Cénobites sont remarquables et terriblement inquiétants! En tout cas son style est différent de l’artiste habituel et il a une façon de découper et d’intégrer les créatures au monde réel très rafraichissant, bref j’adore! Je recommande toujours la série aux fans comme aux non fans.
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Hellraiser #4: Pursuit of the Flesh, Part 4
Le récit continue est ma fois c’est toujours aussi awesome! En effet l’auteur nous présente donc le plan de Pinhead et le fait que celui-ci soit lié à Kirsty, chose essentiel pour le reste du récit et qui à le don d’être intriguant (d’ailleurs je me demande quelle conséquence cela aura sur le prochain roman de Clive Barker et si le roman se passe avant ou après le comic.) Le scénariste ne se concentre pas uniquement sur Kirtsy, mais aussi sur les Harrowers qui ont une mission différente de celle de notre héroïne et ma foi elle ne se conclue pas vraiment comme on l’attendait. Toute la partie les concernant fait plaisir vu que cela montre bien que nos héros ne sont ni parfaits et encore moins invincibles, d’ailleurs j’espère bien que dans le prochain numéro on ne perdra pas un des Harrowers à cause de la volonté démoniaque du cultivateur. En tout cas j’espère qu’on en apprendra un peu plus sur lui et sur les liens avec la configuration. Le plaisir de la lecture vient aussi du fait qu’on découvre un peuple faisant la part belle aux laissés pour compte de notre société et qui fait penser aux peuples de Nightbreed ou à celui de Transmutations, même si ce sont des humains dans ce cas précis. L’endroit est assez particulier comme le peuple qui y vit et les conséquences entre la rencontre de l’univers de Pinhead et celle des sans abris. Il y a de nombreux morts de façon violente encore une fois, bien que le plus intéressant soit la confrontation entre Pinhead et Kirsty. Clive Barker utilise ce qu’on a vue dans les premiers films (du premier au troisième et Hellseeker) pour montrer l’implication de Pinhead dans le monde des vivants et surtout pourquoi il n’a pas agit comme dans le passé (à chaque fois il perd contre les héros des films) la confrontation est captivante vu qu’elle démontre comme je le disais avant que notre héroïne n’est pas si pure que ça (on le voit bien dans Hellseeker) et qu’elle pourrait devenir une cénobite et même le maitre de ceux-ci.
C’est une idée qu’on a déjà vue dans The Midnight Meat Train ou celui qui détruit le mal devient le mal) et c’est intéressant vu qu’on voit que notre personnage est toujours aussi ambiguë. Pinhead est un monstre certes mais qui désire changer, il a gouté à tout ce qui faisait le bonheur d’être vivant si on peut dire cela ainsi et il n’en peut plus. Les dessins renvoient bien aux multiples sentiments qui traversent nos personnages et on ne peut pas se plaindre de ce côté la. Monsieur Barker montre aussi qu’il n’oublie pas les autres récits qu’il a écrit sur Hellraiser et explique le pourquoi des Harrowers encore une fois, renvoi au côté répétitif de leur vie et de la confrontation entre leur groupe et celui des Cénobites, ce qui en soit explique que les Harrowers existaient avant avec le chérubin par exemple (ce qui fait que j’espère revoir le peuple de Nightbreed vu qu’il existe un comic réunissant les deux mondes… Shauna Sassi aaawwwnnn.) On continue d’en découvrir un peu plus sur la création de Lemarchand et de l’utilisation déroutante si je puis dire qu’en fait Pinhead et qui nous envie d’avoir encore plus d’explication. Pinhead continue d’avancé ses pions et on ne sait pas si le Leviathan se doute vraiment de quelque chose et laisse faire le démon pour voir ce qu’il désire ou si il va vraiment y avoir une révolution. Kirsty et Pinhead sont délicieusement croqué en tout cas, que ce soit dans la psychologie ou les dessins.
En parlant des dessins, on retrouve vraiment l’ambiance des premiers récits sur les personnages, c’est une série somptueuse que je recommande à tous les fans de Clive Barker et de Hellraiser. Vivement le prochain numéro en tout cas, je n’en peux plus d’attendre!
