Justice league dark (?)

[quote=« soyouz »]Ah oui, il est pas mal du tout dans ce film !
Mais bon, Troie (et sa moumoute), Phone Game (et sa gueule de chien battu), etc …[/quote]

Troie ? Alexandre plutôt, non ?

Oui, sûrement, je te fais confiance.
Les deux étant sorti à moins d’un ans d’intervalle, si je ne m’abuse, je mélange …

[quote=« BenWawe »]Hum, McGregor a évoqué, il me semble, la possibilité de faire un film solo sur Obi-Wan durant les vingt ans entre les deux premières trilogies, donc je ne pense pas qu’il soit foncièrement opposé aux grosses productions. Surtout que je vois mal un tel film autrement qu’en un one-shot, sans forcément de suite.
[/quote]

Etonnant.
Je me rappelle pour ma part que, durant la promo du film « Perfect sense » (avec la sublime Eva Green… Dur métier que celui d’acteur), McGregor avait donc expliqué que c’était le genre de films dans lequel il s’épanouissait, qu’il n’avait plus envie de jouer avec des fonds verts, etc. Il préférait les productions plus modestes, des rôles plus intimistes (comme celui qu’il tenait aussi dans le très beau « Beginners » de Mike Mills) : il se fichait d’être moins payé si l’expérience en valait la peine.
Bon, après, il a aussi reconnu s’être amusé parfois dans de grosses productions (comme « Jack chasseur de géants » de Bryan Singer).

Bah, déjà, je pense que le discours des acteurs aussi connus dépend des films pour lesquels ils font la promotion. Quand tu fais la promo’ d’un blockbuster, tu balances rarement dessus, sauf si t’es une immense star qui n’a plus rien à prouver ; quand tu fais la promo’ d’un film plus intimiste, tu expliques combien ce type-là a ta préférence. C’est de la comm’, au fond.
De plus, je pense aussi que l’âge (tu veux + tenter, + expérimenter quand tu es jeune, tu cherches + la sécurité quand tu avances), l’expérience (les blockbusters ont des défauts, beaucoup, mais ils apportent des fonds, une popularité et un cachet vis-à-vis des studios qui permettent aussi de développer des projets + intimistes et personnels) et l’évolution d’Hollywood (un univers devenu trop frileux et qui se tourne vers un fonctionnement basé sur les franchises) peuvent faire aussi changer d’avis.

On est d’accord. Mais en ce qui concerne ses déclarations sur sa filmo, McGregor ne peut pas être soupçonné de pratiquer la langue de bois. A chaque fois que j’ai lu ses interviews, j’ai vu que le mec disait franchement ce qu’il pensait, sans s’épargner ni ménager les cinéastes qui l’avaient fait tourner (l’exemple le plus mémorable reste sa brouille - qui dure encore ? - avec Danny Boyle qui lui avait préféré Di Caprio pour « La Plage »… Bon, en même temps, c’est un mal pour un bien : McGregor a évité un bon gros nanar sur ce coup). Et il a souvent répété ses préférences pour le cinéma d’auteur.
Mais McGregor est un garçon atypique : j’ai l’impression que, parfois, le cinéma n’est pas du tout sa priorité (il avait décliné un paquet de projets à une époque pour faire quasiment le tour du monde en moto avec des potes). C’est étonnant parce qu’il a tout pour lui : belle gueule, très bon acteur, capable donc de briller aussi bien dans des grosses productions que dans des projets plus modestes.
C’est un acteur que j’aime bien aussi parce qu’en fait je le suis depuis maintenant un bail, j’ai un peu vieilli avec lui (il n’a que deux ans de plus que moi), il y a une sorte de familiarité qui s’installe comme ça quelquefois avec certains acteurs (ou chanteurs ou toutes sortes d’artistes), de manière presque générationnelle.

On ne sait pas ce qui est arrivé au film Justice League Dark (ou Dark Universe).

Il paraissait pourtant bien engagé avec son scénario rédigé par nul autre que Guillermo Del Toro ; la promotion du producteur exécutif Scott Rudin ; une liste des réalisateurs potentiels nommant Fede Alvarez et le duo Aharon Keshales & Navot Papushado ; et même quelques acteurs courtisés comme** Ewan McGregor** et Colin Farrell pour le rôle de John Constantine ou Ben Mendelsohn pour celui du maléfique Anton Arcane.

Malgré ça, le film a disparu aussi vite qu’il est apparu (à l’instar de la bande-dessinée Dark Universe de James Tynion IV et Ming Doyle qui n’a jamais vu le jour).

Ce projet mâtiné d’horreur et de surnaturel a pourtant tout pour séduire un public demandeur d’adaptations en marge du microcosme des super-héros, à l’instar de Deadpool ou de Suicide Squad.

Reste que si le film croupit au fond du sac des Development Hell, le projet n’empêche pas certains fans de rêver. Et parmi ces fans se trouvent parfois des réalisateurs confirmés comme Joseph Kahn (Torque, 2004) qui a proposé une vidéo de Swamp Thing alors qu’il postulait au poste de réalisateur :

[size=85]Lien[/size]

Voici le résumé de Justice League Dark :

En attendant, un film d’animation consacré à la « Ligue de Justice des Ténèbres » sortira dans le courant de l’année 2017.

Alors qu’on le pensait perdu dans les limbes du development hell, le projet Dark Universe/Justice League Dark vient finalement de se trouver un réalisateur en la personne de Doug Liman (La Mémoire dans la peau, Jumper, Edge of Tomorrow…).

D’après la source du site comicbookresources, Doug Liman n’est plus attaché à la mise en scène de Gambit, le spin-off des X-Men repoussé à une date indéterminée.

Source : comicbookresources.com/article/justice-league-dark-film-moving-forward-with-director-doug-liman

Doug Liman.
Bon.
La grive, le merle, tout ça tout ça.

Jim

[quote=« Jim Lainé »]Doug Liman.
Bon.
La grive, le merle, tout ça tout ça.

Jim[/quote]

Entre Liman ici et Knight sur Pacific Rim 2, on ne peut pas dire que Guillermo Del Toro soit gâté. Bien au contraire.

Ca devient une habitude avec lui : après avoir quitté le projet Gambit, Doug Liman fait de même avec Justice League Dark. Andy Muschietti (Mama, Ca) ferait partie des réalisateurs sur les rangs pour le remplacer…