Involontairement il me semble, les deux étant dans un temps de production assez proche.
Il me semble (mais ça fait un moment que je n’ai pas vu ces films) qu’il y avait deux ou trois scènes très proches. Il est possible qu’elles aient été modifiées/ajoutées dans l’intervalle séparant la sortie des deux films. Mais ce sont peut-être des coïncidences, oui.
Tori.
En gros c’est le ghetto de Varsovie avec l’humanité prise en tenaille par les aliens.
Tu retrouves dans ce film des thématiques ( visuelles , c’est un art de l’image ) qui ont traversé la filmo de Spielby. Mais avant de l’attaquer faudrait que je parle de Schindler ( et en ce moment, rien que d’un point de vue perso, je suis pas certain d’être prêt )
Puis après War of , enchaîner sur Munich ( et là, je renvoie à ma remarque sur Schindler ).
Spielberg est un humaniste qui a perdu la foi en l’humanité, cela se ressent progressivement. Mais juste après A.I ( que ça soit à cause de sa dépression après le retour public ET le 11/09 ) , la rupture est consommée tant avec le public que l’humain : les efforts pour que ses films soient compréhensibles dans leur ensemble au premier coup, c’est fini , le barbu fait comme IL veut ( Truffaut disait que Spielby ne dirige pas les acteurs, il dirige le spectateur. Bin maintenant il dirige mais sans dire où sont les meubles dans cette salle obscure : une dépression mais pas deux. Démerdez-vous. ). C’est paradoxal : sa démarche presque misanthrope recèle un humanisme intact (mais caché et protégé ) : ceux qui pigeront le propos, voila à qui il s’adresse. Parce que c’est là qu’il y aura un écho.
Cela se ressent dans ses succès au box office : si l’effet Indiana Jones et Tintin font surnager ses films dans sa filmo des 20 dernières années , tous les autres sont des succès modestes soit des échecs ( en termes de vente de billets, s’entend ).
L’a t’il déjà eu ?
Oui. Et il l’a encore. En partie.
Il n’a plus confiance en l’humanité, mais en quelques humains.
Avant, il se méfiait et même exécrait certains humains. Le rapport s’est fortement inversé.
C’est comme ça que je vois son évolution ciné ces 20 dernières années grosso modo.
La noirceur qui imprégnait déja ses films dès ses débuts ne se cache plus. Le voile sur ses yeux a glissé. Et sa caméra a suivi son regard.
Si vous lisez l’anglais, le script annoté est disponible. Une petite douceur que je ne vais pas laisser passer. On y retrouve des éléments laissés de côté : la poursuite en bateau zodiac avec le T-rex , Lex & Tim avant que leur âge ne soit inter-changé par rapport au roman , quelques détails coupés…