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Hellraiser #5 “Requiem, Part One” Nouvel arc autour de nos personnages et ma foi c’est bien différent de la précédente histoire qui fut vraiment excellente et se concluant d’une façon à laquelle on ne pouvait pas vraiment s’attendre. Ici on rentre directement dans le vif du sujet avec une introduction vraiment glaçante en soit et glauque comme il faut. Les cénobites sont connu d’une pognée de personne, on le sait depuis le premier film et on sait aussi que les cénobites utilisent des humains pour arriver à leurs fins. Un tueur sévit sous l’influence de ce groupe, ce n’est pas une idée originale en soit vu qu’on a déjà eu d’autres récits de ce style, que ce soit en comics ou bien au cinéma (on a même eu Pinhead se faisant passer pour le tueur dans deux films.) Ce second story arc nous propose plusieurs niveaux pour son récit, on a la continuation donc du récit sur le fermier étrange et accessoirement tueur à la solde des Cénobites et en même temps on voyage un peu pour découvrir d’autres facettes de l’univers qu’on nous présente. Ce qui étonne c’est que tout va très vite et que les personnages qu’on apprécie ont un destin auquel on ne pouvait s’attendre, enfin en 5 numéros, d’habitude ça prend une année ou plus, mais la en 5 numéros j’étais sur les fesses et je me disais, no, pas maintenant. Bon après avec Clive Barker, on ne sait jamais, on pourrait avoir d’autres surprises les concernant alors que tout montre l’inverse. Néanmoins on voit bien que tout est calculé et pas uniquement la pour faire dans le gore ou dans la surprise. En effet les morts et sacrifices sont logiques quand on voit les pertes précédentes, il y a cette idée d’équilibre propre à la franchise. En effet, pour l’amour on a la mort, pour le plaisir on la douleur et ainsi de suite, c’est toujours comme ça et c’est très bien utilisé dans le comic même si on est dérouté!
Ce qui fait plaisir c’est que Pinhead continue d’être remarquable, la froideur avec laquelle il exécute ses plans n’étonne pas mais on voit bien que ce n’est pas le personnage comique qu’on pouvait avoir dans les derniers films heureusement. C’est un être diabolique, puissant et qui exécute ses plans dans le seul but d’atteindre son plaisir, le but premier des Cénobites. Ici le côté calculateur du personnage est très bien mis en avant et sincèrement on frissonne d’horreur devant ses exactions et celles de ses sbires. J’aime beaucoup ce qui nous est présenté et on attend la suite avec plaisir sincèrement, l’histoire étonne et choque réellement, le final étant très bon et nous faisant des moments encore plus awesome pour la suite. Sincèrement je me répète, mais quel plaisir de lire des bonnes histoires sur les Cénobites! On a droit à un nouveau dessinateur pour ce story arc et même s’il arrive à instiller une certaine part d’horreur à ses planches et une ambiance poisseuse et malsaine, il manque un petit quelque chose pour rendre les planches remarquables, je ne sais pas, je trouve qu’il manque de régularité dans les traits ce qui est dommage, après ça ne gâche pas le plaisir du récit certes, mais après deux bon dessinateurs, ça fait bizarre même si ça reste vivant et c’est quand même ce que je demande en premier à un dessin. Bref c’est un récit awesome qui va encore nous proposer de nombreuses surprises je n’en doute pas une seconde et j’attends la suite avec impatiente vu qu’il nous propose!
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Hellraiser #6 Requiem part 2 Ce qui est toujours plaisant à la lecture d’une histoire de monsieur Barker, c’est qu’on ne sait jamais ou le scénario va nous mener, on pourrait penser que son duo avec Christopher Monfette (qui a eu la gentillesse de répondre à quelques questions pour le site de monsieur Barker que nous animons, mais j’en reparlerai plus à la fin) aurait atténué cela, au vu du médium et de son utilisation actuel) et en faite ce n’est pas du tout le cas, la fin de l’arc précédent fut déroutant, choquant même et surtout étonnant, on se demander donc ce qui pourrait bien arriver avec Requiem, le bonheur de retrouvé Tiffany en est déjà pour beaucoup. Pour ceux qui ne savent pas, Tiffany est un personnage du second film, Hellbound, c’était la jeune fille autiste du premier, elle ne parlait jamais et ce fut elle qui fut la première à appeler les Cénobites dans le second film en résolvant la Configuration de Lemarchand. On retrouve le personnage avec quelques années de plus et sincèrement que plaisir, on découvre qu’elle a continué la lutte contre les Cénobites, mais d’une façon différente de celle de Kirsty en s’attaquant aux ingénieurs, les personnes voulant continuer son oeuvre… quand je dis qu’elle s’attaquait à eux, elle les tuait et indirectement on découvre que ce fut une source de désaccord avec les Harrowers. La ou la retour du personnage est intéressant, c’est qu’elle entre sans qu’il ne le désire, dans les plans de Pinhead/Kirsty. Comme il est dit depuis le début, Pinhead est blasé de ce qu’il fait et cherche quelqu’un pour prendre sa place, cette personne étant Kirsty. Celle-ci serait sur le point d’accepter, mais si elle le fait, elle veut que Tiffany ferme la porte de l’enfer des Cénobites pour que ceux-ci restent coincé à vis dans leur monde… ce qui reviendrait à damné Kirsty à vie et vu le sacrifice, elle est courageuse il n’y a pas à dire.
