INTERSTELLAR (Christopher Nolan)

Certains thèmes purement spielbergiens ont résisté à la ré-écriture de Nolan, ça va être marrant la double analyse thématique.Sans péter le suspens : chez Nono, le père veuf retrouve TOUJOURS son/ses enfant(s). Ici, la question sera : quand et dans quel état ?

La nouvelle bande-annonce :

La bande-annonce finale :

Pfiou…

Euh…

Eh bien, que dire?

C’est trop long et c’est chiant.

Alors il y a de chouettes idées hein, de chouettes images, ça reste sobre dans le traitement du voyage spatial, mais bon dieu que c’est bavard (dans le sens péjoratif du terme, ça blablate pour ne rien dire) et lourdingue. Voila, ça résume le film: bavard, long et lourdingue. Et froid.

De chouettes idées: la visite des planètes, le fait de mixer la théorie de la relativité et la théorie des cordes (ne vous inquiétez pas on a un exposé sur la physique quantique et relativiste dans le film), le visuel sur le plan pluri-dimensionnel (ça c’est chouette), le twist temporel.

A côté de ça, on a ce que je déteste le plus l’amour trenscende les dimensions, blablabla, blablabla, violons, guimauve et arc-en-ciel, l’amour dans l’équation de la gravité, gerbant. Pouah! On le sent venir au début du film (2h45 pour en arriver là au secours), je redoutais, et j’aurais préféré que Nolan n’utilise pas cette ficelle énorme.

Plusieurs plans permettent de se rappeler 2001 l’Odyssée de l’espace, il y en a un avec la tête de l’astronaute en bas à gauche sur fond d’espace étoilé, et le robot (et ses capacités multiples) n’est pas sans rappeler une certaine forme monolithique. Mais ça reste de l’ordre du clin d’oeil, parce que **Interstellar **c’est un peu plus que ça.

C’est long. Le début dans la ferme est hyper long, et tout ça pour ne rien raconter. OK, on nous parle de cette relation entre le père et ses enfants, sur fond de tempêtes de poussière (qui sont là parce que… parce que!), et les scènes se multiplient sans apporter grand chose à l’histoire on sait déjà depuis le début que les ressources terrestres ne sont plus suffisantes et qu’il y a le mildiou, etc, donc à quoi bon insister là-dessus? Je ne suis pas fan des présentations en voix-off pour nous exposer une situation, mais là, ça aurait été pas mal, on gagnait du temps et on pouvait se focaliser sur l’essentiel.

C’est long dans les déclarations scientifiques. Le plus, c’est que la vulgarisation scientifique est pas trop mal faite, ça se veut didactique et clair, mais c’est longuet (j’ai cru comprendre qu’il fait la même chose dans Inception que je n’ai pas vu). Trop didactique peut-être , Nolan veut être sûr que le spectateur comprenne bien. Malheureusement, on nous présente des règles en pagaille mais on sait, surtout chez Nolan, que les règles sont faites pour être détournées n’est-ce pas, donc à quoi bon passer une demi-heure à nous en présenter les biens-fondés.

Nolan s’attache aux hommes, à l’humain, à l’humanité, mais mis à part Matthew McConaughey et sa fille, le reste est plutôt transparent. Et même le traitement de la relation père-fille n’a pas réussi à me toucher. Tout est froid dans la réalisation, je ne suis pas arrivé à être touché par les sentiments véhiculés, et pourtant, je suis plutôt facile à ce niveau-là. Et pas touché donc par la scène de fin. Il manque quelque chose, du moins pour moi. Je suis resté totalement indifférent au devenir des protagonistes et pire, au devenir de l’humanité. Nolan aborde également des thèmes comme l’égoïsme, le sacrifice, la lâcheté, le mensonge. Mais malheureusement, tout ça est traité par-dessus l’épaule. On te pose la question (plusieurs fois même) de savoir ce que tu choisis entre ta famille et l’humanité, et c’est botté en touche. Alors que justement c’était le plus intéressant à traiter. Le choix de Anne Hattaway sur la planète à visiter, le traitement de Matt Damon, mince, fallait explorer tout ça, le développer, c’est fait trop rapidement et à la place on nous sert des scènes insipides et inutiles.

