IT’S LONELY AT THE CENTRE OF THE EARTH
Nominée pour l’Eisner Award de la meilleure autobiographie
Nominée pour l’Eisner Award du meilleur auteur
Dans une exploration artistique autobiographique, Zoe Thorogood dépeint six mois de son quotidien qui sombre au fil des jours dans une profonde mélancolie. Elle offre un regard intime et métanarratif sur son existence, celle d’une artiste dont la création est la raison de vivre, révélant sa lutte contre la santé mentale - à travers les hauts et les bas de l’anxiété, de la dépression et du syndrome de l’imposteur - alors qu’elle se forge une carrière prometteuse dans l’art séquentiel.
« Ce livre frappe et secoue aussi fort que si un poing traversait la page. » Publishers Weekly
« Zoe Thorogood s’intéresse aux sensations et à la façon dont elles sont vécues d’une manière qui ne ressemble à aucune autre. » AIPT
« Sûrement le meilleur roman graphique de l’année. » The Beat
« Tout simplement un chef d’œuvre de bande dessinée. » Broken Frontier
EAN : 9782378871147 Format : Comics Nombre de pages : 208 Prix : 27.95€
Sortie le 17 janvier à priori
A moins d’un retard, c’est la date officielle.
Je précisais parce que souvent, comme ici, c’est pas indiqué dans les annonces officielles de Hi Comics. J’aime bien Zoe Thorogood, je suis curieux de lire ses névroses.
En fait, sur leur site c’est indiqué sous le titre. Mais là, j’ai fait vite et j’ai oublié la date dans le copier/coller. Désolé…^^
Dommage que ça sorte chez HiComics
Pourquoi donc ?
Je suis d’accord. Trop cher
Si le prix est au niveau des avis sur le titre, ca reste un bon rapport qualité/prix.
Je m’en doutais un peu mais cette oeuvre est une très très belle réussite.
Avant toute chose, je ne saurais conseillé de lire le préquel « Dans les Yeux de Billie Scott » paru chez Bubble car ILATCOFTE est une suite metadirecte (j’adore le terme). Billie étant Zoé Thorogood, et inversement, bien évidemment.
Là, dans ILATCOFTE, Thorogood s’en va pitcher sa propre vie, elle qui a tend à penser que sa vie c’est de la merde, qu’elle ne vaut pas grand-chose à tel point qu’elle avoue avoir tenté de se donner la mort à quinze ans. Mal dans sa peau, pas vraiment capable de s’ouvrir aux autres (mais consciente que les autres sont plutôt chouettes malgré tout!) et surtout dotée d’une ultrasensibilité, elle développe un don pour le dessin (un élément déjà présent dans le pitch de Billie Scott).
Elle insère son histoire dans le tout juste « post covid » et décide de raconter les six mois qui suivent. Et c’est brillant.
Brillant de diversité graphique, où ZT saute de style en style, du raffiné au brut, du coloré au N&B. Le style employé met en scène son mood. Et des Moods, ZT en a plein. Pas simple tout cela…
Brillant aussi par son approche de caractériser son mal-être. Que cela soit par la personnification de sa dépression, que cela soit passe par le choix artistique de la tête des personnages (tantot animal, tantot rond), ZT essaie de nous faire comprendre simplement que les choses sont compliquées chez elle. Sans en vouloir à la terre entière, elle crée un lien avec le lecteur pour lui tenter d’expliquer ce qu’elle vie, elle qui veut vivre justement et être heureuse.
A cela, ZT trouve dans la bédé un carnet d’écriture à coeur ouvert. Son récit, sincère, ne prend pas la forme d’un cri d’alarme car elle positive beaucoup. C’est juste que c’est compliqué de se poser mille questions alors que la réponse est pourtant si simple.
J’ai adoré cette lecture, le dessin, le lien avec son oeuvre et la manière de mettre en scène son quotidien. ZT est une artiste accomplie qui sait véhiculer ses émotions.
Un tendre et sincère coup de coeur.