Tiffany est clairement développé dans le numéro pour ne pas qu’on s’interroge trop longtemps sur ces propos et sur ce quelle est devenue. En effet on découvre la mort de plusieurs des ingénieurs du Leviathan (le maître des Cénobites que l’on découvre dans le second film ou bien le roman original si vous préférez,) et imaginer que la jeune fille douce en est à l’origine est terriblement choquant. Bien que la Kirsty du second film était terriblement attachante, Tiffany était le pendant plus doux du personnage (je n’ai pas dit débile) et donc on est encore plus attaché à elle, vu que c’était un peu le personnage à l’écart et auquel je pouvais m’attacher facilement à la découverte du récit pour de multiples raisons personnels. Ici la voir devenir une tueuse sanguinaire est choquant et presque en continuation de ce qu’elle était. Je dis logique car quand on voit la tournure du personnage à la fin, on se doute qu’elle ne pourra jamais revenir à sa vie précédente (d’ailleurs qui le pourrait?) et ce changement drastique est plausible quand on voit les maux dont elle souffrait enfant. D’ailleurs le scénaristes nous mettent au même niveau que les héroïnes en étant aussi horrifié qu’elles. Tiffany devient une héroïne donc et Kirsty se joue indirectement de Pinhead en acceptant de devenir la chef des Cénobites. C’est assez ambiguë comme passage vu que d’un côté elle désire rester dans cet enfer afin de libérer les gens qui furent emprisonner par les démons angéliques et d’un autre côté elle donne ce que Pinhead désire, ce qui est à double tranchant pour les deux.
En effet, Kirsty devient un démon et sera enfermé en enfer, ce qui en soit peut effrayer, le hic c’est que comme le dit Pinhead dans le roman, c’est son enfer, pas celui de la religion et qu’il peut le modifier comme il veut, Kirsty peut donc le changer et le rendre plus acceptable, si tenté qu’elle arrive à changer ses sbires et que le Leviathan la laisse faire. D’un autre côté, Pinhead redevient le capitaine Elliot Spencer, ce qui est son désir le plus chère, le hic c’est qu’il a massacré des gens en étant un Cénobite et donc il retrouve ses souvenirs avec tout le chagrin qui peut en découler, ainsi que la culpabilité d’avoir tué de nombreuses personnes, innocentes ou pas. Bref c’est un peu comme Angel dans Buffy, en dix fois plus puissant émotionnellement pour le personnage et sincèrement, sans avoir pitié du démon, on se dit qu’il aurait mieux fait de rester un Cénobite. Il vit son propre enfer en quelque sorte, ce que ses victimes vivaient via les tourments qu’il leur infligeait. Le personne change les règles et même si je suis persuadée que nous n’avons pas encore vue tous les aspects de son plan et de l’impact de ses choix, pour le moment on peut dire qu’on est scotché et que c’est à la fois terriblement plaisant et en même terriblement effrayant… ce qui en soit correspond bien à l’offre des Cénobites une fois la configuration ouverte.
