Je trouve souvent une maigre consolation dans ce constat, en ne voyant pas mes propres albums sur les vide-greniers et chez les bouquinistes : « Au moins, les rares lecteurs que j’ai eus, ils les ont gardés, leurs exemplaires. »
Bien sûr.
Un copain scénariste, mais également juriste, m’avait dit un jour que ce n’est pas parce que tu es dans ton droit que tu es à l’abri d’une attaque en justice.
Là, c’est pareil. Ils ont tort mais ça ne les empêche pas de crier qu’ils ont raison.
HAHAHAHAHAHAHAHAHA
Oui, un peu.
Si un jour m’en vois beaucoup (dans des sources différentes : pas une seule énorme pile chez un soldeur), je me dis que j’aurais sans doute un sourire, un peu aigre certes, au visage.
En attendant, c’est très rare que j’en vois passer. Il m’arrive de prendre un Omnopolis si ça se présente, parce que je n’en ai plus (à part mon exemplaire), mais c’est tellement rare…
Bien sûr, comme tout le monde je pense. Mais il a une sorte de flexibilité mentale qui fait que, passer le constat amer qu’il ne trouve pas ou qu’il est dans une impasse, il rebondit.
De mémoire (je n’ai pas revu d’épisode depuis des années), j’ai plutôt l’impression que l’éventuelle frustration générée se retourne contre l’un ou l’autre de ses interlocuteurs. Ce qui le met en porte-à-faux et correspond assez bien au portrait de l’agent brillant placardisé qu’on nous fait au début de la série.
Je n’ai pas l’impression qu’il y a un phénomène de dissonance cognitive, chez lui. En tout cas pas sur la durée. Mais là encore, mes souvenirs sont flous.
Vu qu’il se retrouve souvent nez-à-nez avec le paranormal qui existe vraiment dans la diégèse de la série, ses croyances ne peuvent qu’être renforcées ! Mais de souvenir il y a des épisodes où il doute.