KING IN BLACK: BLACK KNIGHT (Simon Spurrier / Jesus Saiz)

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En parallèle de la mini-série de PAD (Symbiote Spider-Man: King in Black) et à quelques mois de la sortie du film Eternals (avec notamment le duo Dane/Sersi ; d’où la réédition du run d’Harras), Dane « appeau à Ben Wave » Whitman va bénéficier de son propre one-shot en début d’année prochaine.

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Effectivement j’en connais un qui va être content.

Et pas qu’à Ben Wawe.

Deux.

Jim

Trois. :grin:

Hrm, pardon.
Bref.

Je suis content. :smiley:

Déjà, parce que Black Knight revient !
Ensuite, dans un one-shot sur lui !
De plus, avec des auteurs compétents !
Et notamment des dessins magnifiques !
Avec un scénariste qui a fait ses devoirs !

Je suis super content.

Put$in, ils risquent en plus de créer un lien entre Knull, la Necrosword et l’Ebony Blade.
Ce qui est une fichue bonne idée, car hormis le météore n’a jamais été clairement défini.

Et pourquoi pas un prologue à une future série ?

Tu me rends chose là, Victor.
Attention.

Tu ne veux pas aussi un crossover avec King’s Watch, pendant que tu y es ?
J’ai le titre :
King Features in black: Black Knight

Tori.

Mon coeur ne s’en remettrait pas, mon ami.
Point de gourmandise abusive.

4

Les 4 Fantastiques

J’ai pensé aux quatre fans avec cette curiosité dans les sollicitations de février 2021 :
« BLACK KNIGHT #1 FACSIMILE EDITION »
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Written by STAN LEE
Penciled by JOE MANEELY
Cover by JOE MANEELY
Head back in time — first to 1955, then even further to the legendary days of King Arthur — as a young Stan Lee and celebrated artist Joe Maneely draw inspiration from history and myth to present one of the noblest warriors to ever wield a sword! Recruited by Merlin himself, Sir Percy of Scandia plays the coward in public — but disguised in his ornate armor, he takes up arms as the Black Knight! With ebony blade in hand, only the Black Knight can foil the schemes of his evil cousin Modred, who schemes to steal the kingdom! So begins a heroic legacy for the ages, destined to one day be taken up by Sir Percy’s descendant Dane Whitman! It’s one of the all-time great Marvel comic books, boldly re-presented in its original form, ads and all! Reprinting BLACK KNIGHT (1955) #1.
32 PGS./Rated T …$3.99

Merci !
Même si, un peu relou comme je suis, j’ai peu d’intérêt pour Percy. :stuck_out_tongue:

Meuh non, meuh non, allons…

Bon, après, moi, j’ai le Marvel Masterworks qui reprend toute la série (avec le Yellow Claw de Feldstein, Maneely puis Kirby). Et les deux sont réellement super : dessins magnifiques, histoires intéressantes (chacune à sa manière, les séries explorent des trucs qui font bouger le genre, tout en essayant de naviguer dans les heures difficiles suivant l’instauration du comics code). Mais ouais, je conseille aux curieux, c’est un chouette jalon de l’histoire de Marvel.

Jim

Je possède un épisode en VO publié dans le tome 1 de « the golden age of Marvel Comics ».

Quelle surprise de le revoir en VF dans l’album « deux trones pour Red Sonya ».

KING IN BLACK: BLACK KNIGHT #1

Written by: Simon Spurrier.

Art by: Jesus Saiz.

Covers by: Dan Mora, Jesus Saiz, Benjamin Su.

Description: Knull’s ferocious assault upon earth has begun and Dane Whitman - Avenger, hero, and wielder of the mighty Ebony Blade as the Black Knight - takes up sword and shield to defend against the unstoppable onslaught. Though the blade grants Dane incredible power so too does it consume him with a lust for violence and destruction. As the endless horde of symbiote dragons darken the skies of Shanghai, will the Black Knight overcome the growing evil within himself and join Aero and Sword Master in saving the city?! And what secrets will the battle against Knull reveal about Dane’s past?

Pages: 40.

Price: $4.99.

In stores: Feb. 3.

1 « J'aime »

J’aime bien ce que je survole, là. Les dessins sont beaux mais en plus, pour une fois, un auteur se souvient que Dane n’a pas un langage châtié même s’il est le Chevalier Noir.

Bon.
Ne nous mentons pas : je pense que tous ceux qui commencent à me connaître savent combien j’attendais ce numéro.
Après une longue absence de Black Knight, une mini-série bien pauvre de Frank Tieri en 2015, des apparitions éparses, des retours un peu loupés récemment, voici donc le one-shot King in Black, prélude à la mini-série du même scénariste.
Je l’attendais. J’en espérais le meilleur. Je voulais y croire - je voulais croire que Simon Spurrier livre un « bon » Black Knight. Pas un Black Knight au langage chevaleresque naze (non, Dane Whitman n’a que très peu parlé ainsi dans sa carrière). Pas un Black Knight naze ou pathétique, pitié.
Et… et…

Bon sang. Ca fait du bien, pour mon coeur de fan.

