JUSTICE LEAGUE #1-39 (Snyder, Tynion IV / collectif)

Du tout.
J’ai tout bazardé quand j’étais étudiant.
Je pensais que les comics, c’était un chapitre clos à l’époque, au début des années 90.

Ah, folie que la jeunesse…

Jim

Et folie que la prod des années 90. :slight_smile:

Bah pas que (voir mes commentaires tout récents sur les TPB du Demon d’Ennis). Mais c’est clair qu’en France, on a eu le plus voyant (certains diraient « le pire »), à savoir Marvel et Image.
J’aurais tendance à dire qu’en matière de grosses machines à pognon, DC s’en sortait quand même un peu mieux (je pense qu’on peut relire aujourd’hui Death of Superman ou Knightfall sans avoir les yeux qui piquent trop, mais que c’est plus difficile pour tout ce qui est « Saga du Clone » ou The Crossing…).
Et au-delà même de la considération qualitative, le simple fait de ne pas avoir eu accès au DC de l’époque fait qu’on n’a pas lu des tas de trucs sympathiques, comme le Demon d’Ennis dont je parle, le Lobo de Grant, le Spectre ou le Martian Manhunter d’Ostrander…
Et je ne parle même pas des titres Valiant ou Dark Horse Heroes, qui avaient aussi parfois de vraies qualités.
Certes, les années 1990, pour les comics, c’est peut-être pas la meilleure décennie, mais en France, on n’a eu qu’une version tronquée de ce paysage éditorial. Chose étonnante, même si ça a conduit des tas de lecteurs à s’éloigner du truc, ça a aussi amené une nouvelle génération à venir y jeter un œil : des gens pour qui les premiers contacts, c’est WildC.A.T.s, Spawn, voire Witchblade.

jim

ça existe. Mais tu as combien en banque ?

Si tu parles de collections, avec les bouquins sous blister, pas assez.
Je suis parti pour recomposer ma bibliothèque tranquillou, sans avoir besoin de gagner à l’Euromillions.

Si un jour tu passes du côté de la Normandie, et surtout de l’ancienne Haute Normandie, j’ai des potes à te faire rencontrer, qui font dans le trafic de biens culturels. Et y a sans doute moyen de moyenner. De toute façon (et tu le sais bien), la province, c’est quand même plus pratique et moins délirant que les grandes villes, Paris en tête, pour ce genre de quête.

Jim

Noté. :slight_smile:

D’un autre côté, va falloir être patient.
La dernière fois que j’ai mis les pieds en Normandie, j’étais… jeune. :slight_smile:

Tellement de bonnes choses.

Mais pas que.

Dommage que Oncle Hermes n’ait pas aimé : je comprends ses raisons… mais je ne partage pas son avis. :slight_smile:
La lecture de ce Justice League #1 fut vraiment très agréable, car le rendu de cet épisode de lancement par Scott Snyder et Jim Cheung est exactement ce que j’attends d’un tel titre. Une menace cosmique extraordinaire, des subplots, des clins d’oeil à la continuité, des relations entre les personnages, et des versions pertinentes de ces derniers par rapport à leur historique.
En replaçant Martian Manhunter comme leader, mais surtout comme âme du groupe, le scénariste parvient très bien à installer cette nouvelle version du groupe. Partant, évidemment, des bases de ses Dark Nights : Metal et Justice League : No Justice, deux sagas très ambitieuses hélas imparfaites mais qui m’ont plu, l’auteur s’acharne d’abord à créer une ambiance, une atmosphère, un esprit d’équipe - et ça fonctionne. Par l’humour, beaucoup, une forme de positivisme fort agréable, et enfin par un sens de la camaraderie général ; ça me plaît beaucoup, et je trouve une nouvelle fois ça fort adapté.
Si je rejoins les réflexions sur l’extrémisme du comportement de Lex Luthor, je suis curieux de découvrir la suite - tout comme je laisse aussi le bénéfice du doute à la menace, une nouvelle fois « énorme » et « apocalyptique ».
Grâce, aussi et surtout, à des dessins réellement magnifiques et inspirés de Jim Cheung, ce #1 m’a filé le sourire, et m’a donné envie de lire la suite ; vivement qu’elle arrive, d’ailleurs, je risque de devenir accro.