Typiquement, lorsque les personnages reviennent de la planète Miller et ont ainsi perdu plus de 20 années de vie, où on a assisté à une déferlante majestuosité des lieux, on se retrouve confiné (donc, contraste) ensuite avec le père devant les messages vidéo de son fils, en tête à tête, larmoyant, mais allez savoir pourquoi, j’ai trouvé ça très artificiel et ça ne m’a pas touché. Tout est froid dans les personnages. On dirait du Hickman.
Même la scène du sacrifice est foirée. Elle était beaucoup plus touchante dans Gravity par exemple.

La musique de Zimmer est excellente, et souligne parfaitement certains traits du film, notamment sur la 2e partie. Parfois trop, tout à coup ça en devient assourdissant, je ne sais pas trop pourquoi. Certainement voulu, mais j’ai pas compris.

A l’instar d’un Gravity, Nolan alterne de temps en temps les séquences silencieuses dans l’espace (arrimage, explosion,…) et les séquences internes , plus intimistes et sonores. C’est pas mal.

Alors je ne conteste pas le travail effectué, tant au niveau du scénario que de la réalisation. C’est un film très ambitieux, c’est incontestable.
Mais ça m’est passé à côté. C’est un film très laborieux.

Chef d’oeuvre? Assurément pas. Je prèfère de très loin un **Gravity **qui n’avait pas l’épaisseur du scénar de Nolan mais qui a su me transporter et me faire vivre un trip dans l’espace tournoyant et flippant, avec des acteurs qui ont su me toucher. Ca n’a pas été le cas avec Interstellar.

[quote=« Vik »]Pfiou…

Chef d’oeuvre? Assurément pas. Je prèfère de très loin un **Gravity **qui n’avait pas l’épaisseur du scénar de Nolan mais qui a su me transporter et me faire vivre un trip dans l’espace tournoyant et flippant, avec des acteurs qui ont su me toucher. Ca n’a pas été le cas avec Interstellar. ** :question: **[/quote]

mais pourquoi après une developement argumenté, rajoutes tu une :question: ?

Si on t’a lu, on a pas besoin d’une :question: en plus. Une :question: qui n’exprime rien du pourquoi et comment de ton ressenti et qui vient même comme une négation de la subtilité de ce dernier. La :question: ne peut pas être un résumé de ton propos, et ton propos, qui se tient très bien tout seul, n’est donc pas non plus un developpement de la :question: .

Ca devrait être banni les :question: en ce qui concerne l’art, fut il mercantil.

C’est mon avis en tout cas

T’as raison, j’en mets jamais d’habitude, je sais pas ce qui m’a pris.

La seule trace qu’il en reste maintenant que Vik a édité son post, c’est la citation que tu en as fait, n.nemo.
Je m’indigne. Que ne t’imposes-tu à ton tour d’effacer cet affront ? :slight_smile:

L’émotion probablement!

J’ai vu Interstellar hier soir, j’ai adoré. J’ai été littéralement emporté par le récit des Nolan et sa réalisation. Je considère ce film comme une leçon de SF, ou du moins, pour préciser, une leçon de la SF que j’aime et qui me parle terriblement.

Interstellar me fait pardonner aux Nolan The Dark Knight Rises.
Merci messieurs.

Voilà qui tranche avec l’avis de Vik. Pas facile de trouver le juste milieu ! :mrgreen:

C’est souvent le cas ici avec les films de Nolan, non ? :wink:

Ou avec les travaux de Hickman, qui ont été très justement cités précédemment.