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« The box… you opened it. We came. It’s a means to summon us - Cenobites. Explorers in the further regions of experience. Demons to some. Angels to others. You solved the box. We came. Now you must come with us. Taste our pleasures. We belong to you Kirsty. And you to us. No tears please. It’s a waste of good suffering. »
L’histoire est donc terriblement étonnante, sincèrement ça fait longtemps que je ne fus pas aussi étonné de la tournure d’une histoire dans un comic (horrifique de surcroît) et on se dit vraiment que le duo va encore nous proposer des choses encore plus passionnante et terrifiante pour la suite, et aussi qu’il ne faut pas s’attacher à nos personnages de peur d’être surprise de leur mort si cela devait arriver. Je suis impatiente de lire la suite et de revoir des personnages des aytres récits (les morts des deux premiers films) si cela arrive. En ce qui concerne les dessins, Stephen Thompson pouvait décevoir en proposant des planches vides et en faite le dessinateur joue tellement sur son découpage que ça ne choque pas et que au contraire, en plus d’avoir un rythme parfait, donne l’impression d’avoir des cases pleines alors que les endroits sont presque vide. J’aime beaucoup ce que fait le dessinateur habituellement, mais la c’est bluffant et il arrive à sublimer des scènes terriblement effrayantes en soit, le final étant juste sublime, bien sur il ne faut pas oublier la coloriste qui rend un travail tout aussi bon et vraiment complèmentaire du reste de l’équipe et qui serait vide sans cet apport. Bref au bout de 6 mois, la série est toujours aussi magnifique, troublante, terrifiante et exitante, vivement la suite! Pour ce qui concerne les questions, je vais essayer de remettre tout ça en forme, soit sous forme de tiret avec les questions ou bien directement question/réponse, je vais voir. Sinon à tous les fans de comic, il faut acheter la série, et à tous les fans de monsieur Barker.
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Hellraiser #7 Requiem Part 3 est un numéro vraiment fascinant, ici monsieur Barker arrive encore à nous surprendre avec un scénario fascinant, en effet Kirsty dirige désormais les Cénobites et donc le royaume infernal qu’il dirige, ce royaume n’étant pas l’enfer au sens propre mais une dimension du même genre et dicté par des règles de son maître le Leviathan. Ici ce qui est fascinant ce sont les confrontations et alliances qui se forment alors même que le récit nous permet de découvrir plus en profondeur le royaume labyrinthique dont vient d’hériter Kirsty. Pinhead fut longuement développé dans les autres numéros et même dans d’autres oeuvres, les autres Cénobites possédaient leur moment de gloire même si nous nous posions de nombreuses questions les concernant et ici ce qui fait plaisir, c’est que les scénaristes nous font découvrir des aspects de ce que sont les habitants de cette dimension et particulièrement la Cénobite amoureuse si on peut dire cela ainsi (après tous l’amour est un sentiment qui donne du plaisir, chose qu’ils peuvent donner) Female Cenobite. Bien entendu le récit ne fait pas du surplace et ne présente pas en détail un unique personnage, d’autres le sont, des habitants ambigus et particulièrement effrayants de cet univers (habitant d’ailleurs que l’on peut apercevoir dans le premier film avec la scène de l’hospital et dans le second film.) La vision que nous offre le scénariste sur la psyché de nos personnages et sur le plan de Pinhead en tout cas est captivant et différent de ce à quoi l’on pourrait s’attendre même si on retrouve les thématiques de Clive Barker.
Pour autant le récit ne fait pas que nous dévoiler des informations, mais nous propose des scènes d’action si je peux les nommer ainsi remarquable et particulièrement effrayante semblable aux numéros précédents mais qui ne sont pas en surnombres, c’est très proche du premier film et du roman et du roman si vous voulez avec une approche différente certes vu que c’est aussi une oeuvre graphique. En tout cas les scénaristes n’oublient pas que le labyrinthe est un personnage en soit et la découverte progressive qu’on en fait est vraiment particulière, c’est un peu comme quand on découvre l’Enfer de Dante en quelque sorte mais version Clive Barker, c’est fascinant, effrayant, dégoûtant et vraiment plaisant en même temps, comme ce que propose les Cénobites donc. C’est l’une des forces du comic, d’arriver à nous faire éprouver ce qu’éprouve les personnages du récit en dehors de la douleur bien entendu.