Je crois que ce numéro aurait mérité une pagination plus importante. C’est très dense, pas très Métal, presque trop sérieux.

A suivre.

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Justice League #2

“THE TOTALITY” part two! The League faced an impossible decision…and now they must face the consequences! While Martian Manhunter and Batman attempt to recruit an old ally back into the fold, The Flash and Hawkgirl are blindsided by new challenges that could rewrite their mythologies!

Written by: Scott Snyder
Art by: Jorge Jimenez
Cover by: Jorge Jimenez
Variant cover by: Scott Williams, Jim Lee

U.S. Price:
3.99
On Sale Date:
Jun 20 2018

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Source : www.nerdist.com

Justice League #2 est sur une veine similaire au premier épisode, même si Jim Cheung a laissé sa place à Jorge Jimenez. Scott Snyder s’amuse encore sa Justice League remplis d’ultra-professionnels et de héros en confiance, tout en développant la Legion of Doom et en approfondissant Luthor ; ça fonctionne bien.
L’auteur fait encore feu de tout bois, pour justifier le futur recrutement de John Stewart, pour préparer l’intrigue sur la Still Force, pour évoquer les machinations d’un Luthor littéralement « en feu » dans sa volonté de détruire la JL, de conquérir l’univers, et de le faire avec style. Jouant avec plusieurs personnages, dégageant une impression de « cool » dans une atmosphère constante de super-problème scientifique et apocalyptique à régler, j’ai conscience que ce numéro et cette méthode peuvent fatiguer ou lasser… mais, bon sang, j’en suis très client !
Je m’amuse beaucoup dans cette série, avec un Snyder très gourmand et très pressé, mais qui donne une ambiance et un dynamisme qui me plaisent vraiment. Jimenez assurant aux dessins, même si le changement avec Cheung est important, j’ai encore une fois hâte de lire la suite !

Mouais bof. Ce #2 ne m’a pas donné une meilleure impression que le premier.

Pourtant on ne peut pas reprocher à Snyder de ne pas balancer du concept (est-ce persifler que d’ajouter qu’il ne fait même pas grand chose d’autre ?..). Et franchement – outre que je ne demanderais rien de mieux que d’apprécier la lecture --, j’essaie de faire la part de mes préjugés vis-à-vis de Snyder. N’aurais-je pas eu un biais à trouver spontanément l’idée des « Lanternes Ultraviolettes » un peu plus cool si elle avait été signée Morrison, alors que là j’ai trouvé ça plutôt naze ? Ce genre de questions.

Mais que tout cela est pesant et poseur…!

Tant qu’à jouer avec l’idée d’un univers dont tout le fonctionnement est brusquement ébranlé et/ou à redécouvrir, m’est avis qu’il y avait plus fou-fou à faire qu’empiler arc après arc et épisode après épisode, comme Snyder continue à le faire ici sur la lancée de Metal et de No Justice, des séries de règles hyper-artificielles, toujours commodément délivrées sous une forme simple par un personnage opportunément nanti de ce savoir sorti de nulle part, et appelées à structurer le récit jusqu’au moment (peu lointain) où, avant de devoir faire l’effort de les développer au-delà d’un effet d’affiche, on les enverra balader (et où quelqu’un s’exclamera « Oh Mon Dieu c’est la Troisième Fois cette semaine que vous autres super-héros de la Terre détruisez l’une des Règles Essentielles de tout l’Univers mais est-ce que vous vous rendez compte »). On dirait une parodie de Christopher Nolan.

Donc, voilà, cette semaine c’est les Sept Forces Cachées de l’univers, comme le mois dernier c’était les Quatre Émotions dont se nourrissaient les Titans Omegas. – Et bien sûr le vague design du symbole la Totalité, que j’aurais pu tracer au hasard sur un coin de table, rappelle à Wonder Woman et Aquaman des runes chargées de significations en Amazonien et en Atlante, parce que tout ça est Tellement Important (jusqu’au prochain épisode).

