Discutez de Hubert la cervelle
Hubert est un sale gosse. Il fait beaucoup de bêtises, et surtout il est un peu cruel, un peu méchant. Un jour, à la suite d’un jeu violent avec quelques camarades encore plus bêtes et méchants que lui, il prend un sale coup et une grosse bosse lui pousse sur le haut du crâne.
Persuadé d’être devenu un monstre, Hubert cherche à se cacher, à trouver consolation, mais va de bêtises en bêtises. Et les choses empirent, empirent. Jusqu’à ce que, à l’issue d’une séquence terrible où le garnement croit mourir… il se réveille dans son lit, la bosse résorbée. Bien content, il pense n’avoir fait qu’un mauvais rêve. Mais il découvre que sa volonté d’apporter des fleurs à sa maman (enfin, c’est pas aussi simple) s’est concrétisée, et donc que ce n’était peut-être pas un rêve. Et bien sûr, il se retrouve, une fois de plus, coincé dans ses propres bêtises.
Estampillé jeunesse, ce récit signé Éric Omond, à qui l’on doit déjà Toto l’ornithorynque avec Yoann (et des trucs moins jeunesse comme Phil Kaos ou Ninie Rezergoude), est rapide, enlevé. Le dessin de Dominique Gelli allie des couleurs vives et des monstres grotesques, ainsi qu’une narration BD tout à fait lisible à une esthétique du livre illustré pour la jeunesse.
Jim