L’action de L’Orfèvre se déroule à Paris. Le climat social est explosif entre manifestations et émeutes. À l’instar de Blacksad ou Maus, les personnages sont des animaux anthropomorphes.
Entrée pile - L’inspecteur Hippolyte Cisife arrive sur la scène d’un crime. Alors que les forces de l’ordre sont débordées, une série de meurtres abominables se produit. Sur place, à côté du cadavre, on retrouve la pièce d’identité de l’épouse d’un riche homme d’affaires : Faustinien Gaston. Ce dernier évoque des relations entre sa femme et un groupe activiste…
Entrée face - Au fond d’une grotte, perdue, Justine cherche de la lumière. Après de multiples errements, elle s’extirpe du piège dans lequel elle était coincée jusque-là. À peine sortie, elle tombe sur un policier, un inspecteur qui cherche son partenaire. Quelques phrases échangées et déjà, ils fuient le climat hostile des ruelles alentours…
J’ai trouvé ça sur le net :
Réalisé au stylo bic pendant plus de 10 ans par un mystérieux artiste lillois, L’orfèvre est un roman graphique non seulement de toute beauté, mais au procédé narratif révolutionnaire: Il faut lire en effet le haut des pages jusqu’à la fin puis retourner l’ouvrage pour lire la suite, situé dans la partie inférieure, en miroir.
Des séquences en miroir d’ailleurs s’appellent et résonnent l’une avec l’autre, L’intrigue tourne autour d’une meurtre horrible, commis dans une ruelle d’un Paris en proie à des émeutes violentes. Le commissaire chargé de l’affaire va traverser la ville de long en large et remonter une piste qui va l’emmener dans des endroits dont on ne revient jamais.
Chaque personnage est représenté par un animal anthropomorphe. Symbôles, références et indices pullulent, alors même que la réalité semble parfois vaciller. Vous n’êtes pas prêt à autant aimer une bande dessinée, vous voilà prévenus !
Je vais prévoir mes médocs contre le mal de mer, moi !
ça m’intriguait avant, et là, encore plus.
La bd a eu une première vie en autoédition. On peut espérer que son passage chez KI va améliorer le lettrage.
Perso, j’en serai.
Oui, j’avais compris ça en fouinant sur le net (voir message plus haut).
Et oui, le lettrage…
La police n’est pas heureuse, mais surtout, la distribution des lignes est bien maladroite.
Jim
Salut !
Merci de partager cet excellent projet
Pour répondre sur le lettrage, oui il sera entièrement refait. On prévoit une très belle édition et de petits ajouts fort sympathiques
Période prévue : mai
Sur le compte Facebook de Komics Initiative, le 9 mai 2024 :
L’ORFÈVRE d’Aurélien Lozes
Dès le 15/05, sur Ulule, vous allez découvrir un titre atypique à plus d’un titre. L’Orfèvre est un projet de longue haleine puisqu’il lui aura presque fallu une dizaine d’années à son auteur pour le réaliser. Aurélien Lozes, c’est son nom, vient de créer un premier album incroyable et surprenant de maîtrise. Mystérieux et humble, il imprimera à compte d’auteurs une centaine d’exemplaires pour ses proches. À l’occasion du festival Quai des Bulles de Saint-Malo, il m’a présenté son album…
Avant même de le lire, j’étais intrigué. L’auteur utilise une narration très originale : la lecture se fait sur la moitié haute des pages jusqu’au bout du livre puis ensuite, vous le retournez. À la manière d’un miroir. Certaines séquences résonnent entre les deux parties de la page… On peut embarquer dans le livre en débutant d’un côté ou de l’autre. La lecture opte alors pour une double approche, soit plus linéaire soit plus déstructurée. Un tel procédé pourrait être casse-gueule mais il n’en est rien. Dès le départ, la narration est fluide, on tourne les pages avec envie et l’on a hâte de connaître les prochains rebondissements. On suit plusieurs personnages au centre d’une série de meurtres horribles, le tout commis dans un Paris en proie à des émeutes violentes. L’histoire et sa narration m’embarquent totalement et cela se fait en plus grâce à un dessin surprenant de finesse, et réalisé au stylo bille. Aurélien Lozes a opté pour une représentation de ses personnages façon anthropomorphique. Le résultat est brillant et à peine revenu du salon breton, je recontactais l’auteur…
L’ORFÈVRE est un livre qui n’a pas une seule couverture, mais deux. Qu’importe le côté où vous ouvrirez le livre, vous pourrez vous immerger dans l’univers incroyable d’Aurélien Lozes. Vous n’aurez pas assez de superlatifs pour qualifier cette lecture !
Jim
C’est parti :
J’ai mis à jour le premier message.
Le procédé du bouquin a l’air épatant !
COLLECTOR + DÉDICACE, comme Soyouz.
Ouais, j’ai craquouillé !
Et hop… 100%.
Purée, ça a été super vite.
Bon, il n’y a plus de pack mécène, je vais réfléchir à ce que je choisis…
Tori.
Fais vite si tu veux une dédicace.
Ah, oui, je n’avais pas vu qu’il n’en restait que cinq…
Là où j’hésite, c’est que je préfère le visuel de l’édition « regular »…
Tori.
PS : bon, craquage effectué.
Moi aussi.
Mais je regrette pas… y a plus de dédicace dispo.
Oui, je suis vraiment arrivé sur la campagne au bon moment : après moi, il n’en restait que deux ou trois, je crois.
Tori.