JEAN GIRAUD ALIAS MOEBIUS (Christophe Quillien)

Jean Giraud alias Moebius

Jean Giraud (1938-2012) est le dessinateur de la série Blueberry, écrite par Jean-Michel Charlier. Il est aussi le créateur, sous le pseudonyme de Mœbius, de bandes dessinées de science-fiction, d’Arzach au Garage hermétique et de L’Incal (avec Jodorowsky) au Monde d’Edena.

Pilier de l’hebdomadaire Pilote, cofondateur des Humanoïdes Associés et de Métal Hurlant, Giraud/Mœbius a largement contribué à renouveler le « neuvième art ». Il a influencé plusieurs générations de scénaristes et de dessinateurs, mais aussi des cinéastes comme George Lucas, Ridley Scott ou Hayao Miyazaki.

Fruit de plus de trois ans d’enquête, nourrie par une centaine de témoignages et enrichie de documents inédits mêlant archives, correspondances et photographies, Jean Giraud alias Mœbius évoque les multiples facettes d’une œuvre foisonnante, jalon essentiel de la bande dessinée contemporaine.

Cette première biographie de Jean Giraud tente de cerner la personnalité complexe d’un homme qui n’a jamais cessé de se réinventer. Un artiste d’exception, qui s’est toujours efforcé d’explorer de nouvelles formes graphiques afin de repousser les limites de notre imaginaire.

  • Éditeur ‏ : ‎ SEUIL (17 mai 2024)
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Broché ‏ : ‎ 592 pages
  • ISBN-10 ‏ : ‎ 2021477193
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2021477191
  • Poids de l’article ‏ : ‎ 820 g
  • Dimensions ‏ : ‎ 15.4 x 3.1 x 23.9 cm

Christophe Quillien a découvert Blueberry en lisant L’Aigle solitaire. Plus tard (comme disait souvent Charlier), il a rencontré Jean Giraud. Ce n’est donc pas un hasard s’il lui consacre une biographie – d’ailleurs, selon ce même Giraud, le hasard n’existe pas. Il est l’auteur de Valérian, le guide des mille planètes (Dargaud), Méchants, crapules et autres vilains de la bande dessinée (Huginn & Muninn), Art et BD (Palette), Génération Rock&Folk (Flammarion) ou encore Je me souviens des années 70 (Hachette littératures).

Si c’est un ouvrage de référence, je suppose qu’il indique bien que c’était humainement un gars plutôt détestable, imbu de sa personne, méprisant ses fans, pouah.
Bon, pas un criminel pour autant. La société passe sur bien pire quand il s’agit d’artistes.
Mais suffisamment pour que je n’arrive plus à le lire : il m’énerve.
C’est ballot, j’aimais bien relire les Blueberry auparavant.

Tiens, marrant, je l’ai rencontré une ou deux fois, et je l’ai toujours trouvé plutôt accessible.

Jim

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Tu as dû tombé sur un mauvais jour. Je n’ai pas un mauvais retour le concernant via un de mes fils qui l’a vu hors séance officielle de dédicaces et à qui il en a fait une.

ginevra

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Ah, possible. Mais alors je suis tombé à deux reprises sur de mauvais jours. :smiley:
C’était à Angoulême, séjour qui peut être fatiguant.
Mais c’était dans les espaces VIP-auteurs-invités-machin-bidule, plus détendus, et plus calmes.
Je vais vous écouter : si ça me permet de le relire sans ce petit nuage qui gâche un peu, c’est tout bénef.

C’est pas là que les auteurs sont au meilleur. Moi, je me souviens l’avoir croisé une fois chez un galeriste, et puis ailleurs, je sais plus, un petit salon peut-être. Plus calme, moins de bousculade, moins de bruit, ça joue…

Jim

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C’était donc un être humain comme nous tous ?

C’est ce que prétend la légende.
:wink:

Jim

Après, qui avais-tu croisé ? Jean Giraud, Gir ou Moebius ?

Tori.

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Alors j’ai eu la chance extraordinaire de tomber sur les trois réunis.
J’ai failli avoir un dessin de Moebius signé Gir, mais une sorte d’assistant ou je ne sais quoi s’en est aperçu et l’a pris alors que Giraud s’apprêtait à me le remettre.
J’ai appris ensuite qu’il y avait quelques albums ou dessins / ex-libris signé du mauvais nom, et qu’il valaient des sous.