HOTELL t.1-2 (John Lees / Dalibor Talajic)


*couverture à venir

HOTELL

John Lees, Dalibor Talajic

Lée Loughridge (coloriste), David Guélou (collection dirigée par)

Date de parution : 08/06/2023

Quatre histoires d’horreur interconnectées se déroulant toutes dans un hôtel mystérieux qui semble n’apparaître qu’à certains clients.

L’hôtel Pierrot Courts. Vous ne le trouverez sur aucune carte, mais s’il vous arrive de conduire sur la Route 66 tard dans la nuit et que vous avez désespérément besoin d’un refuge ou de vous cacher, vous apercevrez peut-être un panneau abîmé en bordure de route. C’est un endroit où beaucoup s’enregistrent au comptoir mais d’où bien peu repartent. Et vu les horreurs qui vous attendent à l’intérieur, vous auriez peut-être préféré continuer à rouler…

EAN : 9782384260447

Façonnage normé : RELIE-ALB.

Nombre de pages : 112

Format : 165 x 257 mm

Editeur : Black River

La couverture :

9782384260447ORI

Lée ?

Lee.

Hotell - 2

Bienvenue à nouveau à l’hôtel qui VOUS a choisi !
Inscrivez-vous au registre et croisez les doigts…
Cinq histoires interconnectées racontent une autre semaine éprouvante à Pierrot Courts, le mystérieux motel en bordure de route où les âmes perdues mènent leur ultime combat contre les démons qui les hantent.
Une famille, désespérée et démunie après avoir été expulsée de sa maison. Un artiste torturé, en quête d’inspiration. Un vieux garçon s’occupant de son chien bien-aimé tombé malade. Un gang de motards brutaux, à la recherche d’une des leurs qui en cavale… Lorsque toutes ces âmes hantées se présenteront aux Pierrot Courts, qui survivra pour rendre sa clef et partir ?

  • Éditeur ‏ : ‎ Black river (8 février 2024)
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Relié ‏ : ‎ 112 pages
  • ISBN-10 ‏ : ‎ 2384260537
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2384260539

Vous voulez une histoire ? Je connais toutes celles d’ici, à Pierrot Courts.

Sur la Route 66, il y a un hôtel très particulier…un hôtel qui choisit ses occupants. Ceux qui y viennent pour faire une pause et prendre une chambre sont mis à l’épreuve et obligés d’affronter des démons, les leurs et ceux qui hantent les lieux. Jack Lynch, le réceptionniste du Pierrot Courts, connaît toutes les histoires, tous les secrets…et il y en aura toujours car le Pierrot Courts est affamé…

Un après la première mini-série, le scénariste John Lees et le dessinateur Dalibor Talajic ont reformé leur duo pour la suite d’Hotell, publiée par AWA aux Etats-Unis entre décembre 2021 et avril 2022 et chez Black River pour la version française. Le concept reste le même…les récits racontés sont interconnectés et la présence d’un hôte rappelle les narrateurs des séries anthologiques horrifiques classiques comme celle d’EC et DC sauf que Jack Lynch a, comme je l’ai déjà souligné dans mon billet sur le premier tome, un rôle plus actif.

Une famille ruinée par les mauvais investissements du mari cherche désespérément un nouveau départ. Une jeune femme tente de fuir un gang ultra-violent après avoir échappé à son épreuve d’initiation. Un artiste est en quête d’inspiration. Un homme parti soigner son chien dans un autre état s’arrête aussi pour se reposer dans cet endroit où il n’aurait jamais du mettre les pieds. Des nouveaux arrivants qui vont aussi croiser des visages familiers pour ceux qui ont lu le précédent volume…

Si la structure reste la même (ce qui rend ce Hotell 2 un chouïa moins surprenant même si je ne vois pas cela comme un défaut), John Lees s’est amélioré sur certains points. Les chutes sont mieux travaillées, plus efficaces; les menaces sont bien adaptées aux destins croisés des infortunés clients de l’hôtel (l’histoire du voyageur et de son chien est de plus très touchante) et le fil rouge a encore plus d’importance avec une figure de vilain qui va progressivement se définir en tant qu’adversaire de l’entité qui règne sur le Pierrot Courts

Hotell 2 est donc une très bonne bande dessinée d’horreur, à l’atmosphère anxiogène, au suspense maîtrisé et aux scènes-chocs réussies. L’ensemble monte bien en puissance jusqu’à un dernier chapitre qui ne manque pas de rebondissements…et une excellente dernière case sur laquelle se referme ce deuxième séjour au Pierrot Courts (et je ne serais pas contre une trilogie)…

Peu de bonus dans ce deuxième album, juste une postface des auteurs et une illustration signée Dalibor Talajic.

Ne vous retournez pas. Il y a des choses qu’il vaut mieux ne pas voir.