LA MALEDICTION WINCHESTER (Spierig Brothers)

DATE DE SORTIE PREVUE

2 février 2018 (USA)
Indéterminée (France)

REALISATEUR & SCENARISTE

Michael et Peter Spierig (Daybreakers, Predestination…)

DISTRIBUTION

Helen Mirren, Jason Clarke, Sarah Snook, Angus Sampson…

INFOS

Long métrage américain/australien
Genre : thriller/horreur
Titre original : Winchester - The House that Ghosts built
Année de production : 2017

SYNOPSIS

Sarah Winchester hérite de la fortune de sa famille, qui s’est faite sur la vente des armes Winchester. Lorsque son mari et son fils meurent soudainement, Sarah en vient à penser qu’elle a été maudite par l’héritage mortel des « armes qui ont gagné l’Ouest ». Elle consulte un médium, qui l’envoie à San Jose en 1884 pour débuter un processus de reconstruction…

$ (1)

La première bande-annonce :

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La nouvelle bande-annonce :

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J’espère que c’est mieux que la relance de « Saw », bien foirée par les frères Spierig…
Bon, ça a l’air plus original, c’est déjà ça.

La production est soignée, les décors de cette « mystérieuse maison » (comme elle est appelée en Amérique) sont fascinants et la distribution est de qualité (le duo Helen Mirren / Jason Clarke fonctionne très bien)…mais il y a avait mieux à faire avec l’histoire de Sarah Winchester que ce film de maison hantée sans surprises qui abuse un peu trop des jump scares à répétition (ça marche une ou deux fois mais le procédé lasse vite)…

Je l’ai vu hier, et c’est très sympa, mais un peu pauvre. Sans doute à cause de la comparaison avec Prédestination, l’autre film des frangins Spierig que je viens de revoir (comparaison qui ne joue pas à faveur de celui-ci).
Comme Doc, je trouve le film bien fait, très maîtrisé en termes de forme, mais la succession des jump scares nuit un peu, d’autant qu’elle commence très vite, là où de simples courants d’air auraient pu suffire. L’explication et la « matérialisation » de l’adversaire réduit le dernier acte à un duel entre le monde matériel et le monde spirituel, le scénario ayant oublié tout le discours sur la peur en tant que création de l’esprit.
En revanche, j’ai beaucoup aimé les motivations de Sarah Winchester, loin du portrait de la folle obnubilée et dépressive dont le portrait se répand souvent dans les commentaires sur sa mystérieuse maison. Là, il y a presque un retournement de valeur, avec une veuve qui maîtrise son projet et cherche à « aider ». Et c’est portée par une actrice qui semble vraiment impliquée dans son rôle.
En matière d’acteur, justement, n’oublions pas Sarah Snook, qui avait brillé dans Prédestination, qui a ici un rôle plus effacé, mais qui a une réelle présence à l’écran, complétant une distribution aux petits oignons.

Jim