À côté de ça, c’est à peine si les personnages existent. – Peut-être Luthor un poil plus que les autres, au prix d’un nouveau retournement du personnage et d’une autre rétrocontinuité à accepter sortie du chapeau. – Bonne chance à qui voudrait un peu d’émotion ou simplement un peu de caractérisation : c’est temps de disette, il faut se contenter de peu…

Boah, je te trouve un peu dur après deux épisodes. :wink:
Je te comprends, néanmoins, sur le côté poseur et le « cool » qui veut être presque imposé par l’auteur ; sur moi, ça prend, mais j’ai conscience que ça peut lasser.
Après, concernant les menaces bigger than life, je peux aussi comprendre la lassitude… mais c’est ce que j’attends d’une série JL, en fait. Bryan Hitch tentait de le faire dans le précédent volume, mais a eu la mauvaise idée ou mauvaise consigne de se contenter de « nouveaux » ennemis, et finalement des menaces anonymes car trop peu développées ; là, Snyder joue sur les deux tableaux, créant des enjeux WTF tout en gérant des ennemis bien connus.
Sur moi, ça prend - tout comme je trouve, aussi, que ce n’est pas franchement dans une série JL que les personnages doivent « vraiment » être développés. Mon maître-étalon, pour moi, est la JLA de Morrison, et j’ai l’impression que Snyder veut s’en rapprocher…

Je ne sais pas combien de temps je vais tenir, mais je m’accroche… Et puis bon on est dans la droite ligne des quatre épisodes de No Justice ici – qui avait ses qualités… et ses défauts…

Ouais, alors, ça fait deux posts de suite dans ce topic que je te vois utiliser le terme, et je me sens obligé de te demander : ça veut dire quoi, pour toi, « cool », dans ce contexte ? Parce qu’autant je te suis quand tu l’évoques pour l’ambiance de l’Iron Man de Slott ( :wink: ), autant là, je ne vois vraiment pas. Les épisodes de Hitch auparavant me semblaient beaucoup plus cool, on voyait les personnages interagir de façon un peu décontractée hors de leurs activités super-héroïques, Jessica et Barry qui essayaient de se draguer, tout ça. Avec Snyder, il me semble qu’on est dans le pas cool du tout, les antipodes du cool. C’est hiératique (pour ne pas dire pompeux), très boulot-boulot, les personnalités des « Ligueurs » sont très peu marquées…

Mais je suis tout à fait d’accord sur l’idée des menaces bigger than life pour une série JL. Et comme je le disais dans mon post sur le #1, j’ai bien vu que Snyder avait aussi intégré cette idée. Je ne suis juste pas du tout convaincu par la façon dont il s’y prend.

En effet. Mais je trouve que la JL est le cran au-dessus : No Justice visait à expliquer la transition entre la JL d’avant et maintenant, et à installer durablement Metal comme événement déclencheur d’intigues dans l’univers DC ; JL va, pour moi, plus haut, vise plus fort, plus ambitieux que quatre géants, qui ont fait office de McGuffin pour justifier une recomposition de la JL (et de ses ennemis, via Luthor).

Tu n’as pas tort. :wink:
« Cool », en soi, peut avoir différentes définitions, et a en soi deux appréciations, pour ces deux numéros. Cool, pour Tony Stark : Iron Man #1, c’est le côté détendu, fun, amusant… oui, détendu dans l’action, la vanne face à la menace, « tranquille » comme on peut dire. Cool, pour la JL, c’est plus une prestance qui se veut également détendue face à la menace, mais plus du côté « je me la pète ».
En soi, le cool de TS:IM #1, c’est Robert Downey Jr ; le cool de JL, c’est Horatio Caine des Experts : Miami. :smiley:

Je comprends !

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JUSTICE LEAGUE #3

(W) Scott Snyder (A) Jorge Jimenez (CA) Jim Lee, Scott Williams
John Stewart: Ultraviolet Lantern? Believe it! Under the influence of the Ultraviolet Spectrum, John Stewart engages in some ultraviolence against his teammates Flash, Wonder Woman and Aquaman. Meanwhile, the rest of the League investigates the scene of the fallen Source Wall fragment, and encounters not only a horde of giant monsters, but a pair of longtime archenemies using stolen Atom technology to literally get under their skin. Best to stock up on Cortizone for that sort of itch! All this and…the Turtle? Yep.
In Shops: Jul 04, 2018
SRP: $3.99

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Source : www.comicbook.com