Il n’empêche qu’il n’a pas 100 % tort, en terme de ventes, il est rare de voir un manga au top qui soit vraiment court, même si le coup des 25 tomes me semble bidon. Je dirai juste que si une série, aujourd’hui, fait moins de 10 tomes, c’est souvent parce que l’auteur a été stoppé par son éditeur pour cause de manque de succès. Et ce que l’on parle de shonen, shojo ou seinen.
Encore non en fait, y’a une précision à donner. Le Jump est le magazine qui imprime clairement la plus forte pression sur les mangakas (le nombre de séries stoppées chaque année est incroyable, le cas récent de Double Arts a d’ailleurs déçu beaucoup de monde).
Inversement, de nombreux magazines ne demandent pas comme le Jump d’atteindre x centaines de milliers de ventes d’entrées pour perdurer. En somme, niveau shojo, et surtout seinen/josei, faire de faibles ventes (à moins d’un véritable vautrage bien sûr) ne force pas le mangaka à arrêter.
Donc tu peux très bien faire une série longue sans que cela soit un succès commercial.
La théorie de la longueur = succès (et inversement), je dirai que ça ne vaut que pour les shonens, et même, que pour le Jump (et 2 ou 3 autres magazines quand même).
Après, Real d’Inoue est un carton, et c’est pas bien long.
Idem pour Pluto d’Urasawa, ça se vend vraiment très bien.
Mais bon, ce sont deux gros noms faut dire (surtout Inoue). Sont assez intouchables, comme Togashi, lui, il sort un manga de 8 tomes, suis sûr que ça sera un succès.