Western fantastique surfant sur le mythe de Pat Garrett et Billy the Kid, ce récit en noir et blanc mélange les fusillades dans l’ouest sauvage et les thèmes de la réincarnation, du zombie et de la vengeance.
Traité en noir et blanc par une équipe de dessinateurs italiens, habitués à restituer un maximum de choses avec un minimum de moyens, sans couleurs et sur une impression discutable, le récit est plutôt solide, équilibrant les moments d’ambiance et les scènes d’action. Le scénario est signé Roberto Recchioni, au générique de Monolith actuellement aux éditions du Long Bec, et donc on signalera aussi l’excellent travail sur la série Orphelins, que Glénat Comics a eu la bonne idée de présenter au public français.
Au dessin, on retrouve Werther Dell’Edera, Christiano Cucina et Riccardo Burchielli, le premier ayant travaillé sur Orphelins et les deux autres ayant œuvré sur des comic books. C’est solide et carré, un brin classique pour des palais modernes, mais pour le mien, c’est bien.
L’édition souffre des imprécisions orthographiques ou syntaxiques souvent fréquentes chez Clair de Lune. Mais si votre allergie aux fautes n’est pas mortelle, la lecture est conseillée pour qui aime l’Ouest hanté.
Jim