Covers by: Howard Porter, Jim Lee, Scott Williams.
Description: « Drowned Earth » part one! The Ocean Lords-ancient sea gods with a grudge against Aquaman and Wonder Woman-invade the Earth with an alien army and flood the globe. As Batman, Superman and the Flash race to stop the waters from rising and turning everyone into aquatic monsters, Mera seeks the advice of an old enemy, and Arthur must face down Black Manta…or lose his connection to the ocean forever!
Après deux prologues, dans Justice League et Aquaman, la saga Drowned Earth commence… et si ce one-shot n’a rien de désagréable, il n’est ni original, ni passionnant ; surtout aussi près de Dark Nights : Metal, saga récente à laquelle Drowned Earth prend beaucoup (secrets enfouis, menace cachée, autre facette de la réalité, le héros qui est le nexus du plan ennemi, proches éclatés, monde sous le coup d’une invasion qui vainc tout).
James Tynion IV mène sa barque sur un courant très connu (haha), mais sans originalité. Tout est convenu, prévisible, déjà vu ; pas désagréable, ça se lit bien, tout s’enchaîne avec efficacité et professionnalisme, mais… ça n’a pas beaucoup d’âme. C’est très classique, très sobre, très premier-degré aussi.
Bref, ce one-shot fait son boulot, mais le fait sans entrain. Drowned Earth arrive sûrement trop tôt après Metal, mais je le répète : ça se lit sans déplaisir ; mais sans passion non plus. La « faute », un peu, aussi, à un Howard Porter en forme, mais dont les planches sont très colorées - peut-être trop, en fait, ça nuit un peu à l’effet de catastrophe qui intervient.
Je suis curieux de la suite, mais… ça ne restera pas dans les annales. Notamment parce que les « méchants » sont ultra-génériques, et que le tout est vraiment mené sans folie, sans vie même.
SCOTT SNYDER (W) • HOWARD PORTER, FRANCIS MANAPUL (A)
Cover by FRANCIS MANAPUL
Variant Cover by FRANK CHO
“DROWNED EARTH” finale! Aquaman faces the truth behind Atlantis’ past and must find a way to reclaim the power of his birthright or watch the floodwaters drown everything he has ever loved! With the world at stake and the Justice League on their last sea legs in their battle against the Ocean Lords, Arthur makes the ultimate sacrifice to return balance to land and sea!
Pffouu, c’est fini ; et ça fait du bien.
Scott Snyder finalise une saga jusque-là essentiellement écrite par James Tynion IV, ce qui surprend, mais soit. L’auteur conclue cette histoire bien trop inspirée par Dark Nights : Metal, avec Aquaman en héros « élu », des secrets cachés, des dieux anciens, une prophétie, des pouvoirs mythiques… blablabla.
Je l’ai déjà dit, cette histoire arrive bien trop tôt après Metal, et n’a ni suffisamment d’originalité, ni suffisamment d’intérêt dans ses idées pour que ça fonctionne. Ce numéro final est un grand barnum, beaucoup de grands discours, de grandes explosions, des sacrifices, des retournements de situation… mais tout cela semble si vain, ça tape à côté.
Cette saga Drowned Earth a été un échec, tant cela demeure des coups dans le vent ; on s’ennuie, et j’ai hâte de passer à autre chose. Je ne comprends pas, d’ailleurs, l’intérêt de cette saga : le final ne « reconstruit » pas Aquaman, DeConnick gérera ça bientôt - mais, du coup, pourquoi tout ça ? Pourquoi une telle saga, au moment de la sortie du film ? N’aurait-il pas été mieux de démarrer directement sur la redéfinition du personnage ?
Bref, tout cela est vain, et à l’objectif bien obscur. Francis Manapul et Howard Porter tentent de faire au mieux, ils sont professionnels et sérieux… mais ils sont loin de leurs grandes réussites. Bref. Vivement autre chose !
Finalement, c’était l’occasion de creuser la mythologie d’Aquaman (ce qui est fait finalement) mais en prenant plus son temps dans une aventure sous-marine avec la JL.
Je suis convaincu que Tynion aurait remonté la salsa et donner du piquant à tout cela.
Et pourquoi ne pas avoir intégré « Je te connais DeConninck » au crossover. Là, ça ne me donne pas envie de lire Aquaman à la sortie de cette noyade.