Tu me donnes envie de redonner sa chance au titre car pour le moment de ce que j’en ai lu, j’ai trouvé ça nul.
La nana raconte sa vie et son mal être tout en laissant penser que c’est de la faute des autres et le premier chapitre avec la cassure du quatrième mur, j’ai l’impression qu’on m’a pris pour un con rien qu’à la lecture du chapitres. Bref j’aime pas du tout.
Bon bon bon que dire de ce titre, est ce que j’ai aimé ? je ne sais trop dire j’ai un passif qui fait que cette lecture m’a rappelé des mauvais souvenirs et donc m’a mis mal à l’aise. Mais dans le fond, est ce que c’est important que ça me plaise ou non ?
Avec ce titre, je serai tenté de dire non, ici Zoe Thorogood nous offre une plongée dans sa psyché sur une période de sa vie, en sachant que l’artiste est dépressive à tendance suicidaire (j’ai vécu 4ans avec une femme qui l’était d’où mon malaise).
Honnetement, c’est cru, c’est trèèès cru et elle parvient à nous faire saisir sa psychée, et honnêtement ça fait réfléchir, après tout c’est une vraie maladie la dépression, et un partage à cru comme ça reste très intéressant.
Du coup, le récit sert complètement le propos, le graphisme est parfois très archaïque, des fois très beau, ça part souvent en vrille, mais c’est justifié du début à la fin et c’est ainsi un comicbook qui parvient à partager un état d’esprit : En cela il est (très) brillant.
Pour finir, c’est franchement un livre qui intéressera tout ceux qui s’intéresse à cette maladie, c’est un livre qui fonctionne dans ce sens, après même si le bouquin est quand même bien cher (28€), il reste un beau bouquin. Mais bon c’est cher… J’espère que ça marchera quand même.
Pour finir, j’espère quand même que l’autriice va mieux depuis. On sait tous que c’est un truc qu’on ne guérit pas vraiment mais qui peut être contrôlé. J’espère qu’elle a remonté la pente : elle le mérite après tout ce qu’elle a vécu. (PS : un personnage a une tête de chat : elle aurait du lui mettre une tête de chien à ce mec : ça aurait été à son image !)
Raaah Kabou. Pour une fois (c’est pas vrai bien sur) que l’auteure ne met à nu sur un sujet sensible sans trop de filtre. Tu sens qu’elle a lutté.
Et elle n’accuse personne, c’est ça qui m’a plu. Elle avance sans s’en vouloir, sans en vouloir aux autres. Elle est comme ça et fait au mieux.
Pas le chef d’oeuvre qu’on m’annonçait ci et là mais clairement un album à lire.
L’autrice use de toutes ses ressources graphiques en terme de découpage mais aussi de styles voire d’utilisation sur une page d’une photo ou atres pour faire passer cette autobio sur 6 mois de sa vie avec la dépression (qui est là depuis plus longtemps).
Sur un sujet qui peut être assez monotone et ennuyeux, le graphisme le rend surprenant, intense. Le mauvais coté est celui de l’egocentrisme, que d’ailleurs elle reconnait dans le bouquin.
Pour moi c est le meilleur que peut donner ce genre de récit autocentré et autobio mais le sujet même fait que je ne peux pas en faire un indispensable.
Tu peux faire autrement dans ce genre de sujet ?
Je pense. Elle ne se rend pas sympathique et je pense qu il est possible de vivre certains points différemment…
Apres tu peux traiter la dépression comme Starlin avec du superheros… d un coup c est moins egocentré.
C est pas le sujet mais bien la forme (autobio ou autofiction ou littérature mimétique tout ca tout ca)
Oui tu as raison. Sous cette forme, pas simple de faire autrement.
C’est classique je trouve.
A vrai dire je ne connais personne atteint de dépression qui se voit de manière sympathique à vrai dire
Etre dépressif et développer son projet autour de ça. Cela peut se retourner en boucle ou en thérapie. Finalement, elle s’en fait une raison.
Son courage est fort tant elle en parle et l’illustre. Tu avais lu Billie Scott, Fred?