Philippe Charlot est né à Nice, en janvier 1960. A l’âge de sept ans, il quitte la Côte d’Azur pour aller vivre chez sa grand-mère, à Angers. Il y passe toute sa jeunesse et y fera ses études, qu’il finance en partie en jouant de la musique. Après plus de quinze années passées en Anjou, c’est dans le Béarn qu’il décide de poser ses valises, avec dans l’idée de vivre de son art. Fan de Georges Brassens, des musiques acoustiques, et du grand répertoire américain des années 1920 et 1930, Philippe Charlot est musicien depuis toujours. Il joue non seulement de la guitare et du banjo, mais assure également les parties chantées. S’il a vécu de la musique à travers de multiples expériences, en France comme à l’étranger, il s’est depuis une dizaine d’années également tourné vers l’écriture de bandes dessinées. Après sa participation à plusieurs albums collectifs - Game over t.4 & 5, Greeny chez Dupuis et Mad Fabrik ; À vous Cognacq-Jay t.1 &2 chez Delcourt -, il publie sa première histoire personnelle chez Grand Angle, en 2011. Dessiné par Alexis Chabert, Bourbon Street réunit ses deux passions : la musique et l’écriture. Aux côtés de Xavier Fourquemin, il lance dans la foulée sa série phare, Le Train des orphelins, dont les huit tomes sont salués par la critique, décroche de nombreux prix, et obtiennent un beau succès public. Scénariste de la trilogie Le Cimetière des innocents, de Gran café Tortoni, du diptyque Les Soeurs Fox, de La Chambre des officiers, et du Royal fondement, Philippe Charlot a plusieurs fois travaillé avec le dessinateur polonais Miras, pour qui il a notamment écrit Ellis Island et Londonish. Accompagné de Franck Mesnel et Philippe Pelaez comme co-scénaristes, c’est avec lui qu’il réalise Comme des papillons. En 2024, le duo se reforme pour Delta Blues Café.
Natif de Toulon, où il a vu le jour en 1971, Éric Hübsch se passionne pour le dessin, en remplissant les marges de ses cahiers. Il entre à l’École européenne supérieure de l’image d’Angoulême, section « Bande dessinée ». Il en sort diplômé en 1992. Entre-temps, il participe à plusieurs ouvrages collectifs, dont La Bête du Gévaudan ou encore Au Fil du Nil. Dans la foulée, Éric Hübsch quitte la Charente, direction l’Hérault et Pézenas, puis Montagnac. Il se consacre à ses activités de graphiste, réalisant illustrations, affiches, et logos pour des mairies, des associations, ou encore des commerçants. En 1995, il revient à la bande dessinée, en se lançant dans un projet de série d’heroic fantasy qui verra finalement le jour trois ans plus tard, avec la parution du premier tome : Le Réveil de Merlin. Scénarisée par Arleston, la saga Le Chant d’Excalibur s’achève en 2010, après six volumes. Dans la foulée, toujours dans le monde de Troy, Éric Hübsch met en images Ploneïs l’incertain, un one-shot signé Arleston et Jean-Luc Sala. Par la suite, le dessinateur et son style semi-réaliste intègrent l’équipe de la collection « Marcel Pagnol », chez Grand Angle. Accompagné des co-scénaristes Serge Scotto et Éric Stoffel, il publie le diptyque Topaze en 2016, puis Cigalon (2018), et La Partie de boules (2019). Le Royal fondement constitue sa première collaboration avec Philippe Charlot.