D’ailleurs le final est particulièrement intéressant avec le sort de l’Engineers et qui fait écho aux personnages de Hellbound ou bien par exemple du premier opus, c’est captivant et en même temps on espère que cela sera awesome par la suite ce dont on ne peut douter vu que nous n’avons pas encore était déçue par le récit depuis le début. D’ailleurs le seul default en quelque sorte c’est d’attendre chaque mois pour avoir la suite du récit, oui je sais il faut être patient, mais patiente je ne le suis pas quand cela concerne les écrits de monsieur Barker. Enfin bref revenons au récit, comme je le disais, les personnages sont développés dans ce récit et Female à vraiment un rôle important, outre le fait qu’elle sert de guide pour Kirsty dans les parties de ce nouveau royaume qu’elle n’avait que peu exploré dans Hellbound, on découvre pourquoi elle l’aide, pourquoi en quelque sorte c’est une Cénobite et aussi quels sont ses sentiments envers Pinhead que je mentionne au début de la critique et dans d’autres.
Le personnage fait vraiment penser aux grandes figures dramatique que l’on peut trouver au théâtre (pas étonnant vu que Clive Barker à travaillé au théâtre,) mais aussi à l’opéra. En tout cas le personnage est captivant, à la fois triste par ce qui l’attend et captivant par ce qu’elle désire, on retrouve une partie du génie diabolique de certains personnages du maître et en même temps il nous montre les choses que l’on retrouve chez une femme amoureuse, chose que l’on comprend parfaitement et qui peut peut être déconcerter un homme (la je ne sais pas par contre, c’est une supposition) mais pas un lecteur de Clive Barker habitué à ses écrits. En tout cas comme Nightbreed pour n’en citer qu’un, on se surprend à aimer (peut être pas à tomber amoureuse, ne poussons pas le vice plus loin) de Female qui représente vraiment une femme en soit et qui par ses ambiguïtés, ses différences, son physique nous charme comme pouvait le faire la sublime Shuna Sassi… pourquoi elle n’existe pas en vraie? Pour autant elle reste une Cénobite et l’une des disciples de Pinhead ce qui se voit et se ressent dans son comportement et dans ses paroles, oui que les gens se rassurent, nous ne tombons pas dans un récit à l’eau de rose comme vous dites en France. Bref le scénario est captivant, on a des réponses aux questions que l’on se pose depuis de nombreuses années, depuis le début de la série et de nouvelles questions qui apparaissent comme que va faire Kirsty désormais de tout cela, va t’elle comme on le pense modifier le monde des Cenobites même si cela sera difficile avec le Leviathan qui reste le maître avant tout, qui sont les êtres encapuchonnés du récit (les Cenobites sont un ordre réel à la base, un ordre religieux, peut être que c’est lié à ce concept?) que va faire l’allié de Kirsty et est ce que le désir de Pinhead est voué à l’échec, vivement le prochain numéro (que je reçois demain ^^) qui répondra je l’espère à quelques questions ou qui continuera à me torturer avec d’autres.
En ce qui concerne la partie graphique de l’oeuvre, je n’ai rien à redire, c’est très beau, dynamique, angoissant et avec une colorisation impeccable, notamment pour les décors du labyrinth qui sont sublimes. Les personnages font énormément passé à travers leurs expressions ou leur regards, preuve que le dessinateur et talentueux et j’espère le retrouver sur le prochain numéro. Je continue de recommander la série en tout cas!
Hellraiser #8 Requiem Part 4 & Hellraiser #9 Heaven’s Reply Part 1: Double critique vu que je n’ai même pas publié la critique du numéro 8 (quand je dis que le travail c’est démoniaque et que cela ne vous permet pas de faire ce que vous voulez) en tout cas la conclusion de l’arc précédent fut tout autant grandiose que glauque et déstabilisante. Le lecteur avait déjà un mal fou à se remettre des meurtres de personnages principaux, mais le fait de voir notre héroïne devenir la chef des Cénobites continua d’enfoncer le clou comme vous dites, rajouté à cela ce final et le fait que le charismatique Pinhead ait enfin obtenu ce qu’il désire, c’est à dire redevenir un être de chaire vivante, un être dénué de ses talents de Cénobite, bref un humain lambda en quelque sorte et on se dit que les scénaristes sont géniaux (bon normal quand on a Clive Barker au scénario.) C’est ce qui fait qu’on se demande comment sincèrement les producteurs actuels arrivent encore à faire n’importe quoi avec la franchise au cinéma quand on voit toutes les trouvailles de monsieur Barker. A la fin de l’arc Requiem, on se demandait clairement comment le paradis réagirait à l’envie de Elliot Spencer (l’identité d’origine de Pinhead) d’intégrer le panthéon et pour cela nous devions attendre le début du prochain arc au nom très explicite comme vous pouvez le voir.
