Synopsis : A la suite d’un accident de parapente, Philippe, riche aristocrate, engage comme aide à domicile Driss, un jeune de banlieue tout juste sorti de prison. Bref la personne la moins adaptée pour le job. Ensemble ils vont faire cohabiter Vivaldi et Earth Wind and Fire, le verbe et la vanne, les costumes et les bas de survêtement… Deux univers vont se télescoper, s’apprivoiser, pour donner naissance à une amitié aussi dingue, drôle et forte qu’inattendue, une relation unique qui fera des étincelles et qui les rendra… Intouchables.
Mon avis.
On y est donc allé hier soir comme prévu, et on est tous sorti avec le sourire, à la fois heureux et ému.
Le film est très drôle, il y a de l’émotion, mais ce n’est jamais larmoyant, ça va jamais dans le pathos.
Les acteurs sont extraordinaires (Cluzet on le savait déjà, mais Omar on le découvre avec une palette d’expressions qu’on ne lui connaissait pas, à la fois grave, inquiet, et rieur).
On s’attache tellement aux personnages qu’ils me manquaient déjà en sortant du cinéma, et on se rend compte à quel point cette rencontre à littéralement changé leur vie à tous les 2.
Certaines scènes sont mémorables, et la B.O. est magnifique, que ce soit le score du film ou les musiques « réelles » employées, et les moments sont toujours judicieux (le « Avé Maria » quand Omar découvre que pour son nouveau boulot il va avoir une baignoire privative et pouvoir se laver tranquillement).
Je comprends mieux ce que j’avais entendu à propos de ce film, que c’était une dose de bonne humeur et qu’il donnait la patate, et les réactions des handicapés qui l’avaient vu lors des avant-premières : « merci d’oser rire de nous comme vous l’avez fait, vous nous faites ainsi passer pour des personnes normales, d’habitude il y a toujours de la retenue, de la pitié, ici rien de tout ça, juste la vie ».
J’ai qu’une envie : c’est d’y retourner, et j’ai qu’un seul regret : que le film ne soit pas plus long (et pourtant il fait presque 2h, mais on ne les sent pas passer du tout).