JUSTICE LEAGUE : ROAD TO DARK CRISIS (collectif)

The Justice League has tragically fallen in battle, and now we see the aftermath.
How does the world react to the Justice League being gone? Which heroes rise up…and which villains try to take advantage? And what dark forces are lying in wait to attack?
An all-star roster of DC talent showcases a world without a Justice League and sets the stage for next month’s Dark Crisis event!

Written by : Joshua Williamson, Jeremy Adams, Chuck Brown, Phillip Kennedy Johnson, Stephanie Phillips
Art by: Dan Jurgens, Norm Rapmund, HI-FI, Rosi Kämpe, Matt Herms, Fico Ossio, Sebastian Cheng, Leila Del Luca, Jordie Bellaire, Clayton Henry, Marcelo Maiolo
Cover by: Daniel Sampere, Chris Burnham, Rafael Sarmento

U.S. Price:
5.99
On Sale Date:
May 31 2022
Page Count:
48

La Justice League est morte, Dark Crisis s’annonce, et plusieurs auteurs se réunissent dans un one-shot pour plusieurs petites histoires, à la qualité hétérogène, même si l’ensemble est bien agréable.
On commence par un team-up Nightwing / Jon Kent, déjà vu récemment dans leurs titres éponymes. Tom Taylor, déjà aux manettes précédemment, scénarise un moment sympathique, où Dick doute clairement du décès de la Justice League, en tout cas de la pérennité de leur disparition. Jon est plus affecté, et tous deux échangent, en multipliant les bourre-pifs contre des super-vilains. Rien de novateur ou de bluffant, mais le scénario livre de bons dialogues, le point de vue de Dick est quand même un peu celui du lecteur, et ça se lit bien. Dan Jurgens demeure un dessinateur solide, même si ses planches et personnages sont assez figés, là ; un peu trop, quand même.
Jeremy Adams enchaîne avec un segment sur les Flashs, ici Wally qui prend conscience de l’absence de Barry, en plus de la disparition de la JL. Devant l’abattement de ses proches, et conscient que ces disparitions vont motiver les super-vilains, il emmène Kid Flash en missions-éclairs, pour calmer le jeu et essayer de redonner le sourire. Là aussi, ça rappelle un passage récent de la série déjà écrite par Adams, avec Wallace, mais ça se lit bien. Wally est bien dans son rôle, l’ensemble fait sens et est sympathique. Rosi Kämpe me plaît cependant moins aux dessins, je n’adhère pas au style, que je trouve précipité, et un peu laid ; dommage.
Phillip Kennedy Johnson poursuit par un récit sur Pariah, pour montrer l’errance et la folie du personnage, rongé par la folie, les pertes, le chagrin et l’isolement. Une victime idéale pour The Great Darkness, qui le manipule. Rien de novateur ici non plus, mais ça fait le job pour caractériser la marionnette principale. Leila Del Luca livre de belles planches, très mélancoliques ; ça fonctionne bien.
Enfin, Nocturna intervient dans la dernière partie, où elle profite de l’absence de Batman pour tenter un vol, mais est stoppée par Stephanie Brown / Batgirl. Ca se lit bien, c’est sympathique et gentil. Ca se finit sur une ouverture sur une nouvelle Secret Society, massive et diversifiée. Stephanie Phillips propose un scénario efficace, bien que basique, alors que Clayton Henry propose des dessins solides, et réussis.

Un ensemble sans surprise, sans trop d’émotions, mais avec des passages réussis et sympathiques, qui font le job, et servent leurs personnages. C’est déjà bien.