Les Nolan, comme Hickman, m’impressionnent par leurs maîtrises, le déroulement sans faille de leurs plans, des messages simples et positifs délivrés après des schémas complexes (certains diraient « tout ça pour ça », mais je ne suis pas d’accord). Ils sont critiqués, à juste titre, pour une certaine froideur, voire « inhumanité », dans leurs travaux, mais je trouve plutôt que les Nolan et Hickman veulent valoriser de rares moments d’émotion. J’ai été sincèrement ému par de nombreux moments chez eux (la détresse d’un des deux magiciens à la fin du Prestige, la douleur infinie du héros de Inception, les terribles détresses de Cooper dans Interstellar), mais je comprends que cette froideur gêne.

En fait, j’ai l’impression que Nolan veut « transmettre » ses idées, ses histoires, ses passions. J’ai utilisé à bon escient le mot de « leçon » avant, et je comprends que certains puissent le voir comme pédant, suffisant ; ça n’est pas mon impression, j’y vois plus quelqu’un qui veut « transmettre », mais « bien transmettre », en soulignant les éléments pour qu’ils soient accessibles au plus grand nombre.

Bon, je viens de le voir.
Alors bon, comment dire ? Ça va pas être simple.

D’ordinaire, je suis très fan de Nolan. Enfin, hors ses Batman, dont j’ai proprement détesté la trilogie (mal monté, mal filmé, long, verbeux, politiquement contestable et pour tout dire bas du front).
Mais les autres films, ses films à lui, j’aime beaucoup. Parce que j’aime le jeu sur l’image et sa signification, les figures de style narrative, le rapport à l’illusion, et pour tout dire les surprises qui nous attendent au tournant de l’histoire.
Autant dire que là, je suis déçu. Interstellar est linéaire. Mais bon, pourquoi pas. Plus grave, il est prévisible. Les deux intrigues (celle autour de Murphy et celle autour de la quête spatiale) sont éventées quasiment depuis l’énoncé. Tout ce qui tourne autour de Murphy est décodé dès le début, et quand on arrive à la révélation, elle n’échappe à la platitude que par l’ingéniosité du décor proposé.
Donc là, quand même, pour un film de Nolan, c’est une grosse déception.
Mais bon, passons : on dira que j’ai mis la barre de mes exigences et de mes attentes trop haut.

