En août, John Ridley continuera de raconter les aventures du Next Batman dans le nouveau titre I am Batman. Le #0 est dessiné par Travel Foreman.
I Am Batman #0 – The age of a new Dark Knight begins! On August 10, picking up immediately from the events of The Next Batman: Second Son , Jace Fox begins the march toward his destiny when he fights to protect Alleytown against the oppressive forces of the Magistrate, using Batman armor and tech he’s found in Bruce Wayne’s old base of operations, the Hibernaculum!
Written by John Ridley
Art and Main Cover by Travel Foreman
Card Stock Variant cover by Dave Wilkins
Card Stock Variant cover by Derrick Chew
Card Stock 1:25 Variant cover by Riccardo Federici
Donny Cates ne mérite pas toutes les louanges qu’il a souvent, mais il en mérite certaines.
Son Cosmic Ghost Rider, j’ai ri de bon coeur devant ces vannes bêtes et méchantes.
Son King in Black est classique mais fonctionne bien. Ses apports sur Venom sont pertinents et intelligents. Son Death of the Inhumans est la meilleure chose arrivée aux personnages depuis David Hine.
John Ridley, ça fait des années qu’on sait qu’il prépare un Batman afro-américain, et il sort quatre épisodes complètement passables et anonymes sur Future State, puis un webcomics qui ne raconte juste rien d’intéressant.
On est sur quelqu’un qui ne maîtrise pas les codes du comics, en fait.
Ca me rappelle un peu Ta-Nehisi Coates au début de son Black Panther, où je sentais qu’il ne gérait pas pleinement la rythmique d’un comics. Mais lui avait au moins des idées, là où Ridley n’apporte rien hormis un Batman afro-américain.
Pour moi, clairement, John Ridley ne sait pas écrire un comics : il ne maîtrise pas les codes, il ne réussit pas à imposer un rythme, il tape à côté.
Après, ça arrive.
D’une, ça ne s’improvise pas. De deux, ça peut s’apprendre, au moins pour que « ça passe ».
Mais, en plus, je trouve qu’il n’y a pas de bonnes idées.
Oh, il y a des choses - mais rien qui me donne envie d’y revenir. Rien qui sorte de l’ordinaire. Rien qui ne soit pas attendu, en fait.
Coates, lui, avait au moins des idées sur l’organisation interne du Wakanda : son #1 montrait la rencontre entre Ramonda et son ancien professeur/mentor qui a une approche philosophique de la politique locale, avec à côté les Dora Milaje rebelles (un choc !), et la gestion difficile d’une rébellion par Black Panther.
Ca n’était pas Watchmen, hein, mais il y avait des idées, une approche… une voix, quoi. Coates la mettait mal en oeuvre, mais il y avait quelque chose.
Chez Ridley, j’ai l’impression de lire des reprises mal fichues.