“THE TOTALITY” part one! A brand-new era begins here! Comics legends Scott Snyder and Jim Cheung launch the Justice League into a cosmos-shaking mystery that will draw out their most terrible foes…in ways our heroes couldn’t possibly imagine! In this debut issue, Martian Manhunter struggles to protect the team from an incoming threat that will shatter the world as they know it, while a familiar face strikes out on a dark path…
Written by: Scott Snyder
Art by: Jim Cheung, Mark Morales, Tomeu Morey
Cover by: Jim Cheung
Variant cover by: Jim Lee, Scott Williams
Et l’ensemble donne vraiment l’impression qu’on est dans un univers de super-héros, avec sa continuité, ses références, son foisonnement. Faut voir sur la durée, mais là, ça met l’eau à la bouche.
Après, il arrive souvent à Jim Lainé d’apprécier les premiers numéros de Bendis sur une nouvelle série puis de revenir à son bon sens dans les mois qui viennent.
Hahahahaha
Mais c’est vrai que les débuts des séries de Bendis sont parfois « pas mal ». Sur Avengers, le premier épisode de « Disassembled » était vachement bon. Sur X-Men (la série d’Immonen, je sais plus si elle avait un adjectif), le premier arc, malgré son postulat inepte de départ, était bien troussé, Bendis parvenant à bien identifier les problèmes de son idée et à en tirer de bons dialogues et une caractérisation forte. Sur Iron Man, ses premiers épisodes sont pas si cons.
C’est toujours au bout de trois quatre épisodes, six dans le meilleur des cas, que tout s’effondre. Donc je réserve mon jugement. Et pour l’heure, ses deux histoires courtes ne m’ont pas déplu, même s’il faut encore que je lise son The Man of Steel, tiens…
Bah rien que la première page donne l’impression d’avoir été fait à la va vite. Le reste ce sont surtout des personnages qui posent plus qu’ils n’agissent.
Hop hop hop hop, arrêtez tout, fin de l’alerte : après lecture, cette Justice League s’avère une snydererie de plus.
Il y a un bon élément (quand même), confirmant la fin de New Justice : le retour à son rôle de cheville ouvrière de la Ligue du Limier Martien, ce mal traité des New 52 / maltraité du DCYou / oublié du Rebirth. Et non seulement il est de retour, mais vraiment mis à l’honneur. Cool.
Et puis il y a tout le reste.
Ce qui aurait pu être cool :
– l’idée de la « porte invisible » : super la première fois, un peu lourd à la deuxième, mais TROIS FOIS dans le même numéro ?
– l’idée de la « salle de réunion télépathique » : top, mais qui s’associe mal à l’idée de la « menace cosmique qui va percuter la Terre dans moins de trois minutes » ; idée qui elle-même aurait pu très bien fonctionner indépendamment, mais… c’est vraiment le mariage des deux qui ne prend pas : l’extinction est potentiellement une question de secondes et les héros discutent tranquillement autour d’une table ? vous ne prendrez pas une tasse de thé avec ça ?
Ce qui pourrait l’être, mais le passé de Snyder n’invite pas à espérer : le scénariste a visiblement intégré l’équation Justice League = gros gros gros truc ; et fidèle à ses habitudes, il nous lance tout de suite sur le truc qui va TOUT changer À JAMAIS à l’échelle de l’UNIVERS etc. etc. etc. … on sait comment ce genre de choses finit avec lui, et ni la filiation encore une fois établie avec Metal, ni la désinvolture lucbessonienne avec laquelle la grosse-action-qui-pète est traitée dans ce #1, n’invitent particulièrement à la confiance (on fait exploser la lune ? ouaiiis, allons-y, c’est pas le genre de choses qui aura des répercussions de toute façon, ça doit juste être décoratif une lune, enfin je crois…)
Le pas cool du tout : Lex Luthor qui tue Vandal Savage en lui éclatant la tête avec une poignée de porte. Enough said.