Parce que le film a plein d’autres qualités : d’excellents acteurs (même Jessica Chastain, que je n’ai jamais trouvée épatante, est très bien… Quant à Matt Damon, il offre une composition vraiment étonnante, et là aussi, Matt Damon et moi, ça fait deux…), des designs intéressants (les robots, sous des apparences rugueuses et simplistes, sont très classe), des enjeux posés de manière subtile (pas de responsabilisation / culpabilisation, seulement un état de fait, ses conséquences, le portrait d’un civilisation au point mort…), des décors de planètes vraiment impressionnants…
Le film est long, et bizarrement, je n’en ai pas souffert. Pas de moments genre « putain que c’est chiant » comme dans son deuxième Batman, pas d’envie de pisser à laquelle on part s’abandonner aux toilettes parce que le propos du film est pourri (comme le Superman co-produit par son frère…). Non, c’est un film qui passe très bien, parce qu’il est assez équilibré, que l’écriture est roublarde (la fameuse « efficacité » dont se vante Cooper) et qu’elle alterne avec finesse et à point nommé les séquences dans l’espace et les séquences sur Terre.
Le montage est un peu sec, avec des plans coupés un peu à l’arrache et quelques glorieux faux raccords. Formellement, c’est bien, mais ça pourrait être mieux, plus léché, il y a un côté brutal qui n’est pas pour me déplaire, mais qui étonne un peu de la part de l’auteur de Memento (où tout tient sur le montage, justement).
Les dialogues du début sont également très secs, presque indicibles, au sens où personne ne dirait les choses de cette manière. La première vingtaine de minutes présente des personnages dont la construction et les réactions semblent complètement arbitraires. Et si ça se calme par la suite (à partir de la scène à l’école, sans doute la meilleure scène du film), ça reste quand même un peu lourd. Des dialogues explicatifs, fonctionnels, destinés à poser des choses (caractérisation, enjeux…) mais pas à laisser à la postérité d’inoubliables one-liner.
Les Nolan ne sont pas les meilleurs dialoguistes du monde, mais ça éclaire tout de même la grosse faiblesse du film : les sentiments. Christopher Nolan, d’ordinaire, réalise des films fonctionnant sur des idées, des concepts, une astuce intellectuelle (le récit inversé de Memento, l’intrigue en reflet du Prestige, l’histoire dans l’histoire dans l’histoire d’Inception). La force des constructions mentales qu’ils convoquent (dans leurs films et dans l’esprit de leurs spectateurs) est telle que les sentiments ne sont qu’évoqués, par le truchement de séquence de solitude ou de silence, d’un commentaire de personnage secondaire, d’un plan sur un objet symbolique servant de métaphore…). Là, le sentiment est deshabillé de ces masques et il apparaît non seulement nu, mais famélique.
La séparation de Cooper et Murphy est une scène pitoyable. Filmée trop près, mais pas assez pour insister sur les expressions faciales, elle se contente de répéter des lignes de dialogues. C’est très mauvais. Le visionnage des messages vidéo n’est guère plus convaincant, tout allant trop vite (on pourra invoquer le trop-plein d’émotion contenu par des professionnels qui ne se laissent pas aller aux épanchements, mais même avec ce prétexte, c’est un peu pourri).
Sans compter certains personnages dont les réactions excessives sont un peu capillotractées et semblent tomber de nulle part. Le comportement du Docteur Mann rend bien service à une intrigue qui demande des rebondissements, quant à celui de Tom, attaché à la préservation de sa famille, c’est tout de même un peu du n’importe quoi.
Et ça devient un comble pour un film qui dit, en tout cas en partie, toute la prééminence du sentiment dans la construction de la société et dans la pérennité de l’espèce. S’ils sont formidables pour les jeux et les paradoxes intellectuels, les Nolan sont quand même d’une balourdise sans pareille pour décrire les émotions, et quand l’émotion est seule à l’écran, elle inonde, elle déborde, elle détrempe, mais elle finit par s’écouler sans laisser de traces.

Contradiction que ce film de hard-science qui finit par vanter les mérites des sentiments (et donc de l’irrationnel). Qui finit sur l’idée que la bonne planète, c’était celle que nous indiquait le cœur, pas le cerveau. Mais ce film est plein de contradiction, l’autre étant cette réflexion étrange sur la « main invisible », qui semble extérieure et qui s’avère au final être celle de l’humanité elle-même (en fait, il y a a deux, celle du héros et celle de l’humanité, mais ça n’invalide pas le raisonnement). On y trouve une trace de l’éthique protestante, ainsi que ce mythe de l’homme seul, du pionnier, de l’individu providentiel. En cela, c’est éminemment américain.
Mais cette contradiction me semble plus intéressante que l’autre. Car elle pose une réflexion (presque de teneur politique) sur la destinée, sur la capacité à changer, sur le destin des nations. Ça invite à des réflexions intéressantes, sans doute fructueuses.

Car, au final, c’est un film qui parle de l’Amérique. Malgré le côté prévisible des deux intrigues, malgré les raccourcis et les facilités, malgré le technoblabla (personnellement, je n’ai rien compris au sujet de ce décalage temporel : la relativité appliquée à ces paradoxes SF, je les comprends quand l’un des deux personnages voyage, mais quand il atterrit quelque part mais que le temps ne se déroule pas pareil, je comprends plus : certes, je suis nul en sciences, mais là, si on me sert du pipeau technoblabla, je serai même incapable de le renifler…), c’est un film qui pose la question du pionnier (et ce dernier, avec la fameuse « nouvelle frontière », est consubstantiel de l’Amérique).
Je l’ai dit plus haut, la meilleure scène du film, c’est quand Cooper se rend à l’école pour parler aux professeurs. Cette scène a tout : elle caractérise les personnages, elle pose les enjeux, mais elle évoque également en substance les rêves, la politique, la manipulation de l’histoire à fins idéologiques (la réécriture des manuels scolaires), mais également la manipulation des rêves pour des raisons tout aussi crapuleuses (les coulisses de la conquête spatiale dictée par des velléités impérialistes)… Formidable développement de la première image du film, s’ouvrant sur les rêves spatiaux ternissant sous la poussière (image percutante s’il en est). Là, pour le coup, la scène est intelligente, bien écrite, et dense comme il faut, faisant avancer le film à grand pas, avec une économie de moyens formidable.
Vraiment, la meilleure scène.

