Toby Kebbell, Maggie Grace, Ryan Kwanten, Ralph Ineson, Ben Cross…
INFOS
Long métrage américain
Genre : action/thriller
Titre original : The Hurricane Heist
Année de production : 2018
SYNOPSIS
Une équipe de hackers infiltre une institution monétaire secrète sur la côte des Etats-Unis alors qu’une tempête gigantesque est en approche… Un « chasseur d’ouragan » et une agent du trésor vont tenter de les arrêter…
Bon, bah c’est pas désagréable du tout, cette petite connerie-là.
C’est bourré de clichés, mais ils savent bien les utiliser. Voire les détourner.
Le scénario, par l’entremise de certaines répliques, démontre que les auteurs ne sont pas dupes du matos qu’ils manipulent. Ils jouent la citation cachée, certes, mais surtout le détournement, ils n’hésitent pas à montrer les héros se relâcher, rire, soupirer de soulagement, voire même faire une pause pipi (hé oui, depuis Jack Bauer, on se demande toujours comment ces gens font pour sauver le monde sans vidanger leur vessie). Rien que ces petits moments montrent que l’astuce compense le manque d’originalité.
Il y a aussi des choses intéressante dans le traitement des méchants, qui sont à leur tour emportés par une tornade, celle de l’agacement et de la guerre des nerfs. Ça donne des confrontations intéressantes et une montée en puissance de la menace.
Les scènes d’action sont sympas, les clichés sur les chasseurs de tornade (genre comme dans Twister) servent l’action, le pathos est présent et utilisé mais en même temps détourné.
Alors certes, ce n’est pas un film qui a inventé la poudre. Mais il sait la faire parler. Si vous voulez un bon ersatz de Die Hard, en voici un. Allez le voir en matinée, ça le vaut. Ou s’il passe encore au futur « printemps du cinéma ».
Tu devais pas bien être réveillé Jim, mon dieu le film fut une purge à tous les niveaux. C’est blindé de faux raccord, c’est souvent mal fait, c’est complètement brainless.
Les héros sont cons, et se contredise en 2 secondes montre en main (dans une scène ils doivent attacher le treuil à l’antenne, mais le vent souffle trop fort on ne peut pas monter l’attacher selon le météorologue. Bon ok, on fait quoi ? le monsieur météo monte l’attacher.) Logique.
L’oeil du cyclone qui doit faire 70 km sur certains plans, c’est plutôt 200 km, sur une autre scène vu le vent et la tension, il y a du handicapé, mais non pas de soucis.
Ç’a été une sacrément bonne surprise que ce film de casse façon catastrophe.
Et surtout j’y ai vu une surprenante prise de position, que je ne m’attendais pas à voir dans ce type de blockbuster.
Pour faire simple, je vous livre la conclusion de mon avis paru sur mon blog [Pour en savoir +] :
Ainsi, tout en restant dans le registre du pur divertissement, ce qu’il est absolument, sans tambour ni trompette, The Hurricane Heist peut être vu comme un plaidoyer féministe. Dont la probable innocuité fait néanmoins sa force.
En passant sous le radar de la revendication, il installe une situation inhabituelle dans l’imaginaire collectif, en douceur. Une manière astucieuse de changer notre rapport au monde en quelque sorte.
Je suis bien de cet avis. Les petits moments que tu cites m’ont bien plu et l’action est prenante, même si certaines scènes testent bien comme il faut les limites de la suspension d’incrédulité…mais je m’en fous, je me suis bien amusé (c’est comme les erreurs factuelles, d’après ce que j’ai lu il y en a pas mal mais je ne suis pas météorologue et je ne regarde pas ce genre de film pour leur « réalisme »).
Alors certes, ce n’est pas un film qui a inventé la poudre. Mais il sait la faire parler. Si vous voulez un bon ersatz de Die Hard , en voici un. Allez le voir en matinée, ça le vaut. Ou s’il passe encore au futur “printemps du cinéma”.
J’ai attendu le passage télé, ça suffit. Ca m’étonnerait que je le regarde deux fois, mais c’est un divertissement (un peu concon comme tu dis) qui se laisse bien regarder…