La mort de Captain Marvel
Mar-Vell, le guerrier Kree qu’on appelle aussi Captain Marvel, a triomphé de bien des ennemis pourtant réputés invincibles, mais le voici confronté à un mal contre lequel personne ne peut rien faire : le cancer. Tout l’univers super-héroïque se rue à la recherche d’un remède mais peut-on empêcher l’inévitable ? La mort de Captain Marvel est l’un des plus grands drames de l’histoire de l’univers Marvel. Nous recueillons ici le célèbre Graphic Novel qui donne son titre à l’album, ainsi que quelques épisodes permettant de contextualiser les adieux au personnage.
- ASIN : B0CHDZPFTM
- Éditeur : Panini (7 février 2024)
- Langue : Français
- Broché : 184 pages
19€
- Contient :
les épisodes US Marvel Super-Heroes (1967) 12-13, Captain Marvel (1968) 1, 34, Marvel Spotlight (1979) 1-2 et Marvel Graphic Novel: The Death of Captain Marvel (1982) 1, précédemment publiés dans CAPTAIN MARVEL : L’INTÉGRALE 1967-1969 et 1974-1976, NOUS SOMMES LES MARVELS, MARVEL GRAPHIC NOVEL : LA MORT DE CAPTAIN MARVEL
Oui, c’est pas impossible.
Bon, après, noir, rouge, symbole pectoral, ça renvoie à Superman. Mais il n’a pas de cape, et Captain Marvel non plus.
Cela dit, en poussant un peu le bouchon, on peut voir dans le « premier » Captain Marvel une sorte d’anti-Superman : c’est un extraterrestre mais dans une mission d’espionnage en vue d’une conquête, pas un protecteur ; il arrive adulte, pas enfant ; il arbore du vert, entre autres, couleur dévolue aux super-vilains.
Donc cette première version se définit par contraste vis à vis de Superman.
Quand Roy Thomas arrive, les couleurs ont déjà changé (et correspondent aux codes des super-héros), mais le scénariste, via les Néga-Bracelets et Rick Jones, en fait un décalque du Captain Marvel de Whiz Comics (le personnage avait été créé pour bloquer le nom, Thomas pousse l’analogie plus loin). Or, le Captain Marvel historique est un décalque de Superman.
J’imagine mal Waid, en historien des comics et en manipulateur des formes, ne pas avoir tout cela en tête.
J’en reviens à ma remarque initiale : ça ne veut rien dire. C’est une expression fourre-tout.
Tiens, j’ai revu Le Grand sommeil, version Bogart, récemment, et c’est d’une incroyable modernité. Narration limpide, cadrages percutants, lumière impeccable. Une leçon.
À mes yeux, ce sont les auteurs qui font qu’un film ou une BD vieillit, pas la date de parution.
(Et purée, on n’entend pas ça pour les romans : c’est vraiment un réflexe critique propre à l’image.)
Jim
Ou alors c’est dû au fait que ce soit des arts jeunes, personne va te dire qu’une peinture a mal vieilli je pense alors que tu peux entendre ça a propos d’un morceau de rap par exemple.
Je serais tenté de dire que c’est parce que d’une part les codes évolue plus vite quand t’es tout neuf et de l’autre que y a une immaturité critique quand t’es un art tout neuf + le côté pas besoin d’initiation.
Y a une époque ou Perrault il pouvait dire texto « Homère c’est bien mais c’est vieillot » (bon je triche un peu, il dit : si tu avais vécu à mon époque tes écrits auraient bien supérieur à ce que t’as pondu).
Pourtant des guerres entre ancien et nouveau dans la peinture il y en a eu. Rien que dans l’émergence de l’impressionnisme par exemple.
Oui je pense aussi. Voire tout simplement que c’est un reflet de la popularité des arts.
Cela dit t’a beaucoup de romans qui ont connu plusieurs traductions. Et il me semble que des vieux textes furent aussi remanié. Et puis in fine on l’entends pas pour les romans parce qu’on en lit moins et c’est populaire en terme de critique.
(remarque ca doit exister une chaine YouTube ou un gonze fait un épisode pour chaque romans des Rougon-Macquart)
Peut-être bien. Bonne piste.
C’est même récurrent, mais c’est souvent au sein même d’un milieu artistique ou culture.
Tout existe sur Internet.
Jim
Ouais c’est génial, ça ! encore mieux que le sncf ! avec la sncf, tout est possible, mais avec internet, tout existe ! Mais Sega, c’est toujours plus fort que toi… Ah les slogans !
Godard s’en plaignait. Il disait : « on entend toujours parler de vieux films, jamais de vieux romans ».
J’ai déjà critiqué à mort les autobiographies de Marcel Pagnol et à mort les poèmes de Claude Roy. Je les ai tué !
Moi j’ai trouvé les Balzac vieux. Je me demande même s’ils n’étaient pas vieux dès leur parution originelle.
Les souvenirs d’enfance ?
(au bucher)
oui les trois : La Gloire de mon père, Le Château de ma mère, Le Temps des secrets, ses souvenirs d’enfance parfaits du petit génie !
quatre en fait : Le temps des amours. Ouvrage posthume (qui contient l’histoire Les Pestiférés grandiose)
Après ce ne sont pas vraiment des autobiographie.
(mais au bucher quand même)
Ah purée, comment elle m’a fait rêver, cette planche.
Jim
Et ça donnait aussi l’envie de lire (ou relire) les numéros correspondants à ces affrontements.
Complètement : d’apprendre qui sont tous ces gens, de définir une chronologie, d’identifier les numéros, de fureter chez les bouquinistes…
Jim
Bis