KNIGHT TERRORS : NIGHT'S END (Joshua Williamson / collectif)

Knight Terrors: Night’s End #1

KNIGHT TERRORS FINALE! SPECIAL OVERSIZE ISSUE! Batman, Superman, and Wonder Woman, along with the DCU’s other heroes, have escaped the Nightmare Realm only to find the Nightmare League has followed them home! The entire world has become engulfed in horror, and the last person standing to take down Insomnia is Deadman. But does he want to? And don’t miss the exciting ending that continues the Dawn of DC mystery and introduces Dr. Hate! Wait…who is Dr. Hate? Knight Terrors’ thrills and chills are brought to the DC Universe by DC architect and superstar writer Joshua Williamson with horrific art by comics legend Howard Porter!

Creative Team

Writer : Joshua Williamson
Artists: Howard Porter, Giuseppe Camuncoli, Stefano Nesi & Trevor Hairsine
Colorist: Rain Beredo
Letterer: Troy Peteri
Cover Artists: Howard Porter & Romulo Fajardo Jr.
Variant Cover Artist: Simone Di Meo & Mico Suayan, Dan Mora, Kendrick “Kunkka” Lim, Mico Suayan, Howard Porter
Editor: Ben Abernathy
Format: One-Shot
Cover Price/Page Count: $6.99/48 pages

Knight Terrors: Night’s End #1 will be on shelves and digital platforms Tuesday, August 29 from DC Entertainment.

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Ah ouais, Porter, y a un truc, quand même. Faut lui reconnaître qu’il explore, qu’il se repose pas sur ses lauriers…

Jim

Y a une patte.

Un final efficace et prenant, avec un twist qui n’est pas venu mais de nouvelles avancées sur le futur.
Ici, Joshua Williamson achève sa saga avec une grosse bagarre finale. Insomnia a la Nightmare Stone, transforme la Réalité en cauchemar et libère des versions cauchemardesques des super-héros sur le monde. Il maltraite Deadman, mais les héros viennent le confronter… et combattre des cauchemars incarnés. Insomnia enferme Deadman dans un rêve où il a une famille à lui, mais Boston s’en libère car ça n’a jamais été son rêve ; mais bien celui d’Insomnia. Deadman et Sandman (qui s’empare de la Dreamstone de Dr Destiny) piègent Insomnia, et le sacrifient à la Nightmare Stone. Boston l’accompagne et se sacrifie ainsi, pour plonger dans la Lumière. La paix revient ainsi, Batman s’effondre de fatigue (voir le début The Gotham War avec Catwoman), Sandman est ramené dans sa tombe (dommage, j’aurais aimé le voir dans la JSA de Geoff Johns), Insomnia vit un cauchemar où ses proches s’en prennent à lui. Les gens ont désormais moins d’amour pour les super-héros, après ces visions de cauchemar, même si le monde est sauf. En parallèle, Amanda Waller répond au comité mystérieux : l’entité Bright a récupéré la Nightmare Stone et le heaume de Dr Chaos, et elle donne le tout à « quelqu’un » qui, avec tout ça, devient… Dr Hate ! Tout ne fait que commencer…
C’est efficace, oui. Joshua Williamson livre une conclusion cohérente et pertinente, bien centrée et réussie sur Deadman. Comme Batman, je pense qu’il va revenir, mais le personnage aura été agréable à suivre ici. Insomnia est demeuré un méchant générique, ses créatures cauchemardesques assez basiques, mais il y a eu un souffle global qui termine bien, ici. Je suis un peu déçu du départ de Wesley Dodds, et je pensais sincèrement jusqu’au bout que Dream/Sandman viendrait au moins pour emprisonner Insomnia ; dommage d’être passé à côté. Le final prépare encore une suite, pourquoi pas, on a vu pire comme préparation.
Graphiquement, Howard Porter illustre avec force, nervosité et style l’essentiel, avec des planches très travaillées et cauchemardesques. Ce n’est pas beau, mais c’est très prenant et intense, et une formidable prestation. Giuseppe Camuncoli, Stefano Nesi et Trevor Hairsine viennent réaliser quelques passages, et notamment la conclusion ; ça fait le job, même s’ils ne sont pas au mieux de leurs formes ici.

Un final cohérent avec l’ensemble, à savoir une saga estivale pas formidable ni révolutionnaire, mais qui a assumé son approche régressive et divertissante. J’ai aimé, j’ai été amusé et pris, et je suis content de cette fin, même si j’espérais quelques autres éléments.

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Encore un très bon point de vue (car je le partage).

L’event aura été solide, pas trop brouillon. Il faut dire que j’ai pris peu de minis.

Plusieurs choses à retenir au global:

  • Joshua Williamson semble avoir apaisé le DCU. C’est moins brouillon, l’Univers est cohérent (Ben parle des liens avec le crossover Gotham War, mais ça fait plaisir de voir un éditorial qui fait son taf) et c’est pas dégeu à suivre.
  • Sur Dodds, j’aurais aimé aussi qu’il soit conservé même temporairement car sa présence était agréable. Une mini arrive en parallèle. Je suis satisfait et ça évite une énième résurrection. Et puis, Geoff Johns n’a peut être pas besoin du perso. En arrière plan sur l’event, Sandman m’a plu.
  • JW continue de construire sa frise (j’évoque le poster où DC annonce la chronologie de l’année). Dans sa série Superman d’abord (l’annual notamment) et dans ses events à la manière des très bons JLI ou Infinite Frontier de l’année dernière. Le bazar autour de Waller me plait bien.

Mais oui, ça reste une lecture un peu simple avec un peu de fan service et qui a permis à DC de prendre un mois de vacances sous le soleil de la Californie.

J’ai trouvé ça pas mal du tout.

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L’évocation de Dark Nights: Metal est aussi sympathique. Ca donne l’impression d’un tout, d’un suivi, d’une cohérence. D’une chronologie.
C’est fou que quelque chose d’aussi « bête » soit désormais remarqué, tant les éditeurs semblent ne plus s’en préoccuper.

Geoff Johns avait beaucoup travaillé Sandy, aussi. On va peut-être le revoir.

La reprise du visuel de la conspiration The Light du dessin animé Young Justice est aussi une bonne idée, car c’est une approche désormais « connue » de beaucoup de fans.

Voilà : un divertissement d’été, une lecture de plage !