JACO THE GALACTIC PATROLMAN (Akira Toriyama)

Jim

Histoire classique pour du Toriyama, Jaco the Galactic Patrolman suit les aventures dudit patrouilleur galactique, qui s’est mangé la Lune avant de se crasher sur Terre. Visiblement maladroit et peu doué pour la mécanique, il s’installe chez Omori, un vieux misanthrope qui vit seul sur une île. Île dont il risque fort d’être délogé, car le gouvernement souhaite convertir l’endroit en lieu de villégiature pour politiciens fatigués.

C’est gentiment débile, jouant à la fois sur les quiproquos, la personnalité des protagonistes qui ne veulent pas rester ensemble et le quatrième mur qui reçoit quelques percées régulières. Les personnages reprennent des schémas qu’on connaît bien chez Toriyama : le vieux grincheux, le héros décalé voire incompétent, la jeune délurée qui ne s’en laisse pas compter. L’intrigue est courte, somme toute (une visite à la capitale qui tourne mal, le retour des policiers pour l’expulsion) et vaut surtout pour le caractère de préquelle à Dragon Ball. Mais l’édition est sympathique et le format agrandi convient assez bien au trait de Toriyama.

Est-ce que l’aspect préquelle était déjà pensé en amont ? Question voisine : chaque chapitre arbore un décompte annonçant « DB », donc Dragon Ball. Est-ce que ce décompte figure dès la prépublication, ou bien a-t-il été rajouté une fois que la série s’est terminée et a été compilée ?

Jim

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C’était bien pensé en amont, et les chapitres comportaient bien ce compte à rebours. Je m’étais abonné au Jump juste le temps de cette prépublication !

Ça ré-introduit* la patrouille galactique que l’on croise ensuite dans Dragon Ball Super.

*-introduit, car on en voyait déjà un bout dans Katsuraakira.

Tori.

Oui, et d’après ce que dit Toriyama dans les textes qui accompagnent Katsuraakira, il traîne l’idée depuis longtemps, et l’a développée d’abord avec son complice avant d’y revenir tout seul.
Ce qui me fait penser que je n’ai pas commenté la fin de ma lecture de Katsuraakira.

Jim

Allez, répandons la bonne parole :

Merci Tori.

Jim