Après la Guerre Civile, Nighthawk a formé son propre Escadron en Europe. Pour les combattre, le Baron Zemo a rassemblé une équipe composée notamment de Natasha Romanov, Clint Barton, Scott Lang et Victor Creed.
Le one-shotSiege Society, par Cody Ziglar et Paco Medina, sortira en mai.
Tu veux dire, dans le genre « gros clin d’oeil à DC », comme les autres ? Je ne crois pas qu’il y en ait là, c’est plus une variation sur les Maîtres du Mal/Thunderbolts…
Pour moi, oui.
Et le pitch que nous donne le Doc laisse entendre que Zemo interprète la création d’un escadron européen comme un siège, une attaque.
Après, effectivement, j’aurais apprécié un casting moins américain : pourquoi pas le Black Knight, par exemple ? Et le Peregrine ou Princess Python, tiens, allez !
Description: Black Widow and Hawkeye lead an assault on the Squadron. After the Civil War that split the Squadron Supreme in half, Nighthawk formed his own Squadron in Europe. But not all of Europe is okay with it. Baron Zemo has put together his own team to take them down. Who’s on this team? Natasha Romanov, Clint Barton, Scott Lang and Victor Creed. The Squadron doesn’t stand a chance.
Pas mal, pas mal, même si je crains que Cody Ziglar n’ait pas bien saisi l’exercice - car, ici, son Squadron Supreme est « héroïque », en tout cas positif, là où la Siege Society de Helmut Zemo, pastiche de la Secret Society, est bien négative.
Cela ne rend pas la lecture désagréable, au contraire ! Ca se lit bien, le rythme est fluide, les interactions sont bonnes, avec plusieurs bonnes idées. Cody Ziglar récupère plusieurs personnages secondaires du Squadron Supreme, surtout vus dans la maxi-série de Mark Gruenwald : Blue Eagle, Golden Archer, Arcana… c’est cool. L’idée aussi de faire un pastiche d’une Civil War entre Nighthawk et Hyperion, avec Nighthawk qui se délocalise avec certains en Europe, un peu comme les Outsiders, et c’est assez cool. De même que cette Siege Society, avec Zemo, Black Widow (toujours soviétique), un Cap’ soviétique, Hawkeye, un Scott Lang plus brutal, Silver Witch, Sabertooth, tout ça fonctionne bien. Cody Ziglar y va même à fond sur le body-count, et c’est surprenant, avec des dessins corrects et efficaces de Paco Medina. Ca ne révolutionne rien, mais ça fait le job.
Après…
Après, même si Cody Ziglar glisse des références à Mephisto, il n’empêche que le cahier des charges de Heroes Reborn, avec un Squadron Supreme surpuissant voire invisible et bouffi d’orgueil patriotique américain et brutal, ben ce n’est pas rempli, ici. La lecture est bonne, mais Cody Ziglar tape un peu à côté, à force de vouloir sûrement bien faire.
Ce n’est pas un drame, mais ça créé une divergence dans le portrait général.
Je ne suis pas tout-à-fait d’accord, quand Blur demande à Nighthawk si combattre les fascistes quel qu’en soit le prix est sa façon de justifier les sacrifices, on voit que le Squadron reste sans scrupule.
Mais sinon oui, un one-shot sympa qui permet notamment de retrouver les membres secondaires du Squadron Supreme qui sont malheureusement trop souvent relégués au second voire troisième plan, quand ils ne sont pas carrément inexistants. Quand on y pense, cela fait un peu du Squadron un pastiche du Crime Syndicate toujours constitué des cinq mêmes (anti-)héros !
C’est vrai mais ça reste très proche d’une position d’un Batman. Batman ne serait pas allé aussi loin mais Nighthawk exprime une peine et une culpabilité pour les défunts, ce qui le rend humain, positif et proche d’un Batman qui agit dur mais pense qu’il doit le faire pour une grande cause.
On n’est pas du tout sur la même ligne que Dr Spectrum dans Heroes Reborn 4 où il fait des horreurs patriotiques avec zéro remords.