IRON MAN - AU COMMENCEMENT ÉTAIT LE MANDARIN (Casey/Canete)

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Les reprises « modernisées » de vieux épisodes, surtout sur 6 numéros, elles ne sont pas toujours bien réussies ou du moins, tout aussi plaisantes que cette mini-série, toute en énergie et dynamisme.

Joe Casey reprend les premiers moments du Mandarin au sein de l’univers Marvel, des épisodes Tales of Suspense 50 à 55. J’ai (re?)lu ces épisodes des années 60 il y a environ 10 ans, et je dois dire que cette revisite de Casey me semble particulièrement respectueuse, tout en apportant des petits retcons bien venus et un modernisme politique qui n’est pas de trop, pour notre lecture d’aujourd’hui. Ah, quand même : il a gardé le phrasé d’Happy.
En revanche, je ne suis pas sûr d’avoir apprécié la représentation moderne du programme qui gère l’armure. C’est vraiment mon bémol, parce que je trouve que ça alourdit le récit et que ça ne sert pas vraiment. Ou alors, ça pourrait servir si c’était utilisé avec plus de parcimonie.
Mais c’est vraiment le seul « défaut » que je pourrais lui attribuer. Parce que comme je disais, Casey est généreux dans le rythme, sans pour autant faire dans la bastonnade en permanence, parce qu’au final, le Mandarin et Iron Man s’affrontent que deux fois. L’auteur évoque aussi les aspects politiques, confronte les idéologies (avec un parti pris, évidemment) et intègre des éléments supplémentaires intéressants, avec parcimonie cette fois-ci (le SHIELD par exemple) et sans que ça paraisse incongru (sauf peut être pour des spécialistes de la continuité). J’aime bien aussi que la voix de l’histoire soit celle du Mandarin, ça donne une autre vision à ce récit. Et puis ce n’est pas tout au long des épisodes.
Et puis j’aimais bien voir Stark dans on environnement autre que celui des super-héros et avec son identité secrête.

Ah, on n’a pas parlé des armures. Avec son style graphique particulier, Canete fait un malheur pour les mirettes, ça envoie du bois, ça fracasse dans tous les sens, ça explose, … l’énergie du récit vient également de là. J’aime bien sa stylisation, ça apporte un vrai cachet à cette mini-série. Cela participe vraiment au souvenir qu’on aura de ce bouquin. Ainsi que des couvertures !

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