Discutez de Malédiction de Gustave Babel
La critique de La malédiction de Gustave Babel T.1 (simple - Delcourt BD) par ginevra est disponible sur le site!
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Ah tiens, je ne connaissais pas.
Juillet 1913 : La Pieuvre envoie Gustave Babel abattre un homme, mais quand il arrive, ce dernier est déjà mort. Décembre 1913 : nouveau contrat, mais cette fois, l’homme se suicide sous ses yeux. 1914 : infiltré dans les rangs de l’armée allemande, Babel voit sa cible disparaître sous des tirs d’artillerie. Profondément déstabilisé, il va devoir affronter visions et cauchemars qui le mèneront tout droit à un passé enfoui et à son pire ennemi : L’Hypnotiseur.
Va falloir que je me renseigne un peu.
Jim
Je viens de le lire, dans le train à mon retour d’une virée à Paris, et c’est vraiment très bien. L’effet de surprise (puisque j’ai commencé avec Un Destin de trouveur) est émoussé, mais la narration est impeccable, la caractérisation très fine, les révélations bien amenées.
L’album s’ouvre sur la mort de Gustave Babel. Avant de rendre son dernier soupir, il revoit passer sa vie, une existence dont on découvrira assez vite qu’elle est incomplète puisqu’il n’a pas de souvenir de son enfance. Gustave Babel parle toutes les langues, ce qui lui permet de se fondre dans n’importe quel milieu, ce qui est très pratique quand on fait profession d’assassin. Sauf qu’il lui arrive de trouver ses victimes après leur mort naturelle, ce qui le désarçonne. Cela le conduit à faire des cauchemars qui le mèneront sur le chemin de la reconquête de ses souvenirs.
Les cauchemars ont un petit quelque chose de mignolesque, tant le trait et les couleurs de Gess lorgne du côté de l’univers de Hellboy.
L’ensemble est super, bien raconté, avec plein d’astuces bienvenues. Une ponctuation mieux maîtrisée, et l’album serait presque parfait.
Vivement conseillé.
Jim
Interview de Gess :
Jim
Jim !!