Pour résumer, ceux qui aiment les films de Nolan pour la complexité et pour les contorsions intellectuelles risquent d’être déçus. Ceux qui s’attendent à un film de cosmonautes sans préchi-précha risquent aussi d’être déçus.
(En revanche, si l’on songe à ce que l’auteur de Cosmonautes disait à propos des films spatiaux récents, genre Last Days on Mars ou Gravity, à savoir que l’espace y est vu comme hostile et que les lignes narratives tirent les personnages vers un retour « chez soi » salué comme salvateur, ici, force est de reconnaître que le film renoue avec l’optimisme du pionnier, présentant l’espace comme l’endroit du salut et de l’avenir, et non comme celui de la mort ou du demi-tour, donc de l’échec.)
Visuellement, c’est bien. Narrativement, ça tient. Les reproches tiennent plus à des affaires de choix, de tonalité, de résolutions à grands coups de « how convenient ». Mais ça fait des reproches de taille, tout de même.

Jim

Et encore visuellement, ça manque un peu de panache je trouve. Je parle principalement des scènes spatiales, où les caméras sont posées sur les vaisseaux spatiaux. Ca restreint fortement l’angle visuel et on a très peu de plans larges, à part un ou deux, je me rappelle du vaisseau tout petit à l’approche de Saturne. Ca manque un peu d’ampleur tout ça aussi. J’avais envie de dire à Nolan, mais lâche-toi bon sang, t’es dans l’espace, fais-nous rêver!

Les grands trucs spatiaux, j’ai bien aimé. Ça fait sentir l’immensité. Quand il passe son walkman à Romilly et qu’on entend le bruit de la pluie sur fond d’espace et de solitude, c’est magnifique.
Non, ce qui m’a un peu gonflé, c’est les plans sur la carlingue du vaisseau (le Ranger, je crois, je sais plus…). Toujours le même plan. Astuce facile, tu colles une maquette détaillée devant la caméra, que tu secoues au-dessus de l’étang derrière le studio, et tu l’as, ta plongée vers l’océan. C’est sympa d’avoir la carlingue au début, pour faire ressentir la poussée, la vitesse, l’éloignement, mais à la fin, c’est d’une pauvreté inouie.
Alors ouais, Nolan est en mode citation, ici un clin d’œil à 2001, là un autre à l’ouverture de La Planète des Singes, mais sérieux, aujourd’hui, on peut faire des trucs plus beaux, plus sophistiqués.

Jim

Que c’est joliment dit !!

J’ai toujours des difficultés avec Nolan dont je trouve le cinéma trop froid (je déteste, par exemple, Inception où Nolan fait des rêves carrés et paradoxalement trop ancrés dans le réel).
Mais là, le sujet de film me plaisait plutôt. Au final, je suis un peu déçu.

Je n’ai pas ressenti la longueur, j’ai trouvé cela esthétiquement correct (mais pas transcendant) et j’ai apprécié les prestations des acteurs (même Anne Hathaway…).

En revanche, j’ai trouvé le scénario très, mais alors très prévisible (comme Jim le dit plus haut). Comme d’habitude tout est très froid (on ressent peu de choses, la seul scène à m’avoir touché est celle où le héros reçoit le dernier message de son fils), et j’ai peiné à ressentir le côté merveilleux (qui devrait être essentiel pour le sujet).

Bref encore déçu par un film de Nolan qui m’avait pourtant vraiment accroché l’œil avec Memento (J’ai bien aimé The Dark Knight que j’ai trouvé assez habile).