Tu parlais plus haut juste de mettre des références pas du traitement de celle-ci. Ma vision du film remonte mais je ne crois pas que dans Crazy Kung-fu il n’y ai une volonté de détournement dans le but de pasticher (et certainement pas de films américains qui déjà eux-même pompe le cinéma HK). Ou alors Ready Player One est un pastiche parce qu’il y a la reprise d’une scène de Shining.
Le doublage de Jean Claude Michel était tellement de qualité ! Il savait autant retranscrire la connerie d’un Leslie Nielsen que la badassitude d’un Clint Eastwood.
D’ailleurs Y’a T’il un flic pour sauver la reine ? Possède une vanne méta unique a la VF, puisque la tirade de Drebin face a la commissaire pour justifier le meurtre d’un suspect dans un parc est la même que celle de Harry Callahan dans le premier Dirty Harry qui était aussi doublé par Jean Claude Michel.
Connaissant par coeur la VF de Naked Gun, j’ai ouvert gros les yeux lors de ma découverte de L’inspecteur Harry
Sérieux ?
« Lorsque je vois un adulte du sexe masculin courir après une femelle avec l’intention évidente de la violer, je le descends avant : c’est ma politique. »
Ou
« Quand un gars à poil court derrière une fille la queue en l’air et un couteau de boucher à la main, c’est drôle, j’ai peine à croire qu’il est en train de quêter pour la Croix Rouge. »
Ou les deux ?
J’ignorais totalement l’anecdote (je n’ai pas vu ces films aussi souvent que toi), et je la trouve complètement géniale. Merci.
Jim
Ha oui oui totalement en plus du décor et du pitch, c’est la même voix pour les deux héros, la seule différence c’est que dans le cas de Harry Callahan, la personne tuée n’était pas un acteur de la compagnie Shakespeare en plein air
Héhéhéhé.
Jim
Ah ouais, c’est drôle.
C’est dans des moments pareils que je me demande à quel point les traducteurs étaient au fait des références (et que je suis curieux de voir le matos d’origine). Comme la référence à « Ne la touche pas, sale pute », que les traducteurs de Paul ont loupée (ce qui, à l’heure d’internet, est tout de même bien dommage).
Merci, en tout cas.
Jim
Loupé ou non faite sciemment du fait de l’injure qui ne passerait peut-être plus à l’époque de la sortie du film
J’y crois pas : ils sont partis sur une autre formulation, carrément.
Jim
Ha oui à ce point ? En effet c’est mauvais.
(enfin le doublage passé le milieu des années 90 c’est une pente descendante vers la médiocrité)
Oh ouais, absolument fabuleux… « C’était la compagnie « Shakespeare en plein air », gros paysan inculte, vous avez assassiné trois acteurs en plein ascension ».
Qu’est-ce que j’ai pu les voir et revoir, ces films-là…
Et ils étaient 5 dans la V.O. ^^
Mayor: Drebin, I don’t want any more trouble like you had last year on the southside. Understand? That’s my policy.
Frank: Yes. Well, when I see 5 weirdos dressed in togas stabbing a guy in the middle of the park in full view of 100 people, I shoot the bastards. That’s my policy.
Mayor: That was a Shakespeare in the Park production of Julius Caesar, you moron! You killed 5 actors! Good ones!
Et c’est là que je me dis aussi que je préfère la V.F. (je n’ai de toute façon jamais regardé ces films en V.O.) « Gros paysan inculte », c’est plus fun que « moron »…
Et hommage aussi à Benoit Allemane qui double Ed et qui a un de mes echanges préférées dans le second film, mon préféré, avec Frank :
" -Félicitations Ed, j’ai appris que ta femme était de nouveau enceinte
-Ho si j’attrape le salaud qui a fait ça !"
Ah cool, dans cette BA, à 26 secondes, y’a l’irrésistible passage que je citais plus haut en VF : « quelle belle fourrure »…
Je ne suis pas très au fait de la carrière de Stephen Chow, même si j’ai l’intention d’y remédier: j’ai CJ7, From Beijing with love, Flirting scholar et les God of gamblers dans mes piles.
Chow évoque des influences qui vont de Bruce Lee a Charlie Chaplin et bien d’autres, en passant par les comédies absurdes hongkongaises de Michael Hui et ses frères, qui ont façonné son goût pour le cinéma et jalonnent son parcours, mais c’est passé dans sa moulinette iconoclaste à base d’humour non-sensique aux accents slapstick. Un type d’humour qui connaîtra sa propre dénomination, le mo lei tau, dont Chow demeure peut-être le représentant le plus emblématique.
