Ouais, j’ai trouvé ça plutôt bon. Ca se voit que les auteurs ont biberonné aux slashers U.S. des années 80…Run et Rours jouent avec les codes, les passages obligés (le camp de vacances, les traumatismes, les farces cruelles qui tournent très mal…) tout en mettant encore plus l’accent sur le cul et en ne lésinant pas sur le gore. Le récit est bien construit, en alternant le N&B et les couleurs pour le passé et le présent, et la révélation finale est bien amenée. Si ça m’a fait un peu bizarre au début de lire ce genre d’histoire sous un trait à l’inspiration manga, au final l’expressivité un brin exagérée des personnages (presque tous détestables), autant au niveau des visages que des silhouettes, passe bien et les cases sont très dynamiques. Bref, une bonne petite BD d’horreur, j’en serai pour la suite…
Hum …