When you’re the Clown Prince of Crime, what kind of nightmare do you have? Working a nine-to-five office job! How will the Joker handle meetings that could have been emails?! Why did management cancel bring-your-child-to-work day?! Who will want to make small talk at the coffee machine?! What is Alexis going to pick for lunch?! And who is the masked madman terrorizing Gotham at night?! Knight Terrors: The Joker #1 is available on July 4, written by Joker: The Man Who Stopped Laughing author Matthew Rosenberg and featuring art and main cover by Stefano Raffaele (GCPD: The Blue Wall). This first of two issues includes open-to-order variants by Francesco Mattina and Simone Bianchi as well as a 1:25 variant by Alan Quah, a 1:50 by Ryan Brown, and a Midnight variant by Dustin Nguyen.
Knight Terrors: Joker #1
The Joker’s worst nightmare becomes a reality: he’s got a day job! How will he handle meetings that could have been emails?! Why did management cancel “bring your child to work” day?! Who will want to make small talk at the coffee machine?! What is Alexis going to pick for lunch?!
And who is the masked madman terrorizing Gotham at night?!
Creative Team
- Writer: Matthew Rosenberg
- Artists: Stefano Raffaele
- Colorist: Romulo Fajardo Jr.
- Letterer:Tom Napi\olitano
- Cover Artist: Stefano Raffaele
- Variant Cover Artist: Francesco Mattina; Simone Bianchi; Dustin Nguyen; Alan Quah
- Editor: Ben Abernathy
- Format: Limited Event Series
- Cover Price/Page Count: $5.99/40 pages
Oh, très bon.
Matthew Rosenberg livre un passionnant numéro, très riche, dense et surprenant. Ici, le Joker affronte Batman (dans le Royaume du Cauchemar, ce n’est pas dit mais clair) et Batman… meurt, en glissant du toit et en s’écrasant par terre. Boum. Le Joker est troublé, perdu, essaye de commettre d’autres crimes mais s’ennuie. Ses sbires le quittent, il se fait embaucher aux Entreprises Wayne mais se perd dans la bureaucratie. Il tue, se sabote mais le monde du travail « rit » de tout ça, et il obtient une promotion. Il sort, boit, se fait agresser par des anciens sbires, apprend que Batman serait encore vivant alors que… son cadavre puant est toujours dans son placard. Quel monde.
Top, oui. Matthew Rosenberg livre un épisode intense avec énormément de choses et de questions. Le cauchemar du Joker est surprenant mais pertinent, avec une critique acide un peu facile mais très juste du monde du travail, et de la promotion des nuisibles ou toxiques. Le Joker est perdu, paumé, ses contacts avec Insomnia (qui se fait appeler Mr Dee, mmh) sont intenses, et le rire froid perle parfois.
Graphiquement, Stefano Raffaele propose des planches travaillées avec de belles ambiances, dans un environnement glauque bienvenu.
Le meilleur épisode de cette première vague, et de loin !
Knight Terrors: Joker #2
A COMIC SO SCARY EVEN THE JOKER IS AFRAID!
The Joker’s nightmares have been terrifying and horrific…but what does the Clown Prince of Crime have locked away that might be the most disturbing reveal of the year?!
Creative Team
- Writer: Matthew Rosenberg
- Artists: Stefano Raffaele
- Colorist: Romulo Fajardo Jr.
- Letterer: Tom Napoliolitano
- Cover Artist: Stefano Raffaele
- Variant Cover Artist: Francesco Mattina; Christian Ward; Riley Rossmo; Ryan Brown; Stefano Raffaele
- Editor: Ben Abernathy
- Format: Limited Event Series
- Cover Price/Page Count: $5.99/40 pages
Bon épisode, mais final un peu précipité qui fait louper la p’tite saga d’exception.
Ici, Matthew Rosenberg se perd hélas dans son approche si réussie dans le #1 d’un cauchemar du Joker où il a tué Batman, et ne sait plus quoi faire. Devenu employé de bureau, il se rend compte que mentir, menacer voire même tuer en entreprise ne le fait pas virer, mais lui donne des promotions. Sauf qu’il semble que Batman erre encore, alors que le Joker a son cadavre dans la penderie.
Là, dans le #2, ça continue mais c’est moins bien. On voit très vite que le Joker met le Bat-costume et combat le crime, avec des blagues mais sans s’en rendre compte et sans s’en rappeler. Sa situation pro’ devient difficile, Insomnia semble essayer de le diriger mais ne réussit pas à canaliser sa folie (mais c’est mal montré). Finalement, le Joker organise un piège pour « Batman », semble se faire tuer, s’éveille dans le vrai monde, se dit que c’est un rêve bizarre… et se rendort pour y retourner.
Mouais. Matthew Rosenberg a eu une super idée et un formidable #1, mais s’emmêle dans sa conclusion. En soi, que le Joker remplace Batman, c’est une idée pertinente même si les comics l’ont déjà montré. Qu’il ne s’en rende pas compte, pourquoi pas. Mais faire perdurer ça jusqu’au bout, avec un piège qui se referme, vaguement Insomnia perdu, cette fin abrupte qui se veut un pied-de-nez mais ça tombe à plat… mouais. Petite déception, finalement, car ça partait vraiment bien.
Par contre, Stefano Raffaele livre de très belles planches, très réussies et très léchées. Super ambiance.
Petite frustration pour une suite et fin trop en-deçà du #1.