En 2020, il accordait un bref entretien au China Southern Morning Post dans lequel il revient sur l’idée derrière Kung fu hustle, soit un kungfu pian hommage au cinéma d’arts martiaux et à ses différents courants. Dès lors, ce n’est pas surprenant que plusieurs références s’entrecroisent - Chow cite Drunken master, Wong Fei-hung et Matrix comme exemples - même si je penche aussi pour un film très enraciné dans le cinéma de Hong Kong (l’inclusion au casting de certaines figures locales emblématiques comme Yuen Wah, Yuen Qiu, etc…), et pour cause.
Je n’ai pas revu le film depuis un moment; les renvois ou clins d’oeil (je me souviens bien de la référence au Roadrunner que mentionne Chow) présents ne me semblait pas relever du pastiche, plus du domaine de la référence puisque le traitement de ces scènes procède de la citation, et non pas de l’imitation (formelle ou stylistique) dans une optique de détournement, de commentaire.
Oui, je suis d’accord avec toi, partiellement.
Oui, Crazy Kung-Fu (ou Kung Fu Hustle en version originale) est un film hongkongais réalisé par Stephen Chow, sorti en 2004. C’est une comédie d’action et d’arts martiaux qui mélange kung-fu, humour burlesque et effets spéciaux exagérés. L’histoire suit un petit escroc, interprété par Stephen Chow lui-même, qui tente de rejoindre le célèbre gang de la Hache, avant de se retrouver impliqué malgré lui dans une guerre entre criminels et maîtres du kung-fu.
Le film est connu pour son style visuel exagéré, ses hommages aux films de kung-fu classiques et son humour décalé. Il a été un énorme succès critique et commercial, devenant l’un des films de Hong Kong les plus rentables de son époque.
Je vais vous dire pourquoi j’aime beaucoup ce film.
Oui, Crazy Kung-Fu (Kung Fu Hustle) regorge de références et de pastiches à de nombreux films, notamment des classiques du cinéma d’arts martiaux et des films occidentaux. Stephen Chow est connu pour son amour du mélange des genres et des hommages cinématographiques.
Voici quelques exemples de références et pastiches visibles dans le film :
- Les films de Bruce Lee
- Le personnage du propriétaire du Pig Sty Alley (la résidence où se cachent les maîtres du kung-fu) rappelle le maître du film Le Jeu de la mort (1978), avec une tenue similaire.
- La technique de kung-fu du héros à la fin du film évoque Le Cri du dragon (La Fureur du dragon, 1972) de Bruce Lee.
- Les Looney Tunes
- Certains gags visuels, notamment l’exagération des coups et des poursuites cartoonesques, rappellent les dessins animés de Warner Bros., avec des effets comiques dignes de Bip Bip et Coyote.
- Le western spaghetti
- L’introduction du gang de la Hache et certains plans rappellent les films de Sergio Leone, notamment avec des ralentis et des cadrages inspirés de Le Bon, la Brute et le Truand (1966).
- Les films de kung-fu des Shaw Brothers
- Les personnages des trois maîtres cachés dans l’immeuble sont une référence aux vieux films des années 60 et 70, où des vieillards apparemment insignifiants se révélaient être des légendes du kung-fu.
- The Matrix (1999)
- Plusieurs séquences d’action utilisent des effets spéciaux en slow-motion et des chorégraphies rappelant celles des frères Wachowski. Mais vraiment ! Pastiche à mort, quoi.
- Spider-Man (2002)
- Quand Sing découvre son véritable potentiel, son éveil rappelle celui de Peter Parker qui réalise ses pouvoirs.
- Il était une fois en Chine (1991)
- La scène finale, où Sing affronte un ennemi en lévitant légèrement et en utilisant un kung-fu « divin », rappelle Jet Li dans son rôle de Wong Fei-Hung.
Le film est donc un véritable festival d’hommages, tout en conservant une identité propre avec son humour absurde et son style unique. C’est donc comme les Hot Shots !, après, chacun décide ce qu’il veut, mais voilà, c’est écrit noir sur blanc. Et je reste têtu !
PS : C’est tout ce que j’ai reconnu, s’il en a d’autres, c’est que je n’ai pas vu le film en question.
Vive ChatGPT!
Quand je suis crevé et que mes idées s’emmêlent, ChatGPT m’aide à les remettre en place. Un peu comme un GPS pour cerveau en surcharge ! Mais je ne l’utilise très peu personnellement, plus pour le travail : ouais, par moment, je deviens fainéant. Mais oui, ça facilite beaucoup la vie, parfois. Parfois, parce qu’il n’est pas encore parfait.