Miles Massey, célèbre avocat des cas de divorces difficiles, ressent un grand vide existentiel. Marylin Rexroth, quant à elle, espère faire carrière en « plumant » de richissimes maris. Lorsqu’elle divorce, Miles Massey l’empêche de toucher l’argent de son mari Rex Rexroth, elle ne pense plus alors qu’à se venger de l’avocat en feignant d’en tomber amoureuse.
Avant d’arriver dans les mains de Joel et Ethan Coen, le projet étaient auparavant dans les mains de Jonathan Demme puis de Ron Howard. De mémoire, il s’agit donc du premier film des frères Coen qui ne soit pas initié par eux. Peut-être se trouve déjà là l’explication quand à la fadeur du film.
Le duel entre deux personnalités hautement sexy avait pourtant de quoi donner envie mais dès les premières scènes quelque chose m’a déplut. L’impression de voir un film de fan, un truc fait « à la manière de… » le tout avec tiédeur. Le film est guère enthousiasmant visuellement, très peu rythmé et ne dérive guère de sa situation initiale. Une comédie classique comme on a pu en voir des centaine d’autres.
On sent bien qu’il y a des amorces de brides de quelques choses. Que part delà le duel amoureux, il y a l’envie de parler de la manière dont le capitalisme s’insinue même dans le processus de liaisons sociales et amoureuses. Que ces derniers sont un moyen de survie pour une partie de la population mais on reste toujours en surface des choses.
Bref une grande déception eu égard à la proposition et aux acteurs présent. Un faux pas pouvait-on espérer mais le pire restait à venir
C’est tout à fait ça ; une mécanique bien huilée, mais qui tourne complètement à vide. Et la prestation de certains comédiens, Brad Pitt en tête, laisse étonnamment à désirer. Mais j’imagine qu’on aura l’occasion d’en reparler quand Lord en sera arrivé là dans la filmo des Coen.
Je viens de le voir et c’est beaucoup mieux que ce que je craignais. J’aime beaucoup l’approche mais il y a une grosse erreur de casting (et c’est pas Pitt). Le pire de ce que j’ai vu pour l’instant c’est Ladykiller. Une horreur, indéfendable. Je vais essayer de pondre un truc dessus cette après-midi
Peut-être suis-je un peu sévère avec « Burn After Reading », alors… Mais franchement, je me rappelle être sorti de la salle assez consterné.
Je n’aime pas du tout « Ladykillers » non plus, mais peut-être suis-je plus sévère avec « Burn… » car il est coincé entre deux excellentes entrées dans leur filmo (en l’occurrence, « No Country… », le film du rebond pour les frangins, et « A Serious Man », peut-être mon film préféré de tout leur corpus, pas un avis très répandu je crois mais c’est comme ça…), alors que « Ladykillers » fait suite à ce « Intolérable Cruauté » déjà très faible.
A l’époque, je m’étais dit que c’était peut-être cuit pour revoir un bon film des frères Coen. Ils m’ont bien détrompé depuis.
