
Orphelins - Tome 1 : Petits soldats
Scénario : Roberto Recchioni
Dessin : Emiliano Mammucari & Alessandro Bignamini
Couleur : Lorenzon de Felici & Annalisa Leoni
Traduction & lettrage : Aurore Schmid
Genres: S-F
Collection: Comics
Prix: 14.95 €
La fin du monde n’est que le commencement…
Le futur. La Terre a été presque entièrement ravagée par une attaque extra-terrestre. Pour contre-attaquer, le gouvernement militaire formé par les survivants décide de mettre en place un programme d’enfants-soldats surentraînés.
Cette série en 6 albums bénéficie d’un rythme de parution soutenu, à raison d’un tome tous les 3 mois !

…. **[size=150]I[/size]**l faut croire qu’un logo « comics », qui veut dire bande dessinée au pays de l’Oncle Sam vend plus dans l’Hexagone, que « fumetti » (qui veut dire la même chose, mais chez nos amis transalpins), puisque Glénat Comics publie justement une bande dessinée des éditions Bonelli, que certains d’entre nous connaissent bien au travers notamment mais pas seulement des anciennes éditions LUG : Tex Willer, Mister No, etc.
…. Après avoir lu le premier tome, cette série semble s’inspirer de la rencontre, tout ce qu’il a de plus probable, entre Étoiles, garde-à-vous ! & La Stratégie Ender, cela dit les scénaristes de bande dessinée italiens sont passés maîtres dans l’art de s’inspirer assez ouvertement d’œuvres connues (ici probablement les films adaptés du roman de Robert A. Heinlein et de celui d’Orson Scott Card) et d’en faire des ouvrages, sinon originaux du moins, qui sans faire oublier leur source d’inspiration, sortent largement leur épingle du jeu.

Si après un seul tome il m’est difficile de savoir s’il s’agit de science-fiction militaire ou militariste, je salue déjà l’idée de proposer de raconter le destin des personnages principaux selon deux époques distinctes (mais qui se répondent mutuellement).
Si le premier tome intitulé « Petits soldats » se lit assez vite, la BD italienne du moins celle de l’éditeur Bonelli propose souvent un storytelling identique quelques soit ces séries : 3 cases panoramiques par pages, parfois moins, en tout cas jamais plus de 6 cases par pages, en gaufrier.
…. Si l’histoire est pour l’instant sans surprise elle n’en demeure pas moins joliment dessinée, et la mise en couleur est tout aussi réussie.
Si deux dessinateurs et deux coloristes se succèdent ici, l’ensemble garde une unité de ton assez bluffante.
Toutefois il en faudra plus pour que je poursuive au-delà du tome 2 (que j’ai déjà sur ma tablette) si ça ne se « décante » pas un peu plus.
Car il ne faut pas se contenter de survoler le sujet (tout intéressant soit-il), il faut aussi atterrir, si je puis dire.

Qui vivra, verra !