LA LÉGÈRETÉ (Catherine Meurisse)

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Recommandé par de grandes marques de Kab (qui viendra peut-être nous en parler) :

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Dessinatrice à Charlie Hebdo depuis plus de dix ans, Catherine Meurisse a vécu le 7 janvier 2015 comme une tragédie personnelle, dans laquelle elle a perdu des amis, des mentors, le goût de dessiner, la légèreté.

Après la violence des faits, une nécessité lui est apparue : s’extirper du chaos et de l’aridité intellectuelle et esthétique qui ont suivi en cherchant leur opposé – la beauté.

Afin de trouver l’apaisement, elle consigne les moments d’émotion vécus après l’attentat sur le chemin de l’océan, du Louvre ou de la Villa Médicis, à Rome, entre autres lieux de renaissance.

Ah tiens j’en ai pas parlé.

Catherine Meurisse travaille à Charlie Hebdo, les circonstances font qu’elle arrive en retard à la réunion du jour, elle est partie acheter une patisserie. Ce retard impromptue lui permet de rester en vie car ce jour là des immondices résidus de merde ont décidé de s’en prendre à un petit journal satyrique.

Catherine perd toute sa vie en cette journée. Mais du coup on fait quoi quand on a tout perdu, que l’on vie avec une protection policière, et qu’on arrive plus à rien.

La légereté, c’est tout le cauchemard que vivra pendant un an Catherine Meurisse. C’est toute la négativité qu’elle aura besoin d’expulser pour essayer d’aller mieux. C’est intimiste, dur, touchant, révoltant, un bijou.

Après cet album, pour aller mieux elle se ressourcera avec ses souvenirs de jeunesse ce qui donnera le très très très bon Les Grands Espaces

C’est Catherine Meurisse qui illustre la carte de vœux de Dargaud, cette année. Ce qui lui donne l’occasion de dessiner le Chat de Sfar, la Coccinelle de Gotlib, Bill de Roba, Jack Palmer de Pétillon, ou encore Philip Mortimer de Jacobs.

Jim

Tu la montres ?

Tiens.

Y a même Achille Talon, en vase.

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La version imprimée est plus sombre.

Jim

Merci

De rien.

Jim

Merci Jim

C’est Bill, en fait…

Tori.
PS : Et en plus, c’est même indiqué dans la formulation des vœux ! ~__^

Si je vérifie pas, je me plante toujours.

Oui, oh, ça va. Gnagnagna, d’abord, na !!!
Moi, c’est pas présenté comme ça dans la carte que j’ai reçue, c’est écrit en tout petit (je suis vieux, j’ai la vue qui baisse) et c’est écrit au dos (faut retourner, et j’ai la flemme, ce soir…).
Non mais alors !
:wink:

Jim

Il suffit de te rappeler que c’est contre-intuitif : de Bill ou de Boule, lequel ressemble le plus à un prénom humain ? Bon, ça veut dire que c’est celui qui a été donné au chien ! ~___^

Franchement, il faut en vouloir à son fils pour l’appeler Boule, non ?

Tori.

L’intuition et moi…

Jim