C’était dans l’air depuis le succès de la série télévisée Jessica Jones sur Netflix, le scénariste Brian Bendis (Scarlet, Invincible Iron Man) a avoué lors du Comic Con d’Emerald City qu’il retrouverait la super-détective sur une nouvelle série en collaboration avec ses partenaires réguliers : le dessinateur Michael Gaydos et l’illustrateur chargé des couvertures David Mack.
Voici la réponse que l’auteur a donné lorsqu’un admirateur lui a posé la question :
Précisons que les trois auteurs s’étaient déjà retrouvés en novembre dernier lors d’un court récit réalisé pour promouvoir la diffusion de la première saison sur Netflix.
La série Jessica Jones : Alias est actuellement publiée en France par panini dans la collection Marvel Select.
Malgré les défauts (la continuité maltraitée, les fins mollassonnes), c’est une série que j’aime beaucoup. Je crois que Bendis a de vraies qualités sur ce genre de choses, c’est là qu’il est le plus fort, c’est là qu’il m’a laissé de bons souvenirs de lecture. Donc personnellement, je suis assez content de le voir revenir sur ce créneau.
Oui et la deuxième raison, c’est que tant qu’il bosse sur ce titre (dont le premier opus m’a bien plu également), il ne salope pas une série de groupe.
Je crois que c’est la première fois que je lis qu’un dessinateur ne serait plus « adapté » pour dessiner un personnage qui aurait évolué (cela dit je ne sais pas dans quel sens comprendre cette évolution ?).
En te lisant, mais à ta décharge je sors d’une discussion sur la « continuité », je me dit que lire de la BD devient ou tend à devenir, chez certains d’entre nous, un vrai parcours du combattant ; mais l’un de ceux où c’est le lecteurs qui met en place les obstacles qu’il va devoir franchir.
Jessica vole (ou saute très haut, je sais pas trop), elle affiche ses pouvoirs, tout ça… C’est plus la détective dans le déni de la première série. Et c’est moins intéressant. Depuis qu’elle est devenue mère et vengeuse, elle est geignarde et pétocharde. Bendis piétine les vieux personnages, mais il parvient à faire de même avec les siens propres.
Après, que Gaydos puisse illustrer son parcours actuel, je ne sais pas. J’imagine aussi que Bendis lui écrira des trucs adaptés à son style.
Oui c est ca que je veux dire.
Je dis pas que gaydos n y arrivera pas… mais clairement on devrait avoir une autre série.
Alias racontait comment quelqu un remonte la pente au niveau de la confiance en soi… y avait une conclusion claire… des scenes miroirs (la scene de « sexe » avec Cage en miroir avec celle de Lang)…
On avait donc au début un personnage peu sur d elle, avec un physique plus « normal » qu une superheroine… blabla… d ailleurs mis en perspective avec son passé par Bagley où elle est plus « dans le moule » du superheros…
Depuis elle s est marié, elle a un enfant, elle est un avengers…
Bref l ambiance polar noir… je suis un detective alcolo… c est plus trop possible (a moins qu on revienne auxbasics mais ca aurait peu de sens).
J aime beaucoup gaydos mais je le vois pas sur Iron man, Ms Marvel ou Captain Marvel… sauf sur un projet plus spécifique (genre dd redemption).
Les forces de son dessin ne sont pas spécialement de raconter la vie d une heroine avengers marié avec enfants heureuse de sa vie…
Comme Alan Davis (que j adore) n est pas le meilleur pour nous sortir une histoire de polar encré dans le reel avec de l inceste, de l acool… etc etc…
Chris Claremont bossait sur les forces de ses artistes…
C’est sur que Claremont a été malin avec Silvestri dont le style convenait parfaitement à la déconstruction du super-héros, et à des histoires plus sombres avec des démons, puis avec Jim Lee dont le style est clairement fait pour le super-héros lui a permis de faire revenir les mutants dans la lumière. (Désolé de ces exemples ce sont les plus frappants pour moi)
J’ai feuilleté (rapidement) la série (que je ne l’avais pas relue depuis sa sortie), et si effectivement dans le tome 5 (par exemple) de l’édition française c’est Bagley qui s’y colle, ce n’est pas parce que **Gaydos ** est incapable de le faire mais selon moi, pour marquer une différence artistique qui fait sens ; notamment un changement d’époque et surtout, prendre un dessinateur très marqué mainstream.
