Houlà ! Petites rectifications :
[quote=« In-S-Teamable »]1) Elle s’est arrêtée bizarrement sega a annoncé l’arrêt de production de la console alors que des jeux étaient encore annoncés parce que la console a fait un flop au Japon
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pourtant la console était novatrice (modem intégré, VMU, rumble pack, clavier souris, gâchette analogique, micro, camera …) avec des hits, niveau hardware elle n’avait rien à envier à la ps2 (à part le lecteur dvd) tout étant sortie avant et pour moins cher.
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En gros je comprend pas comment la dreamcast a été un flop et pourtant je me rappelle de la campagne de pub de folie à laquelle on a eu droit.
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Autant je comprends le succès de la psx autant je comprend pas comment la ps2 a pu enterrer la dreamcast [/quote]
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En fait, c’est pas vraiment ça.
Petit cours d’histoire :
Revenons à l’époque de la pré-sortie de la Dreamcast. La Playstation était reine et avait largement le dessus en termes de jeux sur la très performante et excellente Saturn. Ce qui a fait que ses ventes n’étaient pas mirobolantes. La saturn était un peu dans la même situation que la Gamecube en fait. Sauf qu’il y a un facteur qui a fait la différence. Mais pour cela, retournons encore en arrière à l’époque SNES et Megadrive. Deux excellentes machines aux ludothèques qui feraient pallier d’envie la PS3.
Nous avons donc une bataille acharnée entre les 16 bits de Nintendo et de SEGA. pour l’avenir chacun avait établi ses projets : nintendo se basait avec ses portables et a décidé de rater le coche des 32 Bits, quant à SEGA, ils ont tablé sur la 32X qui était un accessoire qui boostait les performances de la Megadrive la rendant ainsi plus puissante. Ce fut un échec commercial pour diverses raisons que je ne citerai pas ici. Sega à pris un coup qui, accumulé avec l’echec de la GameGear face à la Gameboy, ont fait trembloter la firme.
Retournons maintenant à l’époque de la Saturn. La machine eut quand même un petit succès, mais le glouton SOny qui entrait dans la danse à joué plus finement, ce qui fait que les ventes honorables de la saturn sont passées au second plan écrasées par la puissance médiatique de Sony. Encore un mauvais coup pour SEGA qui ne put atteindre ses objectifs de ventes face à ses créanciers et investisseurs.
Rajoutez à cela qu’en parrallèle, SEGA, enfin du moins en énorme partie au japon, un peu moins ailleurs, était le maître incontesté de l’Arcade. Arcade qui se portait de moins en moins bien pour diverses raisons comme : L’arrivée en masse des consoles de salon, diminuant la fréquentations des salles d’arcade, prix de fabrication des bornes (essentiellement les écrans de taille spécifique à l’arcade et les cartes mères) qui ne cessaient d’augmenter. Les gérants de salles d’arcade indépendantes ont délaissé les bornes d’arcade pour fermer leurs portes. Les plus solides d’entres elles ont décidé de se diversifier en accueillant des jeux plus diversifiés comme des machines distributeurs, des machines à pince, bien moins onéreuses, et cela tout en diminuant leurs commandes de bornes récentes (ils gardaient les anciennes)… Les gérants ont également décidé de monter le coût des parties (que ne décide pas SEGA, mais les gens qui ont acheté les bornes), ce qui n’encourageait pas les gens à jouer.
SEGA étant le maître incontesté de ce domaine et ayant déjà été fragilisé, prend encore un méchant coup.
Sa santé financière n’étant pas celle de Nintendo (qui se gave de yens avec sa gameboy et toutes ses alternatives gameboyiesques), SEGA jouait son va-tout : Le projet Dolphin. Si ça passait pas, ça cassait, il n’y aura pas de seconde chance.
Ce projet était le nom de code de la machine qsue nous connaîtrons sous le nom de Dreamcast. De son annonce du catalogue de départ et des titres en prépartion par la suite, aux performances de la machine, en passant par la sortie, tout était fait pour avoir LA machine qui fera remonter la firme a flots. L’engouement des médias spécialisés et du public fût immédiat et la machine eut un succès lors de son lancement avec des titres de qualités d’un point de vue aussi bien technique que ludique.
Le pari est réussi.
Cependant, le facteur arcade eut plus d’effet que prévu et les actions SEGA se cassent la gueule encore plus, SEGA compte vraiment de plus en plus sur la Dreamcast pour éviter le dépot de bilan.
Puis quelques mois après vint la mort de la dreamcast : la playstation 2. Cette dernière surfant sur la vague de sa grande soeur qui était gravée dans l’esprit des gens, reçu un mùeilleur accueil et les gens la préféraient à la dreamcast, malgré le fait du lineup de sortie bien plus ridicule. SONY venait de tuer SEGA. Mais ce dernier était tenace et à tenu encore quelques temps avec de bonnes ventes, mais pas suffisante pour permettre à la firme de se subsister. SEGA, à l’instar d’une mère qui sacrifierait un de ses enfants pour la survie de tous ses autres enfants, a donc dû prendre une douloureuse décision : arrêter la production hardware.
Ainsi la dreamcast ne fut produite que pendant quelques mois et la production se stoppa net. Cependant, il y avait un potentiel pour les éditeurs qui avaient des projets en cours. Il était plus rentable, enfin moins casse gueule pour eux de finir un titre et de le vendre un minimum sur une machine non produite, que d’arrêter un projet et de devoir endurer toutes les pertes en investissement lié au projet. C’est le cas du : limiter la casse.
SEGA dans son optique de se limiter au software, se fit très discret pendant quelques temps pour revenir quelques années plus tard, sur ses anciens concurrents.
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Pas si novatrice que ça si on reste dans ton optique : le modem intégré existait déjà dans une console (projet peu connu d’une version spécifique de SNES jamais commercialisée au grand public), VMU qui surfait sur la vague Tamagoshi, Rumble Pack qui était déjà présent avec la N64, de même pour la gâchette analogique
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Lis donc le 1, tu comprendra mieux : Il ne faut pas voir un point, il faut regarder un ensemble de choses. L’arrêt de production de SEGA avec cette configuration d’évènements à été programmée bien avant sa propre naissance. Mais si un seul de ces facteurs avait été différent, qui sait ce qu’il en serait aujourd’hui…
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La PS2 n’a fait que donner le coup de grâce à la Dreamcast.
Et son succès au début n’est dû qu’à celui de la marque Playsation ancré dans l’esprit des gens grâce à la première itération de la console. Même si la PS2 est une machine correcte d’un point de vue technique, ce sont les jeux qui font la différence. Par la suite, la PS2 possèdera une des plus importantes ludothèques jamais possédée par une console. aussi bien qualitativement que quantitativement.