Alors oui, clairement, je découvre ici Simon Spurrier, et j’applaudis. J’applaudis, parce que l’auteur n’a peur de rien - il prend tout, en fait.
Simon Spurrier prend et reprend l’essentiel des éléments récents de Black Knight. On n’a pas de rappels de sa carrière, hormis la base légendaire et on retrouve surtout les éléments du Black Knight des années 2010.
Et… il l’utilise, en fait.

Il l’utilise, parce que dans l’essentiel de l’épisode, Black Knight… fait pitié, en fait.
Dane Whitman semble un dingue un peu naze, un peu pathétique dans la majorité du numéro. Ouais, ça fait bizarre.
Il parle à son épée, pour lui demander d’être une lame magique « normale », sans pulsion de mort. Il s’engueule avec le fantôme de son ancêtre, le pédant Sir Percy. Il s’humilie devant Aero et Sword Master, deux super-héros asiatiques. Il perd l’Epée d’Ebène, il « vole » l’épée de Sword Master. Il se perd dans des furies guerrières. Il cède et s’écrase quand Knull s’adresse à lui et révèle que l’Epée d’Ebène est quelque chose qu’il cherche depuis toujours, mais surtout Merlin a menti : il ne l’a pas confiée à Sir Percy car il était noble et pur, mais parce qu’il avait en lui une noirceur à même de fonctionner avec l’Epée d’Ebène. Un coeur pur ne saurait donner sa magie à la lame, donc Percy et ses descendants sont « mauvais » en soi, pour cela.

Mais.
Mais si Simon Spurrier tape dur, humilie le perso’, rappelle ses tueries… il embraye sur une dernière partie courte, mais épique.
J’ai vibré. Comme pas possible.

Simon Spurrier achève ici quelque chose qu’on pouvait pressentir, envisager facilement vu la lignée des Black Knights : oui, pour tenir l’Epée d’Ebène, il faut être « mauvais ». Mais ce n’est pas en étant ainsi qu’on échoue, forcément ; ou qu’on n’est pas un héros.
Dane se reprend, admet à lui-même qu’il a toujours su ça (revenant ainsi sur ses nombreuses errances, « justifiées » par ce refus moral de s’avouer « non-pur » malgré la légende familiale). Et il accepte d’être ce qu’il faut pour agir : non pas un Chevalier de la Table Ronde, non pas un Avenger.
Mais un guerrier « mauvais », qui acte sa noirceur, qui assume sa noirceur, qui utilise sa noirceur… pour vaincre l’obscurité.
Un Black Knight, oserais-je dire.

Dane reprend alors sa vigueur, retrouve son charisme, et ça fait plaisir.

Alors oui, Simon Spurrier tape fort, il fait « mal » au personnage et à ses fans ; mais ça se finit sur une ode superbe à la morale de Dane, ça lui redonne un souffle, ça « clarifie » la lignée souvent compliquée (donc oui, à la base, ils sont tous supers, mais ils ont quand même tous finis en tueurs acharnés…).
Et surtout, ça permet de « re-poser » les bases du personnage, avec ici un Dane qui va « mieux », qui assume, qui accepte, et qui devrait être plus dans le contrôle.
Même si je ne dis pas non à quelques autres passages humoristiques avec lui.

Je ressors donc content, très content.
Ce n’est pas le numéro « idéal », il y a quelques oublis (Merlin donne certes l’épée à Sir Percy, mais Frank Tieri révèle dans Excalibur qu’il y a eu six autres avant Sir Percy, tombés encore plus vite sous le contrôle de l’Epée d’Ebène). Voir Dane ainsi, ouais, ça pique quand même. Et finalement, on n’en sait pas vraiment plus sur l’Epée d’Ebène.
Mais pfffou.
Pour un fan, ça fait plaisir de voir son perso’ préféré avoir ça… un numéro rude, mais qui finit sur une sensation épique. Sur le plaisir devoir une de ses théories personnelles confirmées. Sur un traitement badass du personnage, qui n’est pas « lavé » des errances passées, mais qui va de l’avant et trouve ici une orientation cohérente et prenante.

Et bon, Jesus Saiz livre de très belles planches. Certaines images, notamment les gros plans sur les visages, sont un peu crispées, mais l’essentiel est superbe.

Ouais, j’en ressors très content.
Déjà, car le perso’ est traité avec intelligence et respect. Ensuite, parce que Simon Spurrier joue avec la continuité, l’assume, l’utilise et l’explique (MÊME CE FOUTU LANGAGE CHEVALERESQUE est évoqué : Dane l’utilisait pour se « conforter » dans son rôle de chevalier héroïque, pour se « forcer » à être noble et courageux, tant il est hanté par l’Epée d’Ebène ; pourquoi pas franchement).
Enfin, parce que les apports ont du sens… et put$in, la fin est bien badass.

Allez, vivement la mini-série !