Elle va changer les couches dans l’épisode 1; et va révolutionner la crèche petite enfance grâce à ses pouvoirs, bref sur la fin elle est plus que l’ombre de Cage et plus la femme forte, j’attends de voir…
J’ai feuilleté (rapidement) la série (que je ne l’avais pas relue depuis sa sortie), et si effectivement dans le tome 5 (par exemple) de l’édition française c’est Bagley qui s’y colle, ce n’est pas parce que **Gaydos ** est incapable de le faire mais selon moi, pour marquer une différence artistique qui fait sens ; notamment un changement d’époque et surtout, prendre un dessinateur très marqué mainstream.[/quote]
Ben oui c est bien ce que l on dit. Pour moi c est même pas un changement d epoque… c est du mainstream… hors Jess Jones aujourd hui elle est devenue uen heroine mainstream depuis Alias qui a marqué sa reconstruction interieure… Pulse puis NA: c est sa reconstruction de super heroine mainstream, de femme et mère…
Non, ce n’est pas ce que je comprends de ce que justement, tu dis.
De ce que j’ai vu, c’est une manière comme, pour rendre un exemple dans la série Suprême, lorsque les dessinateurs copient le style de l’Âge d’or ; ici on prend un autre artiste, connoté mainstream pour marquer une différence d’époque et de registre.
Mais c’est du même ordre que pour Suprême.
Ça ne veut pas dire que Gaydos n’aurait pas pu le faire ou qu’il ne pourrait pas le faire pour la série à venir.
tu peux mettre Alan Davis sur Crossed… il le dessinera…
mais les new mutants seraient ils les memes si Claremont s etait pas adapté à Sienkiewicz?
Gaydos il a un style qui colle plus a la série Alias du passé (personnage que n est plus Jess Jones ) ou de redemption…
Pour moi si bendis fait cela… il ramene le personnage en arriere… il fait qu il se debarasse de Cage et de leur enfant…
Pour moi Gaydos n est pas le meilleur pour une histoire de famille « heureuse » couplé d une carriere de superheroine de premier plan ou en tout cas membre des Avengers…
C est pas son style naturel…
Jessica Jones n est plus potelée… elle est redevenue ce qu elle était du temps de Jewel… un top model… elle est heureuse… epanouie…
Il va le faire et surement bien… mais clairement … j y vois plus Alan davis.
Comme Alan Davis aurait pu dessiner Alias… mais ca aurait pas été la même série qu avec Gaydos…
Apres c est pas grave… j acheterais car ca fait envie…
Mais soit Bendis va devoir ruser pour revenir à une Jess Jones plus déprimée… moins « heroine »… et ca sera une forme de regression…
Soit Gaydos va devoir illustrer une histoire qui joue pas sur ces points forts… ca restera trés bon mais …
Après Brian M. Bendis, c’est maintenant au tour de l’éditeur Marvel Comics d’officialiser le retour de Jessica Jones à l’occasion de la nouvelle Marvel Now et, ce, grâce à l’équipe créative qui a donnée ses lettres de noblesses à l’héroïne : Bendis bien entendu, ainsi que le dessinateur Michael Gaydos et l’illustrateur David Mack.
Aux dernières nouvelles, la surhumaine Jessica Jones a repris son travail de détective privée tout en s’accordant avec sa vie de famille, notamment en tant que femme mariée à l’ex-Vengeurs Luke Cage (alias Power Man) et mère de la petit Danielle Cage.
Cela étant dit, les lecteurs ne devraient pas prendre ce statu quo pour acquis :
En attendant le début de la nouvelle série prévue pour octobre, les lecteurs peuvent rattraper leur retard avec la réédition chez Panini de la première série sous le titre : Jessica Jones : Alias.
Cover by: David Mack, Alex Maleev, John Tyler Christopher, Mike Deodato, Jeffrey Veregge, Jeff Dekal.
Description: From the original creative team of Brian Michael Bendis, Michael Gaydos and David Mack comes a brand new series that drags Jessica to the center of the Marvel Universe! There are still many secrets hiding in the shadows. Secrets only a special woman with talents like Jessica Jones can uncover. But when secrets from Jessica’s own past resurface, her caseload is about to get a whole lot heavier. Plus – just how did Jessica Jones wind up incarcerated in The Cellar – a prison designed to hold only the deadliest super villains? Find out in this blistering first issue when the eponymous heroine makes her triumphant return to comics.