Le numéro 8 se concluait donc avec brio et de façon assez dérangeante en soit bien que ce soit murement réfléchis par son auteur comme en atteste l’interview que nous avions fait du second scénariste, Christopher Monfette, et purement dans la veine des autres récits de Barker. Ce final était à la fois rafraichissant car exploitant réellement le mythe des Cénobites, en effet, quand on découvrait l’origine de Pinhead, on se demandait qui, avant lui, pouvait bien diriger ses comparses, questions en quelque sorte que nous nous posons toujours, mais qui par ce numéro et les précédents, nous est clairement expliqué, un système de succession classique certes mais qui dévoile une part importante des êtres de l’univers du Leviathan. En effet l’univers que l’on connait, cet enfer ou vivent les démons angéliques n’est que la personnification des envies de ses êtres et donc en toute logique, chaque nouvelle génération de cénobite à sa propre conception de l’enfer, la seule chose immuable étant les intentions des Cénobites et le fait qu’il soit diriger par la divinité Leviathan.
Le neuvième numéro est à la fois un nouvel arc, mais aussi le début d’un nouveau coscénariste en la personne de Anthony Diblasi, réalisateur de l’excellentissime et effrayant Dread. Il débute son récit, la ou il nous avait laissé précédemment avec la quête de l’ancien commandant Spencer, quête en binôme avec Tiffany. Les clés de Heaven sont sur terre et tout être humain peut y accéder, la question est: comment un être ayant massacré (ou donner un sens à l’art, chacun son point de vue) peut, même en étant humain, accéder à cet endroit? Les réponses ne viennent pas pour toute de suite même si on prend plaisir à voir l’évolution du commandant Spencer, les scènes ou il redevient humain sont purement graphique et déstabilisante et en soit peut étonnante, voir fascinante quand on connait le milieu. Ici, les scénaristes exploitent une idée qui fut développé par Clive Barker dans son récit original et dont je vous parle régulièrement dans les critiques de la série, l’Enfer que l’on connait n’est pas celui des Cénobites et il existe donc de nombreux univers parallèles avec leurs lois et leurs demons. L’introduction du récit exploite complètement cette idée en nous présentant une bataille dantesque bien que court entre des Cénobites chevauchant des êtres sans peaux et des hordes ennemis, c’est juste épique et awesome à la fois!
Les personnages continuent d’évoluer, de prendre position et surtout de comploter les uns envers les autres, qui gagnera au final? C’est la question que l’on pose, ce qui est sur c’est que c’est remarquable, le récit est rythmé, horrifique et intelligent, cette nouvelle approche du mythe est une bénédiction et continue de donner le sourire, les dessins comme toujours pas en reste et sublimant l’horreur de l’univers de la franchise, bref vivement la suite!
Une nouvelle information concernant la franchise, un annual sera publié en mars, le contenu est en quelque sorte dévoilé par le résume: *The secrets of the Cenobite War revealed! The first year of Clive Barker’s long-awaited return to Hellraiser has been full of jaw-dropping events and new characters, forever changing the landscape of the classic horror universe. Now, only in this annual, learn the shocking secrets behind those seismic shocks to the Cenobites, the Cottons, and the hierarchy of Hell! This all new story will give clues to future storylines, so no Hellraiser fan can miss it!", * et on peut dire que ça donne l’eau à la bouche. Deux covers sont disponibles:
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La seconde je la publierai plus tard vu qu’elle est trop petite. Sinon le récit sera uniquement écrit par Clive Barker, le dessin sera de Janusz Ordon et les covers de Tim Bradstreet and Nick Percival.
Hellraiser #10 & Hellraiser #11 continuent de faire avancer les intrigues en cours et cela de façon remarquable comme depuis le début de la série qui pour le moment selon moi (mais je ne pense pas être objective bien que j’essaie) n’a pas eu une baisse de rythme et c’est tant mieux. L’intrigue se scinde en deux, d’un côté les agissements de Kirsty en tant que nouveau chef de l’ordre des Cénobites et de leur dimension, et de l’autre la quête d’identité et de vengeance de Spencer, l’ancien Pinhead.
Kirsty continue de faire avancer ses pions et cela de façon vraiment étonnante ce qui n’est pas pour me déplaire et bien qu’il y ait une certaine logique dans ses actions, on ne voit jamais les coups venir à l’avance (un peu comme si on faisait une partie d’échec contre le champion du monde actuel) et c’est vraiment tant mieux vu que le fait d’aller de surprise en surprise est réellement un plaisir. Ici Kirsty continue d’appliquer son plan au détriment du Leviathan qui je pense ne tardera pas à montrer ses exigences, mais aussi au détriment de certaines forces vivant dans sa dimension, car ses ennemis sont à la fois au sein du monde du Leviathan, mais aussi en dehors comme le titre de l’arc nous le montre et aussi la logique tout simplement. Les Cénobites font partie d’un ordre mystérieux et on sait que depuis la première oeuvre les mettant en avant, ils existent de nombreuses personnes les connaissant et tous ne partagent pas leur vision de la vie et de la mort. Ici, dans les deux numéros c’est l’un des thèmes utilisé au vu recommencement dont fait preuve Kirsty, en effet son plan consiste à miner de l’intérieur l’ordre et pour cela rien de mieux que de changer l’existence même des Cénobites et ce qu’ils font quotidiennement et cela depuis des siècles.
D’ailleurs la simple phrase de Kirsty dans le numéro 11 le montre clairement (les dialogues sont l’une des forces de la série, leur multiples significations est un réel bonheur et nous fait participer activement au récit.) "In the beginning God created I think I shall do the same.’ C’est une phrase simple mais qui a elle seule crystallise tout ce qu’il y a à savoir sur les intentions de Kirsty. D’ailleurs son plan en plus d’être étonnant, utilise des personnages auquel on ne pensait pas et on se demande vraiment comment cela va évoluer, ses nouveaux (ou anciens) alliés étant réellement intrigants.
L’autre partie de l’intrigue avec Spencer est tout aussi intéressant, la ou on pouvait attendre un personnage aussi fort que la version démoniaque angélique, on se retrouve avec un personnage aux doutes apparents bien que laissant paraître une volonté forte. On retrouve dans ses agissements le militaire du passé, mais aussi le comploteur qui pouvait nous étonner dans les récits précédents. J’aime bien ce personnage au multiple facette et la quête de retrouver les oeuvres Lemarchand pouvait passer comme une chose simple au début de l’arc, n’est en faite qu’une longue quête bien plus compliqué qu’on ne pouvait l’imaginer comme le montre les numéros en question. D’ailleurs personnellement j’aimerai bien qu’il fasse équipe avec Harry D’Amour, le dynamique entre les deux protagonistes serait je n’en doute pas excellente vu le passé commun qu’ils ont tous les deux (ils sont ennemis, Harry a rencontré Pinhed durant son enfance dans une école religieuse et dans le prochain roman de l’auteur, Harry va devoir sauver un de ses amis au prise avec Pinhead. D’ailleurs je me demande si le roman se passe avant ou après la série, argh vivement qu’on puisse le lire.) L’intrigue avance en tout cas et le final du numéro m’a réellement étonné et me fait attendre avec une plus grande impatiente la suite du récit.
Les dessins sont très bons, le découpage est un peu moins chaotiques que certains numéros précédents et bien que cela ne me dérangeait pas personnellement, ça fait quand même plaisir. Les traits sont soignés et donnent vraiment vie au personnage, et surtout en sublime certains comme Kirsty pour qui on serait prêt à ouvrir la boite si l’occasion se présenter. Les dessins rendent le tout dynamique et même si je sais que certains se plaignent que les dessinateurs changent constamment, personnellement cela ne me dérange pas et c’est selon moi ce qui fait une des forces de la récit, lui donnant un côté reborn à chaque nouvelle lecture. Sinon pour ceux qui ne veulent pas faire comme moi, lire chaque mois un numéro, il y a déjà deux Tpbs de disponible sur le site de Boom (l’éditeur) mais aussi Amazon et le troisième sera disponible au mois de Juin, il est déjà en précommande! Vivement le numéro du mois de mars et le premier annual également.
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*Kirsty